Commencezpar parler de ce que vous avez ressenti lors de l'annonce du décÚs, en guise d'introduction. Ensuite, évoquez les personnes présentes lors de la cérémonie ou de l'enterrement, puis allez droit au but : parler de la personne disparue, de sorte à lui rendre un dernier hommage. Choisissez les mots qui vous semblent les plus justes.
Les mots qui composent le discours sont regroupĂ©s par catĂ©gories selon les caractĂ©ristiques qu'ils ont en commun. Ces diffĂ©rentes catĂ©gories s'appellent les parties du discours. On distingue traditionnellement les noms chien, table, beautĂ©, espoir, Sabine
 les dĂ©terminants le, mon, chaque
 les adjectifs beau, vert, traditionnel, municipal
 les pronoms je, il, chacun, qui
 les verbes ĂȘtre, chanter, espĂ©rer, grandir, vouloir
 les adverbes bien, grandement, pas
 les prĂ©positions Ă , de, dans, par, pour, sur
 les conjonctions de subordination que, comme, quand
 les conjonctions de coordination et, ou, mais
 les interjections ouf !, hĂ©las !
 Par ailleurs, il existe des expressions figĂ©es qui prĂ©sentent les mĂȘmes caractĂ©ristiques que les mots d'une partie du discours. On appelle ces expressions des locutions. N'importe qui est une locution pronominale. Parce que est une locution conjonctive. Rendre visite est une locution verbale. Les critĂšres servant au classement des parties du discours sont des critĂšres de variabilitĂ© les mots d'une classe varient-ils ? comment varient-ils ? en fonction de quoi varient-ils ? des critĂšres syntaxiques quelle fonction les mots d'une classe peuvent-ils avoir dans la phrase ? des critĂšres de sens quel type d'information apportent les mots d'une classe ? Les frontiĂšres entre les diffĂ©rentes parties du discours ne sont pas toujours nettement dĂ©limitĂ©es certains mots peuvent appartenir Ă  deux catĂ©gories diffĂ©rentes tout peut ĂȘtre dĂ©terminant ou pronom ; certains mots peuvent occuper une fonction qui est rĂ©servĂ©e Ă  une autre catĂ©gorie loin, adverbe s'emploie comme attribut elle est loin ; certains mots ont changĂ© de catĂ©gorie manoir Ă©tait autrefois un verbe, etc.
Ladimension exclusivement numĂ©rique et la libertĂ© d’accĂšs au contenu sont des partis pris forts, qui font l’originalitĂ© d’Histoire@Politique. Deux grands principes commandent l’architecture de la revue : d’une part, un certain nombre d’articles rattachĂ©s Ă  un numĂ©ro - composĂ© d’un dossier thĂ©matique et de rubriques -, sont publiĂ©s Ă  raison de trois numĂ©ros par an ; d

Premier Conseil des ministres aprĂšs la pause estivale ce mercredi Ă  l'ElysĂ©e. Un Conseil des ministres qui inaugure la rentrĂ©e politique de l'exĂ©cutif dans un climat rempli d'incertitudes liĂ©es Ă  la guerre en Ukraine , au dĂ©rĂšglement climatique et Ă  l'inflation et dont les premiĂšres minutes ont Ă©tĂ© exceptionnellement diffusĂ©es en Français doivent se prĂ©parer Ă  davantage d'efforts et de sacrifices alors que le monde est confrontĂ© Ă  une grande bascule », a prĂ©venu Emmanuel Macron, maintenant le ton grave qu'il avait eu vendredi dernier lors de son allocution Ă  Borne-Les Mimosas . Il a appelĂ© Ă  l'unitĂ© alors que nous sommes en train de vivre ... une grande bascule ... un grand bouleversement », avec la fin de l'abondance », la fin d'une forme d'insouciance » et la fin des Ă©vidences ». Des efforts » et des sacrifices » Le moment que nous vivons ... peut sembler ĂȘtre structurĂ© par une sĂ©rie de crises plus graves les unes que les autres », a soulignĂ© le chef de l'Etat devant les membres du gouvernement, en citant les grands incendies, la sĂ©cheresse et les intempĂ©ries, mais aussi la guerre en Ukraine ou encore la pandĂ©mie de Covid-19. Une situation qui supposera des efforts » et des sacrifices », a-t-il prĂ©venu. Les combats que nous avons Ă  mener, culturels, de civilisation, mais aussi technologiques et Ă©conomiques, nous ne les gagnerons que par nos efforts, personne ne nous en fera le cadeau », a-t-il que, face Ă  cette situation, nos compatriotes peuvent rĂ©agir avec beaucoup d'anxiĂ©tĂ© », il a appelĂ© les membres du gouvernement Ă  dire les choses », Ă  nommer avec beaucoup de clartĂ© et sans catastrophisme ». J'attends du gouvernement le respect de la parole donnĂ©e et des engagements que nous avons pris Ă  l'Ă©gard de la nation », a-t-il ajoutĂ©. Ce que je souhaite que nous puissions faire dans les prochaines semaines et les prochains mois, c'est de rĂ©affirmer une unitĂ© trĂšs forte du gouvernement, des forces de la majoritĂ© » autour d'un cap qui nous permettra de consolider notre souverainetĂ©, notre indĂ©pendance française et europĂ©enne », a-t-il pas cĂ©der Ă  la tentation de la dĂ©magogie »Face Ă  la montĂ©e des rĂ©gimes illibĂ©raux » et le renforcement des rĂ©gimes autoritaires », le prĂ©sident a appelĂ© les ministres au sĂ©rieux », Ă  la crĂ©dibilitĂ© » et Ă  ne pas cĂ©der Ă  la tentation de la dĂ©magogie ». Il est facile de promettre tout et n'importe quoi, parfois de dire tout et n'importe quoi. Ne cĂ©dons pas Ă  ces tentations, c'est celle de la dĂ©magogie. Elles fleurissent dans toutes les dĂ©mocraties aujourd'hui, dans un monde complexe qui fait peur. Ca peut toujours sembler sĂ©duisant de dire ce que les gens veulent entendre ... mais il faut d'abord raisonner en se demandant si c'est efficace et utile », a-t-il ajoutĂ©, sans citer d'exemples d'informations Ă  suivre...Comment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©couvre les offres

Pourque vous vous retrouviez dans la premiĂšre situation lors de votre prochaine intervention, voici quelques astuces pour tenir un discours percutant et briller devant un public sportif. DĂ©jĂ  enseignĂ©e Ă  l’époque de la GrĂšce antique, la rhĂ©torique – ou l’art de s’exprimer – a notamment jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans les Objectif Analyser les stratĂ©gies argumentatives des discours lus ou entendus. DĂ©velopper une argumentation convaincante. Points clĂ©s Comprendre les diffĂ©rentes visĂ©es de chaque discours en les lisant attentivement. Pour bien comprendre Comprendre les principes et catĂ©gories de la rhĂ©torique Le discours ou langage mis en action » s’oppose au rĂ©cit qui est l’action de relater quelque chose ». Larousse La notion de discours dĂ©veloppĂ©e ici est Ă  rapprocher de celle de la rhĂ©torique, c’est-Ă -dire l’ensemble de procĂ©dĂ©s constituant l'art du bien-dire, de l'Ă©loquence ». Larousse La rhĂ©torique, ou l’art oratoire, proposait dĂšs l’AntiquitĂ© une rĂ©partition des discours en trois types Ă©pidictique, judiciaire et dĂ©libĂ©ratif. 1. Le discours Ă©pidictique a. DĂ©finition Il vise l’éloge ou le blĂąme dans le discours Ă©pidictique, le locuteur celui qui parle fait la louange ou la critique d’une personne ou d’une action. b. Les procĂ©dĂ©s du discours Ă©pidictique Le lexique a une importance particuliĂšre ici pĂ©joratif pour le blĂąme, mĂ©lioratif pour l’éloge, il reflĂšte la position choisie par le locuteur. Les figures d’amplification comme l’hyperbole ou l’accumulation permettent d’exagĂ©rer un trait, positif ou nĂ©gatif, pour mieux l’encenser ou le critiquer. Les types de phrase exclamatif ou interrogatif permettent encore de traduire l’éloge ou le blĂąme. c. Le discours Ă©pidictique dans la littĂ©rature On peut trouver le discours Ă©pidictique dans tous les genres littĂ©raires, comme dans la poĂ©sie amoureuse. 2. Le discours dĂ©libĂ©ratif a. DĂ©finition Il vise Ă  examiner le pour et le contre d’un sujet, la thĂšse et son antithĂšse, afin de voir quels sont les avantages et inconvĂ©nients des deux partis pour enfin opĂ©rer un choix. b. Les procĂ©dĂ©s du discours dĂ©libĂ©ratifs Les structures dĂ©libĂ©ratives l’un..., l’autre
 », d’un cĂŽtĂ©, d’un autre cĂŽtĂ© », etc. permettent d’exprimer l’alternance entre l'un et l'autre point de vue. Les connecteurs logiques d’opposition traduisent eux aussi le balancement d’une idĂ©e Ă  son contraire. Les phrases interrogatives montrent le questionnement suscitĂ© par le problĂšme soulevĂ©. c. Le discours dĂ©libĂ©ratif dans la littĂ©rature On le trouve en particulier au théùtre, dans les dialogues ou les monologues dĂ©libĂ©ratifs. Exemple Dans Le Cid de Corneille, scĂšne 6, acte I Rodrigue, seul sur scĂšne et en proie au dĂ©sespoir, s’abandonne Ă  un monologue dĂ©libĂ©ratif que l’on pourrait rĂ©sumer grĂące Ă  ces deux vers Faut-il laisser un affront impuni ? Faut-il punir le pĂšre de ChimĂšne ? » Exemple Les discours de Victor Hugo Ă  l’AssemblĂ©e, comme le Discours sur les caves de Lille, sont Ă  rapprocher du discours dĂ©libĂ©ratif. 3. Le discours judiciaire a. DĂ©finition Il vise Ă  accuser ou dĂ©fendre, et porte donc sur des faits passĂ©s que l’on juge. b. Les procĂ©dĂ©s du discours judiciaire Les phrases dĂ©claratives permettant d’énoncer des faits prĂ©cis sont utiles dans l’élaboration du discours judiciaire. Le recours Ă  des arguments construits, illustrĂ©s d’exemples choisis, est particuliĂšrement de mise dans le discours judiciaire. De plus, ce discours rĂ©pondait, dans l’AntiquitĂ©, Ă  un agencement particulier dont voici les premier et dernier Ă©lĂ©ments l’exorde, par lequel on commençait le discours, avait pour but de capter l’attention de l’auditoire ; la pĂ©roraison, Ă  la fin du discours, qui comme un couronnement, [...] dit produire l’impression dĂ©cisive pour emporter la conviction des auditeurs ». Dictionnaire de rhĂ©torique, G. MoliniĂ© Remarque Les autres discours devaient aussi respecter cet agencement particulier, mais cela Ă©tait plus indispensable encore pour le discours judiciaire. 4. Les diffĂ©rents discours aujourd’hui Cette distinction entre les diffĂ©rents discours qui nous vient de l’AntiquitĂ©, et en particulier des Ă©crits d’Aristote dans son ouvrage La PoĂ©tique, peut paraitre dĂ©suĂšte aujourd’hui. Pourtant, connaitre les visĂ©es, les procĂ©dĂ©s et le fonctionnement de ces diffĂ©rents discours s’avĂšre particuliĂšrement utile dans les exercices d’argumentation, Ă©crits ou oraux. En effet, les exercices du baccalaurĂ©at, comme le commentaire Ă  l’écrit ou l’entretien Ă  l’oral, sont bien des exercices d’argumentation dans la mesure oĂč il est systĂ©matiquement demandĂ© au candidat de justifier ce qu’il avance grĂące Ă  des arguments construits. Maitriser les diffĂ©rents types de discours est donc un atout, car cela permet de rĂ©ellement construire son propos. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! AlainJuppĂ©, nĂ© le 15 aoĂ»t 1945 Ă  Mont-de-Marsan (), est un homme d'État français.Il est notamment Premier ministre du 17 mai 1995 au 2 juin 1997.. AprĂšs son passage par l'École nationale d'administration (ENA), il rejoint l'Inspection 1 Ă©mettre, dire, articuler, formuler, bafouiller, bredouiller, murmurer, balbutier, chuchoter, Ă©noncer, bĂ©gayer, profĂ©rer, dĂ©biter, manifester, exprimer, entendre [antonyme] proclamer, aboyer, clamer 2 dire, Ă©noncer, profĂ©rer, exprimer, marquer, Ă©mettre, articuler, chuchoter, murmurer, dĂ©biter, manifester, entendre, dĂ©clamer [antonyme] taire 3 rendre, dĂ©clarer, affirmer, Ă©dicter, dĂ©crĂ©ter, Ă©noncer 4 marquer, dessiner, griffonner se prononcer emploi pronominal mal prononcer v avoir de la bouillie dans la bouche ne pas se prononcer v ne dire ni oui, ni non prononcer le divorce v divorcer prononcer le grand oui v se marier prononcer l'interdit v interdire prononcer mal v Ă©corcher un mot Dictionnaire Français Synonyme Dictionnaire Collaboratif Français Synonymes dĂ©ni de justice n. refus de la part d'un tribunal d'examiner une affaire qui lui est soumise et de prononcer un jugement - sauf s'il se dĂ©clare incompĂ©tent [Leg.] verbatim nm. transcription intĂ©grale d'un discours, d'une dĂ©claration prononcĂ© n. ce qui a Ă©tĂ© dit Ă  l'oral notamment pour un discours redondant adj. 1. superflu dans un discours ou un Ă©crit 2. qui dit plusieurs fois la mĂȘme chose sous diffĂ©rentes formes ! traduire vt n. faire passer un texte, un discours d'une langue dans une autre ! conclusion nf n. 1. arrangement dĂ©finitif, rĂ©alisation complĂšte 2. partie qui termine un discours, un Ă©crit Ă©lĂ©ments de langage n. mots-clĂ©s d'un discours, notamment politique, qu'il faut citer pour illustrer un propos tenir la jambe Ă  quelqu'un v. retenir quelqu'un en lui imposant un discours plus ou moins ennuyeux Expressiofamilier et pĂ©joratif ! Ne pas manquer de tranchant exp. Se dit de quelque chose qui est dĂ©cisif ou d'un discours animĂ©. voilĂ  pourquoi votre fille est muette exp. expression qui conclut ironiquement un discours verbeux ou incomprĂ©hensible, qui s'utilise Ă  la fin d'une conversation aprĂšs une pseudo-conclusion destinĂ©e Ă  couper court aux Ă©ventuels commentaires, ou bien qui suit des explications d'une totale Ă©vidence Expressio xette, x-ette prononcer iksette n. jeune fille ou jeune femme Ă©lĂšve ou diplĂŽmĂ©e de l'Ecole Polytechnique jargon seul le prononcĂ© fait foi exp. un projet de discours Ă©crit est donnĂ© Ă  titre indicatif, mais il peut ĂȘtre modifiĂ© au moment de son prononcĂ© et seul ce qui a Ă©tĂ© dit peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme officiel ! jugement d'expĂ©dient, jugement convenu n. lorsque le juge, aprĂšs l'avoir constatĂ©, s'approprie l'accord des parties et prononce un jugement comprenant des motifs et un dispositif, celui-ci est revĂȘtu de l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e et ne peut ĂȘtre critiquĂ© que par les voies de recours. [Leg.] un nom Ă  coucher dehors nm. un nom trĂšs difficile Ă  prononcer et/ou Ă  retenir Expressiofamilier Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide DÉCRYPTAGE- Le chef de l’État, qui en appelle Ă  la «sobriĂ©té», a dressĂ© un constat sombre lors de la rentrĂ©e du gouvernement.
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article La fin d'un discours est trĂšs importante pour avoir un impact. Si vous souhaitez que vos auditeurs soient impressionnĂ©s par vos talents d'orateur, apprenez comment construire une bonne conclusion et comment terminer de maniĂšre originale tout en Ă©vitant les piĂšges communs. 1 RĂ©sumez votre discours. RĂ©sumez les informations clĂ©s que vous avez donnĂ©es. Le plus important dans un discours est de rappeler aux auditeurs ce qu'ils ont appris au cours du discours. Si l'introduction leur annonce ce qu'ils vont apprendre et le corps de la prĂ©sentation leur fournit les informations qu'ils doivent apprendre, la conclusion doit rĂ©pĂ©ter ces idĂ©es une derniĂšre fois [1] . Si c'est nĂ©cessaire, rĂ©pĂ©tez votre problĂ©matique ou votre idĂ©e principale une derniĂšre fois. Que souhaitez-vous que le public retienne de votre prĂ©sentation ? Quelle est la chose la plus importante qu'il doit apprendre ? Dans un cadre non formel, il n'est pas nĂ©cessaire de rĂ©pĂ©ter les Ă©lĂ©ments principaux. Par exemple, si vous portez un toast lors d'un mariage, vous n'avez pas besoin de rĂ©pĂ©ter tous les compliments que vous avez faits au mariĂ©. 2 Choisissez une structure symĂ©trique. Dans certains cas, la conclusion peut renvoyer Ă  l'introduction pour vous aider Ă  montrer que le discours s'est terminĂ© et que vous avez rejoint votre point de dĂ©part. Si vous avez fait allusion Ă  un exemple ou une Ă©tude de cas en particulier dans l'introduction, reprenez l'exemple dans la conclusion. Cette structure symĂ©trique peut ĂȘtre trĂšs efficace pour faire en sorte que les auditeurs restent intĂ©ressĂ©s. Si vous avez entamĂ© votre discours en dressant un portrait triste d'un vĂ©tĂ©ran qui n'a pas rĂ©ussi Ă  trouver de travail ou Ă  obtenir une couverture maladie en rentrant de la guerre et s'est retrouvĂ© dans la misĂšre, l'introduction peut ĂȘtre dĂ©chirante. Dans la conclusion, expliquez ce que le vĂ©tĂ©ran devient Ă  prĂ©sent. N'importe quel type de rĂ©fĂ©rence peut ĂȘtre efficace. Si vous avez citĂ© Rousseau dans l'introduction, choisissez une autre citation de ce philosophe pour la conclusion. La structure symĂ©trique est utile pour faire comprendre au public que c'est la fin du discours. 3 Soulignez l'importance du sujet. Le corps du discours doit prĂ©senter votre sujet aux auditeurs et leur fournir de nombreux dĂ©tails pour les intĂ©resser et les informer, mais la conclusion est l'occasion parfaite de montrer en quoi les idĂ©es prĂ©sentĂ©es sont importantes. Adaptez le format selon la nature de la prĂ©sentation. Par exemple, si vous avez prĂ©sentĂ© de nombreuses informations complexes et prĂ©cises concernant le rĂ©chauffement climatique, la conclusion peut renvoyer Ă  votre premiĂšre Ă©tude de cas ou bien prĂ©senter un exemple personnel qui vous permettra de renforcer les idĂ©es que vous avez transmises. Le but est que le public se sente impliquĂ©. Utilisez des exemples concrets. Les Ă©tudes de cas et les exemples personnels sont trĂšs efficaces pour aider les auditeurs Ă  se sentir directement concernĂ©s par des sujets complexes. Certaines personnes emploient cette technique dĂšs l'introduction, mais si vous la rĂ©servez Ă  la conclusion, l'effet peut ĂȘtre inattendu et encore plus frappant, surtout si le discours n'est pas trĂšs long. 4 Reprenez le titre. Si vous avez attribuĂ© un titre parlant Ă  votre discours, rĂ©pĂ©tez-le, expliquez-le ou intĂ©grez-le naturellement dans vos propos pour signaler au public que vous avez presque terminĂ©. Lorsque les auditeurs entendront le titre, ils deviendront naturellement plus attentifs, car cela leur semblera important. Vous pouvez employer cette technique Ă  n'importe quel moment pendant le discours, mais pour un maximum d'efficacitĂ©, rĂ©servez-la Ă  la fin [2] . Voici un exemple. Nous pouvons encore arrĂȘter la montĂ©e des eaux et mettre fin au rĂ©chauffement climatique. Ce n'est pas trop tard, comme le titre de ce discours vous le promet. Ce n'est pas trop tard pour nous. » 5Annoncez clairement la conclusion. N'hĂ©sitez pas Ă  dire pour conclure ». De nombreuses personnes travaillent trop le style de la conclusion. Il est inutile d'en faire trop. Si vous approchez de la fin, vous pouvez l'annoncer. Dites simplement pour conclure » pour que les auditeurs sachent que vous avez presque terminĂ©. Votre public sera ainsi certain que vous approchez de la fin de la prĂ©sentation et Ă©coutera attentivement vos derniĂšres phrases. 6 Remerciez le public. Pour signaler que vous avez terminĂ© un discours informel ou un toast de façon fluide et courtoise, vous pouvez remercier les auditeurs de vous avoir Ă©coutĂ©e et d'avoir participĂ© Ă  l'Ă©vĂšnement. Ce peut ĂȘtre une maniĂšre trĂšs efficace d'effectuer la transition vers le dernier paragraphe ou la derniĂšre idĂ©e que vous souhaitez soulever. En gĂ©nĂ©ral, les auditeurs deviennent un peu plus attentifs et enthousiastes lorsqu'ils se rendent compte que la fin est proche [3] . Vous pouvez Ă©galement dire merci » tout Ă  fait Ă  la fin, comme dans cet exemple Nous devons continuer de faire tout ce que nous pouvons pour lutter contre le rĂ©chauffement climatique pour nos enfants, notre Ă©conomie et nous-mĂȘmes. Merci. » Attendez ensuite que le public vous applaudisse. Dans certains cas, les auditeurs peuvent vous poser des questions. Ils doivent ĂȘtre certains que vous avez terminĂ©, mais s'ils semblent hĂ©siter, vous pouvez dire Si vous avez des questions, n'hĂ©sitez pas Ă  les poser. » PublicitĂ© 1 Ralentissez. Pour faire en sorte que le public s'intĂ©resse Ă  ce que vous dites et insister sur vos idĂ©es les plus importantes, essayez de ralentir le rythme vers la fin. Ralentissez beaucoup. Faites des pauses plus longues entre les mots et marquez des pauses stratĂ©giques aprĂšs certains propos pour insister encore plus sur les informations les plus importantes. MĂȘme si une personne n'a pas entendu le reste du discours, elle doit pouvoir tirer quelque chose de la conclusion [4] . Voici un exemple La lutte contre le rĂ©chauffement climatique pause est un combat pause que nous devons pause gagner. Nos enfants pause et leurs enfants pause l'exigent. » 2 Concluez sur une note positive. Si vous venez de prĂ©senter des faits trĂšs pessimistes ou une sĂ©rie d'informations extrĂȘmement complexes et techniques, profitez de la conclusion pour adopter un ton un peu plus lĂ©ger. Si vous expliquez au public que la situation peut ĂȘtre changĂ©e et qu'il y a encore de l'espoir, il sera plus intĂ©ressĂ© et enthousiaste [5] . Reprenons l'exemple du vĂ©tĂ©ran qui ne trouve pas de travail. Peut-ĂȘtre votre discours parle-t-il d'une structure permettant Ă  cet homme d'avoir un emploi particulier, d'obtenir une maison et mĂȘme de cultiver un jardin, chose qu'il a toujours rĂȘvĂ© de faire. Permettez-vous de rĂȘver et de ressentir de l'espoir pour que votre public en fasse autant. 3 RĂ©pĂ©tez-vous. Le fait de rĂ©pĂ©ter une phrase ou deux peut ĂȘtre trĂšs efficace pour insister sur certaines idĂ©es et terminer votre discours de maniĂšre puissante. Vous pouvez rĂ©pĂ©ter une phrase entiĂšre ou employer des structures parallĂšles pour apporter de la force Ă  votre conclusion par le moyen de la rĂ©pĂ©tition, comme dans les exemples suivants [6] . Nous devons lutter pour nos enfants. Nous devons lutter pour nos voisins. Nous devons lutter pour notre pays. Nous devons lutter pour les forĂȘts. Nous devons lutter pour les ocĂ©ans. Nous devons lutter pour la planĂšte. » Les hommes politiques ne peuvent pas l'imposer. Les architectes ne peuvent pas le construire. Les artistes ne peuvent pas le rĂȘver. Les dĂ©veloppeurs ne peuvent pas le crĂ©er. Vous seuls pouvez le faire. » 4 Poussez le public Ă  agir [7] . Si vous faites un discours persuasif, vous devez proposer une solution au problĂšme dont il est question. Pour terminer une prĂ©sentation de ce type de maniĂšre efficace, dites aux auditeurs exactement ce qu'ils peuvent faire dĂšs maintenant pour entrainer les changements que vous recherchez. À la fin, affichez un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone qu'ils peuvent composer, demandez-leur de s'inscrire sur une liste pour que vous puissiez les contacter au sujet de thĂšmes en particulier ou expliquez comment ils peuvent entrer en contact avec les Ă©lus dans leur rĂ©gion pour parler du problĂšme soulevĂ©. Si c'est nĂ©cessaire, faites circuler une feuille dans le public pour que les personnes puissent s'inscrire sur la liste de diffusion. Poussez-les Ă  s'impliquer activement [8] . Adressez-vous directement aux auditeurs. Vers la fin du discours, commencez Ă  dire vous » ou parlez directement Ă  un individu dans le public pour donner une dimension plus personnelle au discours. PublicitĂ© 1 Ne terminez pas brutalement. Une des pires façons de finir un discours est de simplement vous arrĂȘter, comme si l'on vous avait coupĂ© la parole. MĂȘme si vous pensez avoir dĂ©passĂ© le temps imparti, prenez le temps de conclure le discours correctement en rĂ©sumant les Ă©lĂ©ments principaux de façon claire et explicite. Évitez de simplement poser le micro et de partir. N'employez pas de phrases de conclusion comme les suivantes [9] . Bon, eh bien, j'ai fini. » C'est tout. » VoilĂ , j'ai terminĂ©. » 2 Ne divaguez pas. La fin est le pire moment pour improviser. Si vous avez prĂ©parĂ© une bonne conclusion, mais que vous vous souvenez soudain d'une autre chose que vous souhaitiez dire, n'essayez pas de l'ajouter alors vous ĂȘtes censĂ©e terminer. La fin est une des parties les plus importantes et il est impĂ©ratif qu'elle soit claire et prĂ©cise. Cherchez Ă  ĂȘtre bref et concis et ne partez pas sur un nouveau sujet. Ne continuez pas de parler aprĂšs la fin du discours. MĂȘme si vous vous souvenez de quelque chose que vous avez oubliĂ© de dire il y a quelques minutes, ne recommencez pas Ă  parler alors que les auditeurs applaudissent ou lorsqu'ils ont arrĂȘtĂ© d'applaudir. Une fois que le discours est terminĂ©, il doit ĂȘtre terminĂ© pour de bon. S'il y a une sĂ©ance de questions et de rĂ©ponses par la suite, vous pourrez en profiter pour transmettre les informations oubliĂ©es. 3Ne vous excusez pas. Ne le faites mĂȘme pas pour faire de l'autodĂ©rision. Il est difficile de parler en public. Ne rendez pas la tĂąche encore plus difficile en attirant l'attention des auditeurs sur vos dĂ©fauts. Si vous pensez que la prĂ©sentation s'est mal passĂ©e ou a durĂ© trop longtemps, ne le faites pas remarquer, car cela ne remĂ©diera pas au problĂšme et vous ne ferez que souligner l'Ă©lĂ©ment le plus mauvais de tout le discours tout Ă  fait Ă  la fin [10] . 4N'introduisez pas de nouveau sujet. Dans la conclusion, vous devez rĂ©sumer et rĂ©pĂ©ter les idĂ©es principales que vous avez dĂ©veloppĂ©es dans le corps de la prĂ©sentation. Ce n'est pas le moment d'introduire une nouvelle idĂ©e. Vous pensez peut-ĂȘtre que cela sera surprenant ou aura plus d'impact Ă  la fin du discours, mais ne tentez pas d'expliquer une nouvelle information complexe dans la conclusion. Les auditeurs doivent pouvoir commencer Ă  moins se concentrer et Ă  effectuer la transition vers autre chose [11] . 5 Ne changez pas de style. Votre conclusion ne doit pas ĂȘtre complĂštement diffĂ©rente du reste du discours. Par exemple, si vous avez fait une prĂ©sentation sur les horreurs de la guerre, il serait de mauvais gout de faire des plaisanteries grivoises Ă  la fin ou de faire participer le public d'une maniĂšre qui tranche avec le ton grave de vos propos prĂ©cĂ©dents. Si vous changez soudain de style Ă  la fin, vous risquez de gĂącher complĂštement l'effet du discours. Certains discours peuvent ĂȘtre allĂ©gĂ©s avec un peu d'humour Ă  la fin. Si vous venez de tenir des propos particuliĂšrement touchants en portant un toast pendant un mariage, vous pouvez vous servir d'une plaisanterie bien placĂ©e pour relĂącher un peu de tension. Pour une prĂ©sentation professionnelle, ce ne sera sans doute pas appropriĂ©. PublicitĂ© Conseils Ne retravaillez pas trop le texte. AprĂšs avoir rĂ©digĂ© quelques versions, oubliez le discours pendant quelques jours. Revenez ensuite sur la conclusion en ayant une nouvelle perspective. Faites comme si vous entendiez quelqu'un d'autre la prĂ©senter pour la premiĂšre fois puis modifiez-la pour l'amĂ©liorer. IntĂ©ressez les auditeurs. PrĂ©sentez un fait choquant ou une statistique incroyable pour faire rĂ©flĂ©chir le public et le pousser Ă  agir. PublicitĂ© À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 30 242 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
Dansun discours aux accents particuliĂšrement sombres, le chef de l’État s’est inquiĂ©tĂ© d’une "sĂ©rie de crises graves". Si la nouvelle Analyse Tout discours Ă  Rome Ă©tait divisĂ© en trois parties qui sont L’exorde Le corps La pĂ©roraison L’EXORDE OU L’INTRODUCTION Dans l’exorde, l’orateur propose la thĂšse Ă  dĂ©fendre et il annonce les diffĂ©rentes parties de son discours. Il existe deux sortes d’exordes qui sont Les exordes brusques ou ex abrupto OĂč l’orateur aborde directement le sujet Ă  traiter Ex. les catilinaires Les exordes insinuants OĂč l’orateur aborde indirectement le sujet Ă  traiter. Ex. pro archia poeta LE CORPS OU LE DEVELOPPEMENT L’orateur traite en long et en large le sujet en question. On distingue deux parties La narration c’est une brĂšve prĂ©sentation de la cause Ă  dĂ©fendre. L’argumentation c’est l’ensemble des arguments avancĂ©s par l’orateur. On distingue deux argumentations L’argumentation de causa c’est la partie la plus importante d’un discours, arguments en faveur de la cause, il dĂ©fend le sujet et rĂ©fute les Ă©lĂ©ments en sa dĂ©faveur. L’argumentation extra-causam c’est la partie la plus grande d’un discours oĂč l’auteur embellit le sujet par des considĂ©rations en dehors de la cause. LA PERORAISON C’est le rĂ©sumĂ© des arguments avancĂ©s dans le corps. C’est la plus brĂšves partie du discours.
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1 Donnez-vous suffisamment de temps. Le temps est un facteur important dans le rĂ©sultat de votre discours, plus vous vous serez entrainĂ©, meilleure sera votre prestation. Pour vous faire un ordre d'idĂ©e, il faut employer une Ă  deux heures pour chaque minute de parole. Pour un discours de 5 minutes par exemple, entre 5 et 10 heures vous Discours pour un enterrement, texte pour la mort d’un proche Ces modĂšles de textes pour funĂ©railles sont Ă  lire sur un fond musical afin de rendre hommage Ă  la dĂ©funte ou au dĂ©funt en musique et poĂ©sie. PoĂšme et mots de poĂ©sie pour le dĂ©cĂšs d’une personne
 Belle image de condolĂ©ances et de rĂ©confort Ă  une personne en deuilDiscours d’enterrement, Mort par accident, mort par suicide, mort aprĂšs une longue maladie cancer, chanson enterrement papa, lettre d enterrement, textes d’enterrement, adieu papy, adieu mamie , mots pour enterrement, formules de condolĂ©ancesMon ami Mon amieLa mort t’a emportĂ© toi qui aimais tellement la vie
 Comment te dire notre tristesse de te voir partir
 Nous sommes orphelins sans toi
 La vie a perdu son goĂ»t sucré  Notre deuil va ĂȘtre long. Nous ne t’oublierions oublier un ĂȘtre cher, une personne prĂ©cieuse? Ta personnalitĂ©, ton amitiĂ© Ă©taient des cadeaux du ciel offerts Ă  toutes les personnes qui t’aimaient tes enfants, ton Ă©pouse ton mari, tes amis, tes collĂšgues
Toutes les formules de condolĂ©ances ne soulagent pas de la douleur d’un dĂ©cĂšs. Tes amis, ta famille, tes frĂšres et sƓurs, ton Ă©pouse, tes enfants te disent Adieu. Mais ces adieux ne sont qu’un au revoir » plein d’ cercueil est un bateau qui t’emmĂšne lĂ  oĂč il fait plus beau, au pays de tes ancĂȘtres. Le jour de ton enterrement, notre Adieu est habitĂ© par les sentiments d’amour que nous Ă©prouvons Ă  ton Ă©gard. Ta mort, nous enseigne que la vie s’éteint un jour, que rien n’est Ă©ternel
 Ton dĂ©part est un grand enseignement donnĂ© Ă  celles et ceux qui t’aiment! La vie n’est point Ă©ternelle mais l’amour vrai ne meurt jamais
Merci d’avoir Ă©tĂ© celui que tu as Ă©tĂ© pour nous. Mourir n’est rien face Ă  l’intensitĂ© de nos souvenirs de toi
 Nous t’aimons, notre amour est plus fort que la mort. DĂ©cĂ©der n’est rien face Ă  l’intensitĂ© de nos sentiments pour ToiCette cĂ©rĂ©monie d’enterrement nous rappelle ton dĂ©cĂšs mais aussi la beautĂ© de ta vie et le nombre de tes amis. Chansons d’enterrement, discours d’enterrement, poĂšmes et les lettres d’amitiĂ© s’enchaĂźnent pour t’accompagner vers ta dernier CimetiĂšre n’est qu’un passage menant vers le plus beaux des cieux, le ciel du paradis des justes au cƓur pur. Ta mort n’est qu’un recommencement, ton dĂ©cĂšs une renaissance
Nous te disons Ă  bientĂŽt l’Ami l’Amie
 Ta famille, tes enfants, ton Ă©pouse, tes frĂšres et sƓurs et tous celles et ceux qui t’aiment
ModĂšles de textes courts pour funĂ©raillesIdĂ©e de petit discours pour un enterrement, texte pour la mort d’un procheMessage court funĂ©raillesQuand un ĂȘtre cher s’en est allĂ©, c’est tout un monde qui s’envole avec lui. La mort d’un proche n’est point la fin de son existence. Non la mort d’un proche est une renaissance, une autre existence. La personne dĂ©cĂ©dĂ©e reste vivante dans le cƓur et les souvenirs des personnes qui l’on Amie Notre Ami Repose en paix dans ce paradis paisible oĂč tu vis actuellement. Ta famille, tes proches et tes amis ne t’oublions pas. PoĂšme sur la mort et mots de poĂ©sie pour le dĂ©cĂšs d’une personne Ă  lire lors de la cĂ©rĂ©monie d’enterrement Ă  l’église, la mosquĂ©e, la Synagogue
ModĂšle message de condolĂ©ances courtDire adieu Ă  un dĂ©funt avec des mots d’amourLa mort n’est point la fin de l’Amour. La mort d’un ĂȘtre cher nous ramĂšne aux beaux souvenirs partagĂ©s avec la personne qui s’en est c’est partir, mourir c’est quitter ses proches afin de mieux les retrouver dans leur intĂ©rioritĂ©. La mort d’une personne est une douleur pour ses proches. Pourtant ce dĂ©cĂšs vient nous rappeler la sincĂ©ritĂ© des sentiments ressentis Ă  l’égard du dĂ©funt ou de la en Paix mon amour
 La vie sur terre n’est que passagĂšre mais l’amour et les sentiments amoureux sont Ă©ternels. ModĂšle de texte funĂ©railles Ă  lire pour un enterrement Texte d’adieu pour enterrementDire Adieu Ă  une personne que l’on aime est fait de tristesse mais aussi d’espĂ©rance. L’espĂ©rance que cette personne habitĂ©e par la bontĂ© soi rĂ©compensĂ©e, dans un monde meilleur, pour toutes ses bonnes actions et ses qualitĂ©s adieu Ă  un proche dĂ©cĂ©dĂ© c’est lui au revoir et Ă  bientĂŽt. Lui dire avec des mots venus du coeur Nous nous retrouverons mon frĂšre ma soeur dans un monde Adieu Ă  un ĂȘtre cher parti trop tĂŽt c’est lui dire/ Tu es parti trop tĂŽt, je n’avais pas fini de t’aime et de dire combien tu Ă©tais essentielle Ă  mon existence. »Les plus beaux messages d’adieux sont ceux qui viennent du cƓur et qui s’inscrivent dans la rĂ©alitĂ© d’une relation qui n’a Ă©tĂ© que beautĂ© et les messages de condolĂ©ances reçus par ta famille, sont des mots affectueux qui disent ta valeur Ă  tes enfants, ton conjoint et tous ceux que tu as mon ami et Ă  bientĂŽt au pays oĂč on ne meurt jamais. IdĂ©e de message d’adieu triste et fort Ă  envoyer Ă  un mortPetit texte enterrement grand-mĂšreAu revoir ma mamie d’amour je t’aime Ă  jamais. Tu as Ă©tĂ© la meilleure des grand-mĂšres. Une seconde maman dans le cƓurs de tes mort mamie est juste un dĂ©part pour le paradis des belles personnes. Repose en paix Mamie chĂ©rie. Toute ta famille garde de toi un dĂ©licieux souvenir. Beaux souvenirs du temps d’avant qui va alimenter notre avenir. Adieu Mamie Je t’aime de tout mon Ton petit-fils ou ta petite fille Envoyer aussi un beau message Ă  une personne ĂągĂ©eCourt Message enterrement grand-pĂšreAu revoir mon papy chĂ©ri je n
\n partie a la fin d un discours
Lesdiscours sur la « fin » de la littĂ©rature se multiplient. Les uns dĂ©plorent la perte de son aura sociale, l’affaiblissement de son lectorat et prĂ©fĂšrent avec nostalgie les Ă©crivains d’hier Ă  ceux d’aujourd’hui. Les autres Ă©voquent les menaces qui pĂšsent sur le livre et s’inquiĂštent de son avenir numĂ©rique.
Ce texte est un Ă©crit de circonstance. En 1633, Descartes projetait de publier son TraitĂ© du monde, mais il apprend les dĂ©mĂȘlĂ©s de GalilĂ©e avec le St Office. Or comme dans son TraitĂ© du monde, il soutient les thĂšses de la science nouvelle la rotation de la terre il dĂ©cide par prudence de ne pas publier son Ɠuvre. La devise de Descartes Ă©tait larvatus prodeo » Je m’avance masquĂ© ». En 1637, il dĂ©cide comme il l’écrit dans sa correspondance, de sonder le guĂ© » en publiant trois essais scientifiques La Dioptrique; Les MĂ©tĂ©ores; La GĂ©omĂ©trie, prĂ©cĂ©dĂ©s d’un Discours de la mĂ©thode. Il s’agit donc, pour le philosophe de commencer par le commencement. La science naissante n’a aucune chance d’ĂȘtre reçue par la plus grande partie des esprits, tant que ceux-ci n’ont pas Ă©tĂ© rĂ©formĂ©s. A quoi bon publier les rĂ©sultats d’une recherche, si les esprits ne sont pas disponibles pour la maniĂšre radicalement nouvelle d’aller au vrai qu’ils impliquent? En effet la physique en voie de constitution exige de se demander ce qui est au principe d’une connaissance vĂ©ritablement scientifique Faut-il considĂ©rer comme la philosophie de l’Ecole le prĂ©tend, que la vĂ©ritĂ© a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e ou trouvĂ©e et qu’il convient seulement de la recevoir par voie d’autoritĂ©, ou bien faut-il comprendre que la vĂ©ritĂ© est Ă  chercher par un effort actuel devant mobiliser les gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et Ă  venir ? La rĂ©ponse de Descartes est trĂšs claire ExceptĂ© les vĂ©ritĂ©s religieuses qui ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es, les vĂ©ritĂ©s scientifiques sont Ă  chercher. La science n’est pas construite, elle est Ă  Ă©laborer et pour cela il faut une mĂ©thode. Quelle est cette mĂ©thode ? C’est celle qui permet de bien conduire sa raison car d’une part la raison est la seule autoritĂ© en matiĂšre de vĂ©ritĂ©, d’autre part elle est inefficace si elle ne s’exerce pas selon certaines rĂšgles. La rĂ©daction du Discours de la mĂ©thode repose sur ces prĂ©supposĂ©s, son enjeu Ă©tant de prĂ©parer les esprits Ă  comprendre la science nouvelle. D’oĂč le titre Discours de la mĂ©thode pour bien conduire sa raison et chercher la vĂ©ritĂ© dans les sciences. Au fond, le Discours est un manifeste. On appelle ainsi une dĂ©claration solennelle par laquelle un homme ou un groupe expose son programme, justifie sa position. Un discours n’est pas un traitĂ© c’est-Ă -dire une exposition mĂ©thodique et systĂ©matique d’un ensemble de connaissances. Le projet se veut modeste. Descartes ne cesse de prĂ©ciser qu’il donne Ă  voir le chemin qu’il a suivi et qu’il ne prĂ©tend pas donner de leçons aux autres. Cf. La premiĂšre partie. Toutefois il se peut faire que je me trompe, et ce n’est peut-ĂȘtre qu’un peu de cuivre et de verre que je prends pour de l’or et des diamants
 Ainsi mon dessein n’est pas d’enseigner ici la mĂ©thode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison mais seulement de faire voir en quelle sorte j’ai tĂąchĂ© de conduire la mienne
Mais ne proposant cet Ă©crit que comme une histoire
franchise ». Il ne faut pas se laisser abuser par la modestie du propos. Certes, elle est sincĂšre en ce que le philosophe connaĂźt la propension de tout esprit Ă  l’erreur, et en ce que, fondamentalement, Descartes est un homme modeste plus prompt Ă  se remettre en cause qu’à remettre en cause les autres. Il y a lĂ  un trait de gĂ©nĂ©rositĂ©, au sens oĂč cette vertu engage Ă  s’estimer Ă  sa juste mesure. Mais derriĂšre la modestie il faut aussi dĂ©celer la prudence. La prudence ou sagesse pratique consiste Ă  ne rien faire qui puisse inutilement vous nuire. Or Descartes ne manquerait pas d’avoir des ennuis avec les pouvoirs Ă©tablis s’il publiait comme GalilĂ©e les rĂ©sultats de ses travaux intellectuels. Le Discours et les trois essais lui permettent de prendre le pouls » de l’opinion. Comme le peintre Apelle, cachĂ© derriĂšre ses tableaux, Ă©coutait les critiques du public afin d’en tirer profit, Descartes attend des critiques que suscitera cette publication des renseignements sur l’état des esprits dans leurs rapports Ă  la science nouvelle. Je serai bien aise de faire voir en ce discours, quels sont les chemins que j’ai suivis, et d’y reprĂ©senter ma vie comme en un tableau, afin que chacun en puisse juger, et qu’apprenant du bruit commun les opinions qu’on en aura, ce soit un nouveau moyen de m’instruire, que j’ajouterai Ă  ceux dont j’ai coutume de me servir ». Ce discours lui permet ainsi, derriĂšre la modestie affichĂ©e de son objet, de prĂ©senter une histoire de sa vie intellectuelle et d’introduire chaque partie de sa philosophie telle que l’Ɠuvre cartĂ©sienne la dĂ©ploie par ailleurs de façon mĂ©thodique et systĂ©matique. Le contenu des MĂ©ditations mĂ©taphysiques1641 est prĂ©sentĂ© sommairement dans la 4° partie, les grandes thĂšses scientifiques dĂ©veloppĂ©es dans le traitĂ© du monde ; le traitĂ© de l’homme ; le traitĂ© des passions sont annoncĂ©es dans la 5° et 6° partie. La morale dans la 3°. S’il est vrai que la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la mĂ©taphysique, le tronc la physique, les sciences en gĂ©nĂ©ral et les branches qui en constituent la dimension pratique la technique, la mĂ©decine et la morale ; on peut dire que le discours en esquisse l’architecture. I Analyse de la premiĂšre partie. A Que faut-il entendre par le bon sens est la chose du monde la mieux partagĂ©e » ? Bon sens est synonyme de raison. C’est la facultĂ© de juger c’est-Ă -dire de distinguer le vrai d’avec le faux sur le plan thĂ©orique ou le bien d’avec le mal sur le plan pratique. La justification que Descartes donne de son propos Cf. car
 mĂȘle subtilement ironie et gĂ©nĂ©rositĂ©. Chacun pense en ĂȘtre si bien pourvu que ceux mĂȘmes qui sont les plus difficiles Ă  contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en dĂ©sirer plus qu’ils n’en ont. En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutĂŽt cela tĂ©moigne que la puissance de bien juger et de distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement Ă©gale en tous les hommes ». Descartes note ironiquement un fait les hommes ne manquent pas de motifs de plainte mais ils ne se plaignent jamais de leur jugement. Si difficile Ă  se satisfaire en toutes choses, ils sont d’ordinaire contents de leur jugement. Est-ce Ă  dire que tous jugent correctement ? Ce n’est certes pas ce que veut laisser entendre le philosophe du doute. Mais avant de pointer les faiblesses de ce contentement, il explicite ce qu’il signifie de positif. A savoir que les hommes n’ont pas tort de savoir qu’il y a en eux une dignitĂ©, une facultĂ© les distinguant des animaux et les constituant comme des hommes Ă  part entiĂšre. Descartes s’inscrit explicitement dans la tradition grecque. Aristote dĂ©finissait l’homme comme un animal raisonnable. Pour la raison ou le sens, d’autant qu’elle est la seule chose qui nous rend hommes, et nous distingue des bĂȘtes, je veux croire qu’elle est tout entiĂšre en un chacun, et suivre en ceci l’opinion commune des philosophes, qui disent qu’il n’y a du plus ou du moins qu’entre les accidents, et non point entre les formes ou natures des individus d’une mĂȘme espĂšce ». Descartes rappelle ici, conformĂ©ment au langage scolastique, qu’il faut distinguer ce qui appartient essentiellement Ă  un ĂȘtre et ce qui le caractĂ©rise accidentellement. Ce qui appartient Ă  son essence ou Ă  sa forme est ce qui le dĂ©finit dans son ĂȘtre, ce qui appartient Ă  sa dĂ©finition. Ainsi la raison dĂ©finit l’humanitĂ© dans son essence. Retirez Ă  l’homme sa forme raisonnable, il a cessĂ© d’ĂȘtre un homme. Peu importe qu’il raisonne bien ou mal, ce n’est lĂ  qu’un trait accidentel, en revanche un ĂȘtre privĂ© de raison n’est pas un homme. Dans la CinquiĂšme partie, il soulignera que l’hĂ©bĂ©tude des sourds et muets ou le discours dĂ©lirant des fous ne les exclut pas de l’humanitĂ©. Eux aussi participent de l’humaine condition mĂȘme si accidentellement ils sont privĂ©s des moyens d’exercer correctement leur raison. Car c’est une chose bien remarquable qu’il n’y a point d’hommes si hĂ©bĂ©tĂ©s et si stupides, sans en exceptĂ©s mĂȘme les insensĂ©s, qu’ils ne soient capables d’arranger ensemble diverses paroles, et d’en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensĂ©es et qu’au contraire il n’y a point d’autre animal tant parfait et tant heureusement nĂ© qu’il puisse ĂȘtre qui fasse le semblable [
] Et ceci ne tĂ©moigne pas seulement que les bĂȘtes ont moins de raison que les hommes, mais qu’elles n’en ont point du tout [
] ». Les hommes ont donc bien raison de se sentir Ă©gaux par cette facultĂ© qui les dĂ©finit dans leur humanitĂ© et dignitĂ©. On sait que pour Descartes, cette facultĂ© est la marque du crĂ©ateur sur la crĂ©ature, le principe de la supĂ©rioritĂ© ontologique de l’homme et ce par quoi il n’est pas, comme le simple corps ou matiĂšre dont il relĂšve aussi, rĂ©gi par le principe du dĂ©terminisme car en tant que substance pensante il dispose du libre-arbitre. Mais la justification s’arrĂȘte lĂ  car il ne suffit pas de disposer de la raison, encore faut-il en faire un bon usage. Ainsi si tous les hommes sont Ă©gaux par le fait de disposer d’une raison, ils ne le sont pas par la maniĂšre dont ils l’exercent. L’égalitĂ© des raisons n’empĂȘche pas l’inĂ©galitĂ© des esprits D’abord parce qu’il n’y a pas que la seule raison qui concourt Ă  la perfection de l’esprit. Toujours avec le mĂȘme souci de modestie, Descartes souligne qu’il lui est souvent arrivĂ© d’envier la vivacitĂ© de tel esprit ou la capacitĂ© inventive, la puissance de l’imagination ou encore la prodigieuse mĂ©moire de tel autre. Toutes ces dimensions de l’esprit contribuent Ă  distinguer les uns des autres et Ă  faire que certains sont plus puissants que d’autres. Ensuite parce que ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien ». Le philosophe introduit ici l’idĂ©e de la nĂ©cessitĂ© de la mĂ©thode. La raison est nĂ©cessaire, elle n’est pas suffisante. A dĂ©faut de la conduire mĂ©thodiquement elle est inefficace. Or, ce qu’il y a sans doute de plus difficile est de procĂ©der avec mĂ©thode. C’est si difficile que Descartes ne considĂšre pas que cela soit Ă  la portĂ©e de tous les esprits. Il le signifie lorsqu’il dit que la remise en cause de toutes les croyances Ă  laquelle invite la premiĂšre rĂšgle, c’est-Ă -dire la pratique du doute n’est pas un instrument Ă  mettre dans toutes les mains. Il s’explique sur ce point dans la deuxiĂšme partie. Il commence par remarquer que les Ă©difices les plus rĂ©ussis sont ceux qui rĂ©vĂšlent l’unitĂ© d’un projet mĂ©thodique comme en tĂ©moignent les monuments construits par un seul architecte, les villes conçues par un seul urbaniste, les constitutions Ă©laborĂ©es par un seul lĂ©gislateur, un domaine de savoir construit par l’effort mĂ©thodique d’un seul esprit, ou la reconstruction du champ des sciences telle que Descartes l’envisage par le doute mĂ©thodique. Mais pas plus dans le domaine des sciences que dans celui de la religion ou dans celui de la politique, il n’est prudent d’inviter tous les esprits Ă  la remise en cause radicale. Jamais mon dessein ne s’est Ă©tendu plus avant que de tĂącher Ă  rĂ©former mes propres pensĂ©es, et de bĂątir dans un fonds qui est tout Ă  moi. Que si mon ouvrage m’ayant assez plu, je vous en fais voir le modĂšle, ce n’est pas, pour cela, que je veuille conseiller Ă  personne de l’imiter. Ceux que Dieu a mieux partagĂ©s de ses grĂąces auront peut-ĂȘtre des desseins plus relevĂ©s ; mais je crains bien que celui-ci ne soit dĂ©jĂ  trop hardi pour plusieurs. La seule rĂ©solution de se dĂ©faire de toutes les opinions qu’on a reçues en sa crĂ©ance, n’est pas un exemple que chacun doive suivre. Et le monde n’est quasi composĂ© que de deux sortes d’esprit auxquels il ne convient aucunement Ă  savoir de ceux qui, se croyant plus habiles qu’ils ne sont, ne se peuvent empĂȘcher de prĂ©cipiter leurs jugements, ni avoir assez de patience pour conduire par ordre toutes leurs pensĂ©es ; d’oĂč vient que, s’ils avaient une fois pris la libertĂ© de douter des principes qu’ils ont reçus, et de s’écarter du chemin commun, jamais ils ne pourraient tenir le sentier qu’il faut prendre pour aller plus droit et demeureraient Ă©garĂ©s toute leur vie ; puis de ceux qui, ayant assez de raison ou de modestie pour juger qu’ils sont moins capables de distinguer le vrai d’avec le faux que quelques autres par lesquels ils peuvent ĂȘtre instruits doivent bien plutĂŽt se contenter de suivre les opinions de ces autres qu’en chercher eux-mĂȘmes de meilleures ». Au fond la plus grande partie des esprits se rĂ©partit en deux catĂ©gories. D’une part les esprits prĂ©somptueux qui prĂ©tendent plus qu’ils ne peuvent et se condamnent Ă  l’égarement chronique tant en matiĂšre politique, religieuse que scientifique. A bien observer le monde cette catĂ©gorie est certainement la plus rĂ©pandue. D’autre part les esprits modestes qui, ayant connaissance de leur limite s’en remettent pour ĂȘtre Ă©clairĂ©s Ă  plus compĂ©tents qu’eux. Car Descartes l’avoue sans avoir plus d’esprit que le commun, on ne doit pas espĂ©rer de rien faire d’extraordinaire touchant les sciences humaines ». Descartes ne rĂ©serve donc l’exercice du doute, la mĂ©thode du libre-examen qu’à un petit nombre d’esprits supĂ©rieurs. Est-ce Ă  dire qu’il se compte au nombre de ceux-ci ? La rĂ©ponse est embarrassante. Nul doute que comme tous les grands gĂ©nies, Descartes devait avoir conscience de sa supĂ©rioritĂ©. Mais ce qui frappe dans le propos cartĂ©sien, c’est toujours la modestie. Ainsi lit-on, qu’il se serait plutĂŽt senti participer de la seconde catĂ©gorie d’esprit si les circonstances de sa vie ne l’avaient pas mis en situation d’ĂȘtre insatisfait du savoir reçu, insatisfaction l’ayant conduit Ă  dĂ©finir une mĂ©thode dont il a expĂ©rimentĂ© par lui-mĂȘme la fĂ©conditĂ©. Sa contribution Ă  l’édifice du savoir ne vient donc pas d’une espĂšce de supĂ©rioritĂ© native, il insiste beaucoup sur le sentiment qu’il a de la mĂ©diocritĂ© de son esprit mĂ©diocre= moyen ; elle dĂ©coule de la mĂ©thode qu’il a eu la chance de mettre au point. Mais afin d’éviter l’écueil qui est celui des esprits prĂ©somptueux, et qui font qu’ils demeurent toute leur vie Ă©garĂ©s, il s’efforce de retarder le plus possible le moment de la remise en cause radicale de toutes ses croyances pour se rapprocher du moment oĂč grĂące Ă  sa mĂ©thode il sera capable de les remplacer par des connaissances vĂ©ritables. Je ne voulus point commencer Ă  rejeter tout Ă  fait aucune des opinions, qui s’étaient pu glisser autrefois en ma crĂ©ance sans y avoir Ă©tĂ© introduites par la raison, que je n’eusse auparavant employĂ© assez de temps Ă  faire le projet de l’ouvrage que j’entreprenais, et Ă  chercher la vraie mĂ©thode pour parvenir Ă  la connaissance de toutes les choses dont mon esprit serait capable ». IdĂ©e-force Le principe de la rĂ©forme cartĂ©sienne est dans une suspicion Ă  l’égard d’une confiance exclusive dans les dons de l’esprit. Cette confiance n’est pas fondĂ©e. La rĂ©fĂ©rence aux grandes Ăąmes a pour fonction de l’établir. L’expression renvoie surtout au domaine moral. Mais les choses sont analogues dans l’ordre thĂ©orique. Ceux qui peuvent aller le plus haut qu’il s’agisse des grandes vertus en matiĂšre morale ou des grandes lumiĂšres en matiĂšre intellectuelle sont sans doute les mĂȘmes que ceux qui peuvent aller le plus bas. Les vices ou les vertus des Ăąmes moyennes sont Ă©galement moyens. Par analogie, la diffĂ©rence entre ceux qui font progresser la connaissance et ceux qui ne le font pas tient Ă  ce que les uns procĂšdent mĂ©thodiquement alors que les autres non. Par prĂ©cipitation, ceux-ci s’éloignent davantage de la vraie science qu’ils croient la possĂ©der. Ainsi en est-il de ces faux savants de l’ñge scolastique. Ils ont beaucoup Ă©tudiĂ© Aristote, les PĂšres de l’Eglise, mais en ce qui concerne la science de la nature, ils en sont d’autant plus Ă©loignĂ©s qu’ils ont reçu sans examen tout ce qu’on leur a appris. B Le bilan de son Ă©ducation. 1 D’abord Descartes souligne combien il y avait en lui une soif de connaĂźtre, une curiositĂ© naturelle qu’il avait hĂąte de satisfaire car j’avais toujours un extrĂȘme dĂ©sir d’apprendre Ă  distinguer le vrai d’avec le faux pour voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie ». Il pointe l’enjeu pratique de la connaissance, son utilitĂ© pour les besoins de l’action. Il s’agit de conduire sa vie avec sagesse afin d’avoir une vie bonne et heureuse. La clartĂ© opposable Ă  obscuritĂ© et la distinction opposable Ă  confusion des idĂ©es ne sont pas visĂ©es dans une perspective simplement libĂ©rale de la connaissance, mĂȘme si cette conception grecque est aussi partagĂ©e par Descartes. La recherche de la vĂ©ritĂ© est bien, pour lui aussi une fin en soi. Mais il y a une autre tendance chez Descartes qui est particuliĂšrement affirmĂ©e ici. S’il faut voir clair, c’est d’abord qu’il faut dĂ©ployer sa vie dans toute l’excellence dont on est capable et cela passe par l’intelligence du vrai. Le bon usage du libre-arbitre suppose un jugement Ă©clairĂ© en toutes choses, Cf. Cours sur le jugement dans le chapitre la raison et le rĂ©el les vertus pratiques supposent la vertu intellectuelle. 2 Ensuite il dit sa profonde dĂ©ception Ă  l’endroit de l’enseignement qu’il a reçu alors qu’il reconnaĂźt avoir eu la chance d’étudier dans le plus grand collĂšge d’Europe, c’est-Ă -dire au collĂšge de La FlĂšche. Il prĂ©cise qu’il ne se contentait pas d’étudier les matiĂšres enseignĂ©es, il Ă©tait curieux de toutes les productions intellectuelles de son Ă©poque, mĂȘme de ce qu’on appelle aujourd’hui les sciences occultesastrologie, chiromancie, magie, graphologie etc. et qu’il appelle curieuses ». Mais, sitĂŽt que j’eus achevĂ© tout ce cours d’études, au bout duquel on a coutume d’ĂȘtre reçu au rang des doctes, je changeai entiĂšrement d’opinion. Car je me trouvais embarrassĂ© de tant de doutes et d’erreurs, qu’il me semblait n’avoir fait autre profit, en tĂąchant de m’instruire, sinon que j’avais dĂ©couvert de plus en plus mon ignorance ». Il va donc passer en revue les disciplines qu’il a Ă©tudiĂ©es, expliquant pourquoi elles n’ont pas eu l’heur de le satisfaire -Le latin et le grec sont une bonne chose mais enfin leur seul intĂ©rĂȘt est de pouvoir lire les auteurs anciens dans le texte. -Les fables Ă©veillent l’imagination enfantine mais la fantaisie est une chose, le rĂ©el en est une autre et il peut ĂȘtre pernicieux de cultiver l’imaginaire si cela doit brouiller la frontiĂšre entre le rĂȘve et la rĂ©alitĂ©. Les rĂ©cits historiques sont Ă©difiants en ce qu’ils Ă©lĂšvent l’esprit par l’exemple des exploits des grands hommes mais Ă  trop s’intĂ©resser Ă  l’étude du passĂ© on risque d’ĂȘtre ignorant de ce qui se passe dans le prĂ©sent. Or c’est au prĂ©sent qu’il faut vivre. La lecture des grands auteurs permet de converser avec des grands esprits et de se sentir membre de ce que Bayle appellera plus tard la RĂ©publique des Lettres ». L’étude de l’art oratoire essentiellement les discours de CicĂ©ron, de la poĂ©sie rend capable d’une certaine Ă©loquence mais l’excellence dans ce domaine relĂšve plus d’une certaine aisance naturelle que de l’étude de rĂšgles Cf. Pascal la vraie Ă©loquence se moque de l’éloquence. Et pour ce qui est de la vĂ©ritĂ©, il s’agit moins de persuader des esprits ignorants comme on le peut en maĂźtrisant l’art oratoire que de la concevoir clairement et distinctement. Or sur ce point la rhĂ©torique n’est d’aucun secours. -Les mathĂ©matiques font l’objet de deux jugements trĂšs diffĂ©rents. Telles qu’on les lui a enseignĂ©es, elles ne semblent guĂšre avoir d’autre intĂ©rĂȘt que d’ĂȘtre utiles Ă  la rĂ©solution de problĂšmes pratiques aux arts mĂ©caniques. Et cela ne cesse de l’étonner car s’il y a une discipline qui incarne une perfection thĂ©orique, c’est bien cette science. Descartes en fait l’éloge en tant que discipline thĂ©oriquement rigoureuse Je me plaisais surtout aux mathĂ©matiques, Ă  cause de la certitude et de l’évidence de leurs raisons ; mais je ne remarquais point encore leur vrai usage, et, pensant qu’elles ne servaient qu’aux arts mĂ©caniques, je m’étonnais de ce que, leurs fondements Ă©tant si fermes et si solides, on n’avait rien bĂąti dessus de plus relevĂ© ». Il signifie donc que manifestement la scolastique n’a pas su voir la puissance et la fĂ©conditĂ© des mathĂ©matiques. Tout le projet cartĂ©sien consistera Ă  expliciter la mĂ©thode des mathĂ©maticiens et Ă  en faire le modĂšle de toute science. Car la rĂ©ussite de la raison dans une discipline est le garant de sa rĂ©ussite dans toutes les autres. Or quelle est la rĂ©ussite des mathĂ©matiques ? C’est de procĂ©der selon un ordre prĂ©cis intuition des Ă©vidences premiĂšres et dĂ©duction Ă  partir de ces Ă©vidences. D’oĂč la rigueur de leurs raisonnements et la certitude de leurs conclusions. La rĂ©volution cartĂ©sienne consiste Ă  envisager sous le nom de science une mathĂ©matique universelle. -Les ouvrages de morale peuvent exhorter Ă  la vertu mais les grands systĂšmes philosophiques tels que celui du stoĂŻcisme sont jugĂ©s sĂ©vĂšrement. Ils Ă©lĂšvent fort haut les vertus
mais ils n’enseignent pas Ă  les connaĂźtre, et souvent ce qu’ils appellent d’un si beau nom, n’est qu’une insensibilitĂ© condamnation de l’apathie stoĂŻcienne, ou un orgueil condamnation de la thĂšse stoĂŻcienne Ă©levant le sage Ă  la hauteur d’un dieu, ou un dĂ©sespoir condamnation de la justification stoĂŻcienne du suicide, ou un parricide allusion Ă  l’anecdote de Brutus condamnant ses propres enfants Ă  mort et prĂ©sidant Ă  leur exĂ©cution. -La thĂ©ologie a certes un intĂ©rĂȘt religieux mais comme les vĂ©ritĂ©s dont elle traite dĂ©passent la lumiĂšre naturelle puisqu’elles sont rĂ©vĂ©lĂ©es, la raison est impuissante Ă  en juger. -La philosophie scolastique son contenu consistait essentiellement dans la doctrine d’Aristote interprĂ©tĂ©e par Suarez fait l’objet d’un jugement d’une extrĂȘme sĂ©vĂ©ritĂ© Elle donne le moyen de parler vraisemblablement de toutes choses, et se faire admirer des moins savants ». Descartes l’accuse donc d’ĂȘtre un bavardage stĂ©rile Ă  l’usage des ignorants. Il est Ă  la recherche d’une science absolument certaine or ce qui est certain ne se discute pas. LĂ  oĂč il y a dĂ©bat, dialectique on n’est pas sur le terrain de la science. En termes aristotĂ©liciens Cf. Cours sur la dĂ©monstration, il ne reconnaĂźt une valeur qu’au syllogisme scientifique c’est-Ă -dire Ă  la dĂ©monstration. Le syllogisme dialectique n’aboutit qu’à du vraisemblable ou du probable. Le probable n’étant pas le certain je rĂ©putais presque pour faux tout ce qui n’était que vraisemblable ». -La jurisprudence = le droit la mĂ©decine et les autres sciences font aussi l’objet d’un jugement accablant. Elles n’ont pas de valeur thĂ©orique, elles ne sont que des moyens d’obtenir des postes lucratifs et honorifiques. Or la fortune de Descartes est suffisante pour qu’il n’ait pas besoin de vivre d’un mĂ©tier lucratif et bien qu’il ne la mĂ©prise pas en cynique, la gloire ne l’attire guĂšre. Conclusion C’est pourquoi, sitĂŽt que l’ñge me permis de sortir de la sujĂ©tion de mes prĂ©cepteurs, je quittai entiĂšrement l’étude des lettres. Et me rĂ©solvant de ne chercher plus d’autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-mĂȘme, ou bien dans le grand livre du monde ; j’employai le reste de ma jeunesse Ă  voyager, Ă  voir des cours et des armĂ©es
et partout Ă  faire de telles rĂ©flexions sur les choses qui se prĂ©sentaient, que j’en puisse tirer quelque profit ». Descartes affirme ici le principe d’une rupture radicale avec la tradition scolastique. Il n’y a que deux sources lĂ©gitimes de la connaissance. D’abord la raison or l’exercice de cette facultĂ© ne dĂ©pend que de son effort personnel. Ensuite l’expĂ©rience. C’est ce Ă  quoi renvoie l’expression le grand livre du monde ». Il s’agit du rĂ©el tel qu’il est possible de l’observer. Dans la sixiĂšme partie, Descartes prĂ©cise que dĂšs qu’on avance dans la construction d’une science, c’est-Ă -dire dĂšs qu’on n’en est plus Ă  l’établissement des premiers principes et des consĂ©quences nĂ©cessaires de ceux-ci intuition et dĂ©duction le recours Ă  l’expĂ©rience est incontournable. MĂȘme je remarquais, touchant les expĂ©riences, qu’elles sont d’autant plus nĂ©cessaires qu’on est plus avancĂ© en connaissance. Car, pour le commencement, il vaut mieux ne se servir que de celles qui se prĂ©sentent d’elles-mĂȘmes Ă  nos sens, et que nous ne saurions ignorer, pourvu que nous y fassions tant soit peu de rĂ©flexion, que d’en chercher de plus rares et Ă©tudiĂ©es ». Au fond la mĂ©thode est toujours la mĂȘme. Aller du plus simple au complexe, du clair Ă  l’obscur, du facile au difficile afin d’éviter de se tromper. Commencer donc par les faits les plus aisĂ©s Ă  dĂ©couvrir avant d’en chercher de plus complexes et de plus difficiles Ă  rendre intelligibles. Cette premiĂšre partie dont le titre est ConsidĂ©rations touchant les sciences » s’achĂšve sur un jugement contrastĂ© Ă  l’endroit de l’expĂ©rience. Descartes entend par lĂ  la connaissance acquise par la pratique de la vie et par l’observation des choses. Il remarque d’abord qu’il y a sans doute beaucoup plus Ă  apprendre des savoirs pratiques que des savoirs purement spĂ©culatifs. Car les hommes sont infiniment plus enclins Ă  rectifier leurs erreurs lorsqu’ils en subissent les dommages que lorsqu’ils construisent abstraitement des systĂšmes infalsifiables par l’expĂ©rience. ManiĂšre pour lui de dĂ©noncer les subtilitĂ©s thĂ©oriques de la scolastique qui ; dit-il ironiquement ; semblent n’avoir d’autres sanctions que de flatter la vanitĂ© de ceux qui s’éloignent le plus du bon sens. Il note pour terminer que l’observation de la multiplicitĂ©, de la diversitĂ© et des contradictions des opinions et des mƓurs humaines lui a permis de se libĂ©rer de certains prĂ©jugĂ©s, par exemple comme il le dit plus haut de la tendance ethnocentrique. Il est bon de savoir quelque chose des mƓurs de divers peuples, afin de juger des nĂŽtres plus sainement, et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, ainsi qu’ont coutume de faire ceux qui n’ont rien vu ». Mais cette expĂ©rience a surtout pour bĂ©nĂ©fice de le libĂ©rer du prestige de cette mĂȘme expĂ©rience. La contingence, la particularitĂ©, la diversitĂ© de celle-ci le dĂ©tournent de ne jamais pouvoir fonder sur elle, quelque chose de certain. Descartes conclut donc cette partie sur une profession de foi rationaliste. Le fondement de la connaissance ne peut pas ĂȘtre comme l’affirment les empiristes l’expĂ©rience car celle-ci ne peut rien fonder de certain. Il faut donc se tourner du cĂŽtĂ© de la raison pour trouver quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. AprĂšs que j’eus employĂ© quelques annĂ©es Ă  Ă©tudier ainsi dans le livre du monde et Ă  tĂącher d’acquĂ©rir quelque expĂ©rience, je pris un jour la rĂ©solution d’étudier aussi en moi-mĂȘme, et d’employer toutes les forces de mon esprit Ă  choisir les chemins que je devais suivre. Ce qui me rĂ©ussit beaucoup mieux, ce me semble, que si je ne me fusse jamais Ă©loignĂ©, ni de mon pays, ni de mes livres ». II Analyse de la deuxiĂšme partie. A IdĂ©es gĂ©nĂ©rales. 1 Eloge des ouvrages tĂ©moignant de l’unitĂ© d’un plan de conception. 2 Analogie entre les plans architectural, religieux, politique et thĂ©orique. Cette analogie vise surtout Ă  Ă©tablir, d’une part que le projet de tout reconstruire sur de nouveaux fondements n’a pas de pertinence sur le plan de l’urbanisme, du religieux et du politique. Voyez qu’en matiĂšre politique, l’horreur totalitaire procĂ©dera d’un tel projet et d’autre part que le doute universel n’est pas Ă  mettre entre toutes les mains. 3 DiffĂ©rences entre les sortes d’esprit les esprits prĂ©somptueux et les esprits modestes. Voir analyse page 3 de ce cours 4 Introduction de la mĂ©thode pour bien conduire sa raison Ă  partir de diverses considĂ©rations sur les sciences abstraites ou formelles la logique et les mathĂ©matiques gĂ©omĂ©trie et algĂšbre. L’essentiel du propos consiste Ă  dire que ces sciences ont de nombreuses qualitĂ©s thĂ©oriques mais celles-ci sont tellement mĂȘlĂ©es Ă  des dĂ©veloppements confus et inutiles que ce fut cause que je pensai qu’il fallait chercher quelque autre mĂ©thode, qui, comprenant les avantages de ces trois fĂ»t exempte de leurs dĂ©fauts ». B Les rĂšgles de la mĂ©thode. Du grec methodos, le mot mĂ©thode indique l’idĂ©e d’un chemin odos vers meta. Pourquoi la nĂ©cessitĂ© de suivre un chemin balisĂ© ? Parce que Descartes, l’a soulignĂ© Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien ». Or s’il y a une science qui satisfait Ă  cette exigence, c’est la mathĂ©matique. Je me plaisais surtout aux mathĂ©matiques, Ă  cause de la certitude et de l’évidence de leurs raisons ; confesse Descartes, mais je ne remarquais point encore leur vrai usage, et pensant qu’elles ne servaient qu’aux arts mĂ©caniques, je m’étonnais de ce que, leurs fondements Ă©tant si fermes et si solides, on n’avait rien bĂąti dessus de plus relevĂ© ». Il signifie par ce propos que la scolastique n’a pas su voir la puissance et la fĂ©conditĂ© des mathĂ©matiques. Son projet va donc consister Ă  expliciter la mĂ©thode des mathĂ©maticiens et Ă  en faire le modĂšle de toute science. Car la rĂ©ussite de la raison dans une discipline est la garantie de sa rĂ©ussite dans toutes les autres et la supĂ©rioritĂ© des mathĂ©matiques tient au fait qu’elles procĂšdent selon un ordre prĂ©cis intuitions des Ă©vidences premiĂšres et dĂ©duction Ă  partir de ces Ă©vidences. D’oĂč la rigueur de leurs raisonnements et la certitude de leurs conclusions. La rĂ©volution cartĂ©sienne consiste Ă  envisager sous le nom de sciences une mathĂ©matique universelle. RĂ©flĂ©chissant sur cette rigueur, Descartes estime qu’on peut la formaliser en quatre rĂšgles seulement.. Il prĂ©cise l’intĂ©rĂȘt d’un petit nombre de principes. Ils sont faciles Ă  connaĂźtre et consĂ©quemment Ă  observer, ce dont seraient bien inspirĂ©s de se souvenir les lĂ©gislateurs sur le plan politique, car les Etats bien gouvernĂ©s ne sont pas ceux qui comme le nĂŽtre, croulent sous une inflation lĂ©gislative. Il est difficile de connaĂźtre des lois trop nombreuses et cette plĂ©thore fait toujours le jeu des dĂ©linquances diverses et variĂ©es. 1 La rĂšgle de l’évidence. La premiĂšre est de ne rien recevoir sans examen et de n’admettre comme vrai que ce qui rĂ©siste au doute. Rien n’est moins naturel Ă  l’esprit que ce souci car nous avons tous Ă©tĂ© enfants avant que d’ĂȘtre hommes, et il nous a fallu longtemps ĂȘtre gouvernĂ©s par nos appĂ©tits et nos prĂ©cepteurs ». Aussi avons-nous reçu quantitĂ© de fausses opinions pour vĂ©ritables, et sans prendre la peine d’interroger la valeur de vĂ©ritĂ© de ces opinions, nous fondons sur elles quantitĂ© de raisonnements ou de jugements qui ne peuvent qu’ĂȘtre erronĂ©s. VoilĂ  pourquoi il convient de se dĂ©faire de toutes ces opinions et d’éviter les deux pĂ©rils qui menacent l’esprit dans sa recherche de la vĂ©ritĂ©. D’une part la prĂ©vention, d’autre part la prĂ©cipitation. Etre prĂ©venu consiste Ă  avoir des prĂ©jugĂ©s, Ă  opiner au lieu de se donner la peine de discriminer le vrai du faux. Platon a pointĂ©, dans l’allĂ©gorie de la caverne la souverainetĂ© des opinions et la difficultĂ© du chemin permettant de s’affranchir de leur prestige. Descartes dĂ©cline ici la mĂȘme leçon. Tant qu’on admet sans examen des Ă©noncĂ©s et qu’on fonde sur eux des affirmations, celles-ci n’ont aucune valeur thĂ©orique. Il faut se tenir en garde contre l’apparence de vĂ©ritĂ© du prĂ©jugĂ© et n’accepter comme principe du raisonnement que ce dont il est impossible de douter. Ce qui suppose de prendre le temps d’examiner et donc d’éviter la prĂ©cipitation. Celle-ci consiste Ă  aller trop vite, Ă  ĂȘtre trop peu scrupuleux sur les conditions de la validitĂ© rationnelle. Car seul peut ĂȘtre reconnu comme vrai ce qui se prĂ©senterait si clairement et si distinctement Ă  mon esprit que je n’eusse aucune occasion de le mettre en doute ». Le philosophe donne ici les critĂšres de l’idĂ©e vraie dont le modĂšle lui a Ă©tĂ© fourni par le cogito. C’est l’idĂ©e claire et distincte, l’idĂ©e dont l’esprit ne peut pas plus douter qu’il ne peut douter de lui-mĂȘme. Sa vĂ©ritĂ© saute aux yeux, autrement dit elle est Ă©vidente. L’évidence qui, seule peut fonder la certitude, est la propriĂ©tĂ© intrinsĂšque d’une idĂ©e s’imposant Ă  l’esprit comme vraie de telle sorte qu’il ne peut lui refuser son adhĂ©sion. Ce qui lui confĂšre cette force est sa clartĂ© et sa distinction. La clartĂ© est le contraire de l’obscuritĂ©. L’idĂ©e claire est l’idĂ©e directement prĂ©sente Ă  une pensĂ©e attentive. Elle est, commente Gilson, l’impression que produit la perception directe de l’idĂ©e elle-mĂȘme lorsqu’elle est immĂ©diatement prĂ©sente Ă  l’entendement [
]. Une idĂ©e est obscure lorsqu’elle se rĂ©duit au souvenir que nous avons d’en avoir jadis perçu le contenu ; plus obscur encore, si ce souvenir n’est en rĂ©alitĂ© qu’un faux souvenir ». La distinction est le contraire de la confusion. C’est l’idĂ©e suffisamment prĂ©cise pour n’ĂȘtre confondue avec aucune autre. Une idĂ©e est confuse dans la mesure oĂč la perception de son contenu se mĂ©lange Ă  d’autres idĂ©es obscurĂ©ment perçues. Une idĂ©e ne peut donc ĂȘtre distincte sans ĂȘtre claire ; une idĂ©e qui ne contient rien que de clair est par lĂ  mĂȘme distincte ; mais une idĂ©e claire peut se mĂ©langer d’élĂ©ments qui ne le sont pas, comme lorsque nous composons l’idĂ©e d’union de l’ñme et du corps avec les idĂ©es claires d’ñme et de corps ». Gilson. L’idĂ©e claire et distincte ou idĂ©e Ă©vidente est saisie dans un acte d’intuition rationnelle. Elle seule permet de sortir du doute et de dĂ©ployer Ă  partir de son Ă©vidence les longues chaĂźnes de raison du discours. 2 La rĂšgle de l’analyse. Lorsqu’on a un problĂšme Ă  rĂ©soudre, il convient de rĂ©duire la difficultĂ© en dĂ©composant mentalement un tout en ses Ă©lĂ©ments constituants s’il s’agit d’une chose matĂ©rielle ou une idĂ©e complexe en idĂ©es plus simples. Il y a lĂ  une dĂ©marche fondamentale de la pensĂ©e qui ne peut faire la lumiĂšre sur quoi que ce soir qu’en divisant, en dĂ©composant pour parvenir aux idĂ©es ou aux Ă©lĂ©ments simples. 3 La rĂšgle de la synthĂšse. Pour construire un savoir selon un ordre rigoureux, il faut donc partir des Ă©lĂ©ments simples qu’on a dĂ©couverts par analyse et qui, en dernier ressort sont saisis intuitivement pour dĂ©duire de ce simple le complexe. Comme l’écrit Gilson Une idĂ©e est dite plus connue, ou plus aisĂ©e Ă  connaĂźtre qu’une autre, lorsqu’elle lui est antĂ©rieure dans l’ordre de la dĂ©duction. A ce titre, elle est aussi plus Ă©vidente, puisqu’on peut la connaĂźtre sans la suivante, mais non pas la suivante sans elle, et elle est par lĂ  mĂȘme plus certaine, puisque Ă©tant antĂ©rieure selon l’ordre de la dĂ©duction, elle se rattache au premier principe et participe Ă  son Ă©vidence de maniĂšre plus immĂ©diate ». Pour les problĂšmes scientifiques, l’ordre entre les idĂ©es est imposĂ© par la nature mĂȘme, puisque l’esprit peut le dĂ©couvrir mais ce n’est pas lui qui le met dans les choses. Il y a lĂ  clairement l’expression d’une option rĂ©aliste en matiĂšre de thĂ©orie de la connaissance. Mais il y a des problĂšmes qui portent sur des objets qui ne sont pas naturels mais artificiels. Par exemple le dĂ©cryptage d’une Ă©criture. Dans ce cas les Ă©lĂ©ments ne se prĂ©cĂšdent point naturellement, dit le texte. Il convient donc que l’esprit invente l’ordre Ă  suivre pour trouver les solutions plutĂŽt que de procĂ©der au hasard. 4 La rĂšgle du dĂ©nombrement. Il s’agit de s’assurer que dans le raisonnement on n’a rien oubliĂ©. Cf. Gilson L’évidence nous garantit la vĂ©ritĂ© de chacun des jugements que nous portons. Premier prĂ©cepte ; mais elle ne peut nous garantir la vĂ©ritĂ© de ces longues chaĂźnes dĂ©ductives, telles que sont d’ordinaire les dĂ©monstrations. Le dĂ©nombrement ou Ă©numĂ©ration consiste Ă  parcourir la suite de ces jugements par un mouvement continu de la pensĂ©e qui, s’il devient assez rapide, Ă©quivaut pratiquement Ă  une intuition. Les dĂ©nombrements ne sont valables que s’ils respectent l’ordre requis par le troisiĂšme prĂ©cepte, et s’ils sont suffisants c’est-Ă -dire conçus de maniĂšre Ă  ne laisser Ă©chapper aucun Ă©lĂ©ment de la dĂ©duction ». III Analyse de la troisiĂšme partie. Comme tout grand philosophe, Descartes a toujours joint le souci pratique au souci thĂ©orique. TrĂšs tĂŽt, il a la profonde conviction qu’ils se rejoignent dans la recherche des principes et qu’à l’égal d’une science rationnellement construite, on doit pouvoir Ă©laborer une morale rationnelle. Un rĂȘve fait dans la nuit du 10 au 11 novembre 1619 est Ă  cet Ă©gard, Ă©loquent. Le jeune homme voit, symbolisĂ©s par un dictionnaire et un recueil de poĂšmes latins toutes les sciences ramassĂ©es ensemble » et la philosophie et la sagesse jointes ensemble ». Le dictionnaire reprĂ©sente le savoir, le recueil de poĂšmes la morale. Bien plus tard, en 1647, dans la lettre prĂ©face de l’édition française des Principes de la philosophie il rĂ©affirmera l’idĂ©e que la philosophie est une et qu’elle inclut la science et la sagesse. Ainsi toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la mĂ©taphysique, le tronc la physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences qui se rĂ©duisent Ă  trois principales, Ă  savoir la mĂ©decine, la mĂ©canique et la morale ; j’entends la plus haute et la plus parfaite morale, qui prĂ©supposant une entiĂšre connaissance des autres sciences, est le dernier degrĂ© de la sagesse ». En 1637, cependant, Ă  l’époque du Discours de la mĂ©thode, la science n’est pas Ă©laborĂ©e. Descartes est thĂ©oriquement, en situation de doute. Il a dĂ©construit les savoirs antĂ©rieurs en pointant leur caractĂšre douteux, il n’a pas encore reconstruit l’édifice des connaissances sur les principes qu’il s’est donnĂ©s et plus fondamentalement, la science Ɠuvre collective, ne peut s’élaborer que trĂšs lentement, Ă  une Ă©chelle de temps sans commune mesure avec le temps individuel. Or il remarque que, s’il est possible de suspendre son jugement sur le plan spĂ©culatif, il n’en est pas de mĂȘme sur le plan pratique. Vivre c’est agir et l’action s’accommode mal des hĂ©sitations, de l’irrĂ©solution. Le prix Ă  payer pour des erreurs de jugement en matiĂšre de conduite est, par ailleurs trĂšs Ă©levĂ© contrariĂ©tĂ©s, soucis, troubles de l’ñme, ennuis de tous ordres. Tout cela n’est pas compatible avec la tĂąche que le philosophe s’est assignĂ©. Il veut vaquer commodĂ©ment Ă  la recherche de la vĂ©ritĂ©. Aussi afin que je ne demeurasse point irrĂ©solu en mes actions pendant que la raison m’obligerait de l’ĂȘtre en mes jugements et que je ne laissasse pas de vivre dĂšs lors le plus heureusement que je pourrais, je me formai une morale par provision qui ne consistait qu’en trois ou quatre maximes dont je veux bien vous faire part » Discours III Partie. La morale par provision » ou morale provisoire est donc un ensemble de principes que Descartes dĂ©finit pour conduire sa vie avec assurance et tranquillitĂ©. Dans la prĂ©face des Principes de la philosophie, il dit une morale imparfaite qu’on peut suivre par provision =en attendant pendant qu’on n’en sait point encore de meilleure ». L’enjeu de la morale provisoire est donc de vivre le plus heureusement possible et de vaquer en paix Ă  la recherche de la vĂ©ritĂ©. 1° PremiĂšre maxime La premiĂšre Ă©tait d’obĂ©ir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grĂące d’ĂȘtre instruit dĂšs mon enfance, et me gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions les plus modĂ©rĂ©es, et les plus Ă©loignĂ©es de l’excĂšs, qui fussent communĂ©ment reçues en pratique par les mieux sensĂ©s de ceux avec lesquels j’aurais Ă  vivre ». On a l’impression que Descartes prĂ©conise ici un conformisme Ă©tonnant pour un homme faisant de la raison, la seule autoritĂ© en matiĂšre de jugement. Sans doute, dans l’état actuel des choses, la raison n’a-t-elle pas la lumiĂšre pour ĂȘtre en mesure d’ĂȘtre la seule instance lĂ©gislatrice, mais plus fondamentalement il faut comprendre que dans le domaine politique et religieux, la raison ne peut pas et ne pourra jamais ĂȘtre la seule mesure des choses. Pourquoi ? Pour la religion, c’est facile Ă  saisir. Celle-ci repose, dans le cas du christianisme, la religion de Descartes sur la RĂ©vĂ©lation. C’est dire que la vĂ©ritĂ© religieuse ne relĂšve pas de la lumiĂšre naturelle la raison mais d’une lumiĂšre surnaturelle la foi. Pour les lois civiles et les coutumes il convient de se souvenir que ce sont les hasards de notre naissance qui nous ont fait membre d’un groupe et qu’une collectivitĂ© n’est pas un monde de purs esprits. Elle a Ă©tĂ© façonnĂ©e par les contingences historiques et ce que l’histoire a irrationnellement produit a une inertie relativement rĂ©tive aux exigences de la raison. L’oubli de cette vĂ©ritĂ© par les rĂ©formateurs ou les rĂ©volutionnaires est souvent la cause de leurs Ă©checs. Ces grands corps sont trop malaisĂ©s Ă  relever, Ă©tant abattus, ou mĂȘme Ă  retenir, Ă©tant Ă©branlĂ©s, et leurs chutes ne peuvent ĂȘtre que trĂšs rudes. Puis, leurs imperfections, s’ils en ont, comme la seule diversitĂ© qui est entre eux suffit pour assurer que plusieurs en ont, l’usage les a sans doute fort adoucies ; et mĂȘme qu’il en a Ă©vitĂ© ou corrigĂ© insensiblement quantitĂ©, auxquelles on ne saurait si bien pourvoir par prudence. Et enfin, elles sont quasi toujours plus supportables que ne serait leur changement en mĂȘme façon que les grands chemins qui tournoient entre des montagnes, deviennent peu Ă  peu si unis et si commodes, Ă  force d’ĂȘtre frĂ©quentĂ©s, qu’il est beaucoup meilleur de les suivre, que d’entreprendre d’aller plus droit, en grimpant au-dessus de rochers, et descendant jusques au bas des prĂ©cipices ».Discours de la mĂ©thodeII partie. Il y a dans ces remarques, une assez bonne indication de la prudence de Descartes Ă  l’égard de la politique. Les conventions sociales, les mentalitĂ©s, ne se rĂ©forment pas aussi facilement que ses propres opinions, aussi, puisqu’il faut vivre en paix avec les autres pour ne pas compromettre sa tranquillitĂ©, convient-il dans sa conduite extĂ©rieure, de se conformer aux lois et aux usages. Cela n’engage pas le jugement c’est-Ă -dire le for intĂ©rieur et pour toutes les actions qui ne sont pas prescrites par la loi et la coutume, il est sage de les rĂ©gler sur celles des hommes les plus sensĂ©s avec lesquels j’aurais Ă  vivre ». Descartes Ă©nonce ici un principe de modĂ©ration ayant deux justifications Ă  dĂ©faut de connaĂźtre la vĂ©ritĂ©, on a moins de chance de se tromper en suivant les opinions Ă©loignĂ©es des extrĂȘmes car tout excĂšs a coutume d’ĂȘtre mauvais » et si on se trompe, on se dĂ©tourne moins du vrai chemin » en Ă©tant modĂ©rĂ© qu’en Ă©tant extrĂ©miste. 2° DeuxiĂšme maxime Ma seconde maxime Ă©tait d’ĂȘtre le plus ferme et le plus rĂ©solu en mes actions que je pourrais, et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses, lorsque je m’y serais une fois dĂ©terminĂ©, que si elles eussent Ă©tĂ© trĂšs assurĂ©es ». AprĂšs la modĂ©ration, Descartes prescrit la rĂ©solution. Certes les nĂ©cessitĂ©s de l’action fondent l’obligation de prendre parti, alors que l’entendement ne sait pas avec certitude quel est le choix le meilleur, mais mĂȘme si l’option choisie reste douteuse, l’important est de se tenir fermement Ă  sa dĂ©cision. Il ne s’agit pas pour le philosophe de cautionner une attitude obstinĂ©e et opiniĂątre qui persĂ©vĂ©rerait dans l’erreur stupidement, mais de comprendre que la rĂ©solution nous empĂȘche de tourner en rond et est en elle-mĂȘme une solution aux incertitudes de l’action. Comme souvent Descartes recourt Ă  une image pour faire entendre sa pensĂ©e. L’image de la forĂȘt est la mĂ©taphore de l’obscuritĂ© et de la complexitĂ© du monde dans lequel s’insĂšre notre action. Quel chemin devons-nous choisir dans toutes les occurrences de la vie ? Nous ressemblons tous au voyageur Ă©garĂ© dans une forĂȘt. La raison ne sait pas quelle est toujours la meilleure voie Ă  suivre l’homme n’a pas une science infinie, pour connaĂźtre parfaitement tous les biens dont il arrive qu’on doit faire choix dans les diverses rencontres de la vie » Lettre Ă  Elisabeth. 6 octobre 1645 mais elle peut dire avec certitude qu’un voyageur Ă©garĂ© dans une forĂȘt, changeant sans cesse de direction pour se tirer d’affaire ne trouvera jamais une issue sauf hasard heureux. Tandis que celui, qui comme le prĂ©cĂ©dent ignore oĂč est le bon chemin mais se tient Ă  celui qu’il a dĂ©cidĂ© d’emprunter a bien des chances de finir par sortir de la forĂȘt, quand bien mĂȘme le chemin choisi serait le plus long. Descartes prĂ©cise que cette rĂšgle a l’avantage de le dĂ©livrer de tous les repentirs et remords qui ont coutume d’agiter les consciences de ces esprits faibles et chancelants, qui se laissent aller inconstamment Ă  pratiquer, comme bonnes, les choses qu’ils jugent aprĂšs ĂȘtre trĂšs mauvaises ». 3° TroisiĂšme maxime Ma troisiĂšme maxime Ă©tait de tĂącher toujours Ă  me vaincre que la fortune, et Ă  changer mes dĂ©sirs que l’ordre du monde ; et gĂ©nĂ©ralement de m’accoutumer Ă  croire qu’il n’y a rien qui soit entiĂšrement en notre pouvoir, que nos pensĂ©es, en sorte qu’aprĂšs que nous avons fait notre mieux, touchant les choses qui nous sont extĂ©rieures, tout ce qui manque de nous rĂ©ussir est, au regard de nous, absolument impossible ». Maxime d'inspiration stoĂŻcienne. Cf. dissertation vaut-il mieux changer ses dĂ©sirs que l'ordre du monde ? Son enjeu est de se rendre content ». Le cartĂ©sianisme est comme les morales antiques un eudĂ©monisme. Le souverain bien de l'existence humaine est le bonheur, mais il ne faut pas attendre qu'il nous Ă©choit comme un don du ciel Cf. Ă©tymologie du mot, il faut travailler Ă  en promouvoir les conditions. C'est d'autant plus nĂ©cessaire qu'il n'y a pas accord entre le dĂ©sir et le rĂ©el, entre les aspirations humaines et l'ordre des choses. Les hommes dĂ©sirent vivre en paix mais ils ont parfois Ă  subir les horreurs de la guerre, ils dĂ©sirent ĂȘtre aimĂ©s mais ils sont confrontĂ©s Ă  l'Ă©preuve du dĂ©samour, ou de la solitude, ils souhaitent jouir d'une bonne santĂ© mais il leur arrive de tomber malade. D'oĂč l'expĂ©rience la plus communĂ©ment partagĂ©e du malheur et du dĂ©sespoir. Or la souffrance, le dĂ©sespoir sont des maux qu'il faut absolument se donner les moyens de surmonter. Tels sont les prĂ©supposĂ©s de cette maxime. La question est de savoir comment. Descartes prĂ©conise la solution stoĂŻcienne. Il s'agit d'accorder le dĂ©sir et le rĂ©el soit, si cela est possible, par la transformation du rĂ©el, soit, si cela n'est pas possible, par la transformation du dĂ©sir. Il convient de ne pas tracer a priori la frontiĂšre entre ce qui dĂ©pend de soi et ce qui n'en dĂ©pend pas. L'impuissance humaine ne s'apprĂ©cie, dans de nombreuses situations, qu'aprĂšs avoir essayĂ© d'intervenir sur l'extĂ©rioritĂ©. Nous avons un pouvoir partiel sur elle si bien qu'on ne saura ce qui nous est absolument impossible » qu' aprĂšs avoir fait notre mieux touchant les choses qui nous sont extĂ©rieures ». Il ne s'agit ni de renoncer avant d'avoir essayĂ© ni de persĂ©vĂ©rer en prĂ©sence de la rĂ©sistance des choses c'est-Ă -dire de l'adversitĂ©. Une autre voie de salut est alors possible car sur la scĂšne intĂ©rieure je dispose d'un pouvoir absolu. Je suis maĂźtre de mes reprĂ©sentations il n'y a rien qui soit entiĂšrement en notre pouvoir que nos pensĂ©es » Ă©crit Descartes, et donc de mes dĂ©sirs en tant qu'ils impliquent la reprĂ©sentation. Si, faisant usage de mon entendement facultĂ© de comprendre je prends conscience que l'objet de mon dĂ©sir est absolument inaccessible pour moi par exemple, je n'ai pas les moyens intellectuels de rĂ©ussir polytechnique, je n'ai pas la capacitĂ© physique de devenir champion du monde dans tel sport, je n'ai pas le pouvoir de ressusciter les morts, je me mets en situation de transformer mon dĂ©sir en le dĂ©tournant de ce qui est impossible. Cet effort suppose le passage du plan du dĂ©sir Ă  celui de la volontĂ©. On peut dĂ©sirer l'impossible car dans sa spontanĂ©itĂ© le dĂ©sir ignore la loi du rĂ©el, mais on ne peut pas le vouloir. Car notre volontĂ© ne se portant naturellement Ă  dĂ©sirer que les choses que notre entendement lui reprĂ©sente en quelque façon comme possibles [...]» dit le texte. Par un effort de luciditĂ© je m'affranchis donc des dĂ©sirs me condamnant Ă  l'Ă©chec et au malheur et je me dispose favorablement Ă  l'Ă©gard de ce sur quoi je n'ai aucun pouvoir. Je conquiers ainsi la paix de l'Ăąme par un travail de moi sur moi me rendant invulnĂ©rable aux coups du sort. La mauvaise fortune ne peut rien sur celui qui se dispose ainsi Ă  son Ă©gard mais il va de soi que cette attitude requiert des efforts D'abord un effort de juste apprĂ©ciation des choses. Pour aligner son vouloir sur son pouvoir, il faut ĂȘtre capable de se faire une idĂ©e adĂ©quate de ses possibilitĂ©s et de la rĂ©sistance des choses. Cela suppose de ne pas avoir l'esprit aveuglĂ© par ses passions. Ensuite une volontĂ© de rester maĂźtre de sa vie. Ce souci n'est pas la chose du monde la mieux partagĂ©e. Les hommes prĂ©fĂšrent d'ordinaire s'abandonner Ă  la spontanĂ©itĂ© de leurs dĂ©sirs. D'oĂč le caractĂšre pathĂ©tique de la plupart des existences. Elles ne sont heureuses ou malheureuses que selon ce qui leur arrive est favorable ou dĂ©favorable. Le sage veut se gouverner et soustraire sa vie aux caprices de la fortune. Il veut ĂȘtre au principe de son bonheur et de sa libertĂ©. * Descartes substitue l'idĂ©e de la Providence divine Ă  celle de la fortune ou hasard dans les Passions de l' 146 1649. Tout est conduit par la Providence divine, dont le dĂ©cret Ă©ternel est tellement infaillible et immuable, qu'exceptĂ© les choses que ce mĂȘme dĂ©cret a voulu dĂ©pendre de notre libre arbitre, nous devons penser qu'Ă  notre Ă©gard il n'arrive rien qui ne soit nĂ©cessaire et comme fatal, en sorte que nous ne pouvons sans erreur dĂ©sirer qu'il arrive d'autre façon ». Conclusion Descartes avoue que les trois maximes prĂ©cĂ©dentes n’étaient fondĂ©es que sur le dessein que j’avais de continuer Ă  m’instruire ». ManiĂšre de dire que le doute et la morale provisoire ne sont qu’une Ă©tape. LĂ  est la grande diffĂ©rence du doute cartĂ©sien et du doute sceptique. Les sceptiques ne sortent pas du doute et ne sont jamais rĂ©solus dans l’action ils doutent pour douter dit Descartes alors que l’enjeu du doute cartĂ©sien est d’ĂȘtre dĂ©passĂ© et il n’exclut pas la ferme rĂ©solution. Il n’est qu’un moyen de parvenir Ă  la connaissance vraie, fondement d’une action Ă©clairĂ©e. Car Descartes ne cesse de rappeler que le bon exercice de la volontĂ© ou du libre arbitre est tributaire des lumiĂšres de l’entendement. Notre volontĂ© ne se portant Ă  suivre ni Ă  fuir aucune chose, que selon que notre entendement la lui reprĂ©sente bonne ou mauvaise, il suffit de bien juger pour bien faire, et de juger le mieux qu’on puisse, pour faire aussi tout son mieux, c’est-Ă -dire pour acquĂ©rir toutes les vertus ». Il y a lĂ  l’énoncĂ© d’un intellectualisme moral. Rien n’est plus important que la luciditĂ© et la rectitude du jugement. Souvenons-nous de la dĂ©finition de la vertu de gĂ©nĂ©rositĂ©. Ne jamais manquer de volontĂ© pour entreprendre et exĂ©cuter toutes les choses qu’il jugera ĂȘtre les meilleures ». Descartes fait sienne la conception de l’Ecole d’aprĂšs laquelle tout pĂ©cheur est un ignorant » omnis peccans est ignorans. Le choix du mal procĂšde d’une erreur sur le bien. On pense bien sĂ»r Ă  l’affirmation socratique la vertu est science, la mĂ©chancetĂ© est ignorance ». On pense aussi Ă  Pascal Travaillons Ă  bien penser pour ĂȘtre juste ». IV Analyse de la quatriĂšme partie Cette partie contient un rĂ©sumĂ© trĂšs sommaire des MĂ©ditations mĂ©taphysiques. Descartes prĂ©vient d’emblĂ©e que l’objet la mĂ©taphysique c’est-Ă -dire la connaissance des premiĂšres causes et des premiers principes et la nature de la dĂ©marche une mĂ©ditation peuvent rebuter un certain nombre d’esprits. Tout ce qu’il va dire est fort Ă©loignĂ© de ce que les hommes pensent communĂ©ment mais on n’est plus ici sur le plan pratique oĂč l’on peut se contenter de suivre les opinions communĂ©ment admises. Le souci est purement thĂ©orique et Descartes est Ă  la recherche d’une vĂ©ritĂ© absolument certaine. Il lui faut donc rejeter comme faux tout ce en quoi il remarquera le moindre caractĂšre douteux. -Etapes du raisonnement conduisant Ă  l’évidence du cogito 1 Remise en cause des certitudes sensibles. Justification ? Nous faisons l’expĂ©rience que les sens nous trompent parfois. 2 Remise en cause des certitudes rationnelles. Justification ? L’expĂ©rience montre que les hommes se trompent parfois lorsqu’ils raisonnent. On sait que les MĂ©ditations mĂ©taphysiques ajoutent l’argument du malin gĂ©nie ». Descartes ne donne pas dans le Discours une forme hyperbolique Ă  son doute car cet ouvrage, Ă©crit en langue vulgaire s’adresse Ă  tous les esprits et il est imprudent de mettre dans n’importe quelles mains un instrument aussi dangereux que le doute universel. 3 Argument du rĂȘve. Comment distinguer le rĂȘve de la rĂ©alitĂ© puisqu’il nous arrive de voir en rĂȘve ce que nous dĂ©couvrons n’ĂȘtre pas la rĂ©alitĂ© lorsque nous nous rĂ©veillons ? Argument d’une grande profondeur, signifiant qu’il n’y a pas de critĂšres dĂ©cisifs de distinction tant que nous nous en tenons aux impressions sensibles. Certes la clartĂ© et la cohĂ©rence des images diurnes sont d’ordinaire suffisantes pour distinguer le rĂȘve de la rĂ©alitĂ© mais il arrive que la frontiĂšre se brouille lorsque les images du rĂȘve sont trĂšs vives cauchemar par exemple et si nous rĂȘvions chaque nuit en continuitĂ© avec le rĂȘve de la nuit prĂ©cĂ©dente nous ne saurions plus oĂč est le rĂȘve, oĂč est la rĂ©alitĂ©. Ce qui nous sauve, c’est l’incohĂ©rence, la discontinuitĂ© des images oniriques. Mais ce n’est pas lĂ  un fondement suffisant d’une certitude absolue. 4 Pour toutes ces raisons, Descartes dĂ©cide de rĂ©voquer en doute aussi bien les certitudes sensibles que les certitudes rationnelles. Notez l’expression Je me rĂ©solus de feindre que
 ». Le doute cartĂ©sien est un doute de mĂ©thode, non un doute Ă©prouvĂ© comme c’est le cas des sceptiques, qui confrontĂ©s Ă  la contradiction des opinions, Ă  l’impuissance de la raison Ă  dĂ©montrer de maniĂšre absolue les Ă©noncĂ©s renoncent Ă  admettre quoi que ce soit comme vrai. Cf. Cours sur la vĂ©ritĂ©. Le dĂ©veloppement sur le scepticisme. 5 C’est d’ailleurs au moment oĂč il a fait le vide que Descartes dĂ©couvre qu’il peut douter de tout sauf de lui-mĂȘme en tant qu’il doute. Pour penser, il faut ĂȘtre, je pense, donc je suis ». La force de cet argument, dirigĂ© dĂ©jĂ  par St Augustin contre les sceptiques, remarque Gilson, tient prĂ©cisĂ©ment Ă  ce que, mĂȘme en leur accordant toutes leurs hypothĂšses, la vĂ©ritĂ© de sa conclusion reste inĂ©branlable. C’est au moment oĂč l’esprit accumule les raisons de douter les plus excessives qu’il constate que pour douter, il faut ĂȘtre ». 6 Le sens du cogito dĂ©couverte d’une existence et d’une essence. Cf. Cours. 7 Le cogito est la premiĂšre vĂ©ritĂ© pour celui qui, comme le requiert la mĂ©thode, pense avec ordre. C’est donc nĂ©cessairement cette vĂ©ritĂ© qu’il faut examiner pour dĂ©finir les critĂšres de l’idĂ©e vraie. Quels sont ses caractĂšres ? Elle est absolument claire et distincte. La clartĂ© et la distinction sont donc les caractĂšres intrinsĂšques de l’idĂ©e vraie ou idĂ©e Ă©vidente. Tel est le fondement de la connaissance car il va de soi que l’évidence des vĂ©ritĂ©s mathĂ©matiques qui est donnĂ©e dans une intuition rationnelle suppose Ă  titre de principe mĂ©taphysique, cette premiĂšre Ă©vidence par laquelle l’esprit a l’intuition de sa propre existence. V Analyse d’un passage de la cinquiĂšme partie. Et je m’étais ici particuliĂšrement arrĂȘtĂ© Ă  faire voir que, s’il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extĂ©rieure d’un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n’aurions aucun moyen pour reconnaĂźtre qu’elles ne seraient pas en tout de mĂȘme nature que ces animaux; au lieu que, s’il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens trĂšs certains pour reconnaĂźtre qu’elles ne seraient point pour cela de vrais hommes dont le premier est que jamais elles ne pourraient user de paroles ni d’autres signes en les composant, comme nous faisons pour dĂ©clarer aux autres nos pensĂ©es car on peut bien concevoir qu’une machine soit tellement faite qu’elle profĂšre des paroles, et mĂȘme qu’elle en profĂšre quelques-unes Ă  propos des actions corporelles qui causeront quelque changement en ses organes, comme si on la touche en quelque endroit, qu’elle demande ce qu’on lui veut dire; si en un autre, qu’elle crie qu’on lui fait mal, et choses semblables; mais non pas qu’elle les arrange diversement pour rĂ©pondre au sens de tout ce qui se dira en sa prĂ©sence, ainsi que 1es hommes les plus hĂ©bĂ©tĂ©s peuvent faire et le second est que, bien qu’elles fissent plusieurs choses aussi bien ou peut-ĂȘtre mieux qu’aucun de nous, elles manqueraient infailliblement en quelques autres, par lesquelles on dĂ©couvrirait qu’elles n’agiraient pas par connaissance, mais seulement par la disposition de leurs organes car, au lieu que la raison’ est un instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontres, ces organes ont besoin de quelque particuliĂšre disposition pour chaque action particuliĂšre; d’oĂč vient qu’il est moralement impossible qu’il y en ait assez de divers en une machine pour la faire agir en toutes les occurrences de la vie de mĂȘme façon que notre raison nous fait agir. Or, par ces deux mĂȘmes moyens on peut aussi connaĂźtre la diffĂ©rence qui est entre les hommes et les bĂȘtes. Car c’est une chose bien remarquable qu’il n’y a point d’hommes si hĂ©bĂ©tĂ©s et si stupides, sans en excepter mĂȘme les insensĂ©s, qu’ils ne soient capables d’arranger ensemble diverses paroles, et d’en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensĂ©es; et qu’au contraire il n’y a point d’autre animal tant parfait et tant heureusement nĂ© qu’il puisse ĂȘtre, qui fasse le semblable. Ce qui n’arrive pas de ce qu’ils ont faute d’organes car on voit que les pies et les perroquets peuvent profĂ©rer des paroles ainsi que nous, et toutefois ne peuvent parler ainsi que nous, c’est-Ă -dire en tĂ©moignant qu’ils pensent ce qu’ils disent; au lieu que les hommes qui Ă©tant nĂ©s sourds et muets sont privĂ©s des organes qui servent aux autres pour parler, autant ou plus que les bĂȘtes, ont coutume d’inventer d’eux-mĂȘmes quelques signes, par lesquels ils se font entendre Ă  ceux qui Ă©tant ordinairement avec eux ont loisir d’apprendre leur langue. Et ceci ne tĂ©moigne pas seulement que les bĂȘtes ont moins de raison que les hommes, mais qu’elles n’en ont point du tout car on voit qu’il n’en faut que fort peu pour savoir parler; et d’autant qu’on remarque de l’inĂ©galitĂ© entre les animaux d’une mĂȘme espĂšce, aussi bien qu’entre les hommes, et que les uns sont plus aisĂ©s Ă  dresser que les autres, il n’est pas croyable qu’un singe ou un perroquet qui serait des plus parfaits de son espĂšce n’égalĂąt en cela un enfant des plus stupides, ou du moins un enfant qui aurait le cerveau troublĂ©, si leur Ăąme n’était d’une nature toute diffĂ©rente de la nĂŽtre. Et on ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels qui tĂ©moignent les passions, et peuvent ĂȘtre imitĂ©s par des machines aussi bien que par les animaux; ni penser, comme quelques Anciens, que les bĂȘtes parlent, bien que nous n’entendions pas leur langage. Car, s’il Ă©tait vrai, puisqu’elles ont plusieurs organes qui se rapportent aux nĂŽtres, elles pourraient aussi bien se faire entendre Ă  nous qu’à leurs semblables. C’est aussi une chose fort remarquable que, bien qu’il y ait plusieurs animaux qui tĂ©moignent plus d’industrie que nous en quelques-unes de leurs actions, on voit toutefois que les mĂȘmes n’en tĂ©moignent point du tout en beaucoup d’autres de façon que ce qu’ils font mieux que nous ne prouve pas qu’ils ont de l’esprit, car Ă  ce compte ils en auraient plus qu’aucun de nous et feraient mieux en toute autre chose; mais plutĂŽt qu’ils n’en ont point, et que c’est la nature qui agit en eux selon la disposition de leurs organes ainsi qu’on voit qu’une horloge, qui n’est composĂ©e que de roues et de ressorts, peut compter les heures et mesurer le temps plus justement que nous avec toute notre prudence ». ProblĂ©matique de ce texte Est-il vrai, comme l’affirme Montaigne qu’il se trouve plus de diffĂ©rence de tel homme Ă  tel homme que de tel animal Ă  tel homme » ? Essais Livre II ; 12. Descartes affronte cette question dans ce texte dont l’enjeu est de dĂ©noncer le plus grand prĂ©jugĂ© de notre enfance qui est de croire que les bĂȘtes pensent ». Lettre Ă  /1649. Descartes va Ă©tablir qu’il existe plus de diffĂ©rence d’homme Ă  bĂȘte que d’homme Ă  homme car la premiĂšre est une diffĂ©rence de nature tandis que la seconde est une diffĂ©rence de degrĂ©. Pour l’établir, Descartes propose un moyen terme celui de la machine. Ce qui le conduit Ă  dire qu’on ne pourrait distinguer une machine ayant la ressemblance d’un singe, du vrai singe tandis que s’il s’agissait d’une machine ayant la ressemblance d’un homme, on aurait deux moyens pour reconnaĂźtre qu’on n’a pas affaire Ă  un vrai homme. Analyse -Il convient d’abord d’expliciter le sens du recours cartĂ©sien Ă  l’idĂ©e de machine et cela s’éclaire si l’on prĂ©cise que cette partie est consacrĂ©e aux problĂšmes de physique. Or la distinction opĂ©rĂ©e dans la partie prĂ©cĂ©dente de la substance pensante et de la substance Ă©tendue implique que tout s’explique dans la nature sans faire appel Ă  d’autres principes que l’étendue gĂ©omĂ©trique et les lois du mouvement des corps. Un corps Ă©tant une partie de l’étendue c’est-Ă -dire, en termes gĂ©omĂ©triques, une figure. On peut donc se reprĂ©senter l’univers matĂ©riel comme une machine oĂč il n’y a rien du tout Ă  considĂ©rer que les figures et les mouvements de ses parties ». La fonction du moyen terme la machine, est donc une fonction thĂ©orique. En nous demandant de comparer successivement l’animal puis l’homme Ă  une machine, Descartes propose un procĂ©dĂ© mĂ©thodologique destinĂ© Ă  distinguer ce qu’il faut rapporter Ă  la substance pensante et Ă  la substance Ă©tendue. Les corps donc l’homme dans sa dimension physico-chimique ou biologique sont comme les machines, des rĂ©alitĂ©s matĂ©rielles composĂ©es de divers mĂ©canismes. Un mĂ©canisme est un dispositif formĂ© de piĂšces ayant entre elles des relations prĂ©cises et dont l’ensemble est capable de fonctionnement. Les mouvements des piĂšces d’un mĂ©canisme sont rĂ©gis par les lois de la mĂ©canique c’est-Ă -dire par des rapports de forces, de dĂ©placements, de vitesses, de masses etc. Descartes donne ici l’exemple de l’horloge ou de l’automate. Cf. cours sur matiĂšre, vie, esprit ».Les corps vivants comme les autres s’expliquent par le modĂšle mĂ©canique. Il faut donc bien comprendre que la thĂ©orie de l’animal-machine n’est qu’une fiction Ă  usage mĂ©thodique et pĂ©dagogique. En tĂ©moignent l’usage du conditionnel et de la conjonction si ». Descartes rĂ©pĂšte souvent qu’il construit pour penser clairement et distinctement la fable » d’un monde imaginaire ne fonctionnant que selon des lois simples. L’emploi cartĂ©sien du modĂšle de la machine est toujours prudent et modĂ©rĂ©. Il interdit tout dogmatisme. Il s’expose d’ailleurs Ă  des rĂ©serves de taille. Ainsi si l’organisme est une machine, si l’animal est une machine, ces machines sont infiniment plus complexes et subtiles que toutes celles que l’homme ne sera jamais capable de construire car elles sont faites de la main de Dieu. Cf. Lignes 398 Ă  449 de la page 61. -PB En quoi le modĂšle mĂ©canique est-il pertinent pour rendre intelligibles les comportements animaux ? Ex Le castor construit sa digue. Les abeilles communiquent, l’araignĂ©e tisse sa toile etc. Les animaux effectuent des opĂ©rations dont la perfection nous Ă©merveille et est souvent bien supĂ©rieure Ă  ce que nous sommes capables de faire. Faut-il pour autant admettre qu’ils sont autre chose que substance Ă©tendue et qu’il y a en eux ce que nous pensons sous l’idĂ©e de substance pensante ? On sait qu’il faut entendre par lĂ  un pouvoir spirituel de penser, de symboliser, d’agir et de se dĂ©terminer, sans autre cause que l’existence de ce pouvoir. CapacitĂ© inventive, symbolique, libertĂ© voilĂ  ce qui est le propre de la substance pensante. Alors, peut-on repĂ©rer quelque chose comme une spontanĂ©itĂ© spirituelle qui ne peut aucunement ĂȘtre tirĂ©e de la puissance de la matiĂšre » dans les conduites animales ? Descartes rĂ©pond nĂ©gativement Ă  cette question. Il s’ensuit qu’on ne pourrait pas distinguer un automate fait Ă  la ressemblance d’un singe d’un vrai singe. Celui-ci serait capable des mĂȘmes gestes car les opĂ©rations animales sont des opĂ©rations instinctives. MĂȘme si c’est sous une forme trĂšs complexe, tous leurs mouvements s’effectuent comme les mouvements de l’horloge. Ce sont des mĂ©canismes. Tout se passe comme si certains stimuli dĂ©clenchaient un mĂ©canisme, un montage nerveux préétabli, stĂ©rĂ©otypĂ©, rigide caractĂ©ristique de ce qu’on appelle un instinct. Je sais bien que les bĂȘtes font beaucoup de choses mieux que nous, mais je ne m’en Ă©tonne pas car cela sert Ă  prouver qu’elles agissent naturellement et par ressorts ainsi qu’une horloge, laquelle montre bien mieux l’heure qu’il est que notre jugement ne nous l’enseigne. Et sans doute que, lorsque les hirondelles viennent au printemps elles agissent en cela comme des horloges. Tout ce que font les mouches Ă  miel est de mĂȘme nature, et l’ordre que tiennent les grues en volant, et celui qu’observent les singes en se battant, s’il est vrai qu’ils en observent quelqu’un, et enfin l’instinct d’ensevelir leurs morts, n’est pas plus Ă©trange que celui des chiens et des chats qui grattent la terre pour ensevelir leurs excrĂ©ments, bien qu’ils ne les ensevelissent presque jamais ce qui montre qu’ils ne le font que par instinct et sans y penser » Lettre au marquis de Newcastle. 20/11/1646. En revanche il est impossible de rĂ©duire la totalitĂ© des conduites humaines Ă  des opĂ©rations de ce type. PB Qu’est-ce qui le prouve ? Il y a deux moyens infaillibles permettant de dire que les hommes ne sont pas de simples machines fĂ»t-ce des machines trĂšs perfectionnĂ©es la parole sensĂ©e d’une part, l’action raisonnĂ©e ou action par connaissance d’autre part. -Il n’y a pas d’homme qui ne soit capable de parler, c’est-Ă -dire de composer un discours, quel qu’il soit pour faire comprendre ses pensĂ©es. MĂȘme les plus stupides et les insensĂ©s sont capables d’articuler des sons afin de faire entendre du sens. Alors que les animaux les plus remarquables en sont incapables. Ils peuvent disposer de codes de signaux mais le langage animal exclut ce qui fait du langage un langage, Ă  savoir la fonction de symbolisation et la fonction dialogique, la capacitĂ© de parler Ă  quelqu’un de quelque chose de façon appropriĂ©e. Cf. Cours sur le langage. Et cela ne tient pas au fait que les animaux sont privĂ©s des organes de la phonation. Les pies et les perroquets imitent notre voix mais ils sont bien incapables de parler car ils n’ont pas d’ñme raisonnable. Les animaux ne parlent pas, non point parce qu’ils ont moins de raison que nous ou n’ont pas les outils pour communiquer leurs pensĂ©es. Ils ne parlent pas parce qu’ils n’ont pas de pensĂ©e du tout. Certes, il n’est pas possible de dĂ©montrer avec certitude que les bĂȘtes ne pensent pas , car la seule preuve de la pensĂ©e est l’expĂ©rience qu’en fait l’esprit Ă  l’intĂ©rieur de lui-mĂȘme et on ne peut pas faire l’expĂ©rience de ce qui se passe Ă  l’intĂ©rieur d’une bĂȘte. Mais en examinant ce qu’il y a de plus probable lĂ -dessus, je ne vois aucune raison qui prouve que les bĂȘtes pensent » Lettre Ă  Morus. 5/2/1649. Ainsi les sons que les animaux profĂšrent lorsqu’ils expriment leur plaisir ou leur peine sont comparables Ă  ce qu’il est possible d’obtenir d’une machine. Ils sont dĂ©clenchĂ©s par des stimuli sensibles, ils ne procĂšdent pas d’un acte de symbolisation. Et puisqu’ils sont capables d’une certaine forme d’expression sensible, s’ils pensaient ils trouveraient bien le moyen de nous communiquer leurs pensĂ©es. -Il y a de mĂȘme un autre moyen de distinguer un automate fait Ă  la ressemblance d’un homme d’un vrai homme c’est l’action intelligente. En quelque circonstance que ce soit l’homme dispose de la capacitĂ© de rĂ©agir de maniĂšre appropriĂ©e et adaptĂ©e. Dans des conditions trĂšs prĂ©cises l’animal dispose de la capacitĂ© d’agir, parfois mĂȘme, bien mieux que nous. Mais ces conditions sont limitĂ©es. Si elles changent, l’animal n’a pas la souplesse d’inventer le geste appropriĂ©, de trouver la solution adaptĂ©e. Il lui faudrait un organe spĂ©cialisĂ© pour chacune de ces situations, ce qui est impossible Ă  rĂ©aliser. L’homme en revanche dispose d’un outil qui n’est spĂ©cialisĂ© dans aucune fonction prĂ©cise mais qui peut inventer des solutions pour n’importe laquelle. Cet instrument universel est la raison. NB ElĂ©ments critiques ? L’un porte sur les difficultĂ©s du modĂšle mĂ©canique pour rendre compte de maniĂšre totalement satisfaisante de l’animal. Une machine peut-elle sentir ? Comment rendre intelligible la sensibilitĂ© animale ? Suffit-il de dire qu’elle dĂ©pend de la disposition des organes » ? L’autre porte sur la maniĂšre cartĂ©sienne de faire de la substance pensante une rĂ©alitĂ© qui existe en soi et par soi. Le discours des neuro-sciences ; les machines qui imitent les opĂ©rations de l’intelligence intelligence artificielle n’invitent-ils pas Ă  interprĂ©ter les opĂ©rations de l’ñme comme les opĂ©rations de la matiĂšre cĂ©rĂ©brale et donc Ă  appliquer le modĂšle mĂ©canique au domaine de l’esprit ? VI Analyse d’un passage de la sixiĂšme partie. Mais, sitĂŽt que j’ai eu acquis quelques notions gĂ©nĂ©rales touchant la physique, et que, commençant Ă  les Ă©prouver en diverses difficultĂ©s particuliĂšres, j’ai remarquĂ© jusques oĂč elles peuvent conduire, et combien elles diffĂ©rent des principes dont on s’est servi jusques Ă  prĂ©sent, j’ai cru que je ne pouvais les tenir cachĂ©es, sans pĂ©cher grandement contre la loi qui nous oblige Ă  procurer autant qu’il est en nous, le bien gĂ©nĂ©ral de tous les hommes. Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir Ă  des connaissances qui soient fort utiles Ă  la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spĂ©culative, qu’on enseigne dans les Ă©coles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers mĂ©tiers de nos artisans, nous les pourrions employer en mĂȘme façon Ă  tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maĂźtres et possesseurs de la Nature. Ce qui n’est pas seulement Ă  dĂ©sirer pour l’invention d’une infinitĂ© d’artifices, qui feraient qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commoditĂ©s qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santĂ©, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie ; car mĂȘme l’esprit dĂ©pend si fort du tempĂ©rament, et de la disposition des organes du corps que, s’il est possible de trouver quelque moyen qui rende communĂ©ment les hommes plus sages et plus habiles qu’ils n’ont Ă©tĂ© jusques ici, je crois que c’est dans la mĂ©decine qu’on doit le chercher. Il est vrai que celle qui est maintenant en usage contient peu de choses dont l’utilitĂ© soit si remarquable ; mais, sans que j’aie aucun dessein de la mĂ©priser, je m’assure qu’il n’y a personne, mĂȘme de ceux qui en font profession, qui n’avoue que tout ce qu’on y sait n’est presque rien, Ă  comparaison de ce qui reste Ă  y savoir, et qu’on se pourrait exempter d’une infinitĂ© de maladies, tant du corps que de l’esprit, et mĂȘme aussi peut-ĂȘtre de l’affaiblissement de la vieillesse, si on avait assez de connaissance de leurs causes, et de tous les remĂšdes dont la Nature nous a pourvus. ThĂšme L’utilitĂ© de la science. Question Pourquoi les hommes s’efforcent-ils de connaĂźtre ? ThĂšse La science n’a pas qu’un intĂ©rĂȘt spĂ©culatif, elle a aussi un intĂ©rĂȘt pratique. Elle va permettre de nous rendre comme maĂźtres et possesseurs de la Nature ». Eclaircissements I° Nul doute que comme tout grand savant, Descartes commencerait par rĂ©pondre Ă  la question Ă  la maniĂšre des Anciens. La connaissance est Ă  elle-mĂȘme sa propre fin. ConnaĂźtre a pour vocation de satisfaire une exigence fondamentale de l’esprit humain qui est de savoir, de dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ©. C’est lĂ , le thĂšme de la science comme activitĂ© libĂ©rale c’est-Ă -dire dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Il y a bien chez Descartes une volontĂ© de savoir pour savoir. Dans une lettre Ă  la princesse Elisabeth, il dit par exemple que mĂȘme si la connaissance doit nous rendre tristes en dissipant nos illusions, la connaissance de la vĂ©ritĂ© est un bien supĂ©rieur et nous donne du plaisir. Mais ce texte Ă©tablit que la science, dans sa forme moderne, n’a pas qu’un intĂ©rĂȘt thĂ©orique, elle a aussi un intĂ©rĂȘt pratique. Pratique » signifie qui concerne l’action ». Le terme s’oppose dans le texte Ă  spĂ©culatif » et on sent que ce dernier a une signification pĂ©jorative. Il est moins synonyme de thĂ©orie que de spĂ©culations oiseuses, sans vĂ©ritable contenu concret, ce qui est le propre de la philosophie qui s’enseigne dans l’Ecole. On sait que Descartes est insatisfait de l’enseignement qu’il a reçu ; il rompt avec l’esprit de la scolastique et fonde le savoir sur de nouvelles bases, en particulier sur la seule autoritĂ© de la raison. Au dĂ©but du texte il fait allusion aux progrĂšs qu’il a faits dans l’élaboration de la physique Celle-ci a pour objectif de dĂ©gager les lois de la nature, et Descartes dĂ©couvre, dans sa propre pratique que ce genre de connaissances peut donner lieu Ă  des applications pratiques forts intĂ©ressantes pour les hommes. C’est d’ailleurs, semble-t-il cette prise de conscience qui le dĂ©termine Ă  publier ses recherches. J’ai cru que je ne pouvais les tenir cachĂ©es, sans pĂ©cher grandement contre la loi qui nous oblige Ă  procurer autant qu’il est en nous, le bien gĂ©nĂ©ral de tous les hommes ». Gilson remarque qu’il faut donc distinguer dans l’histoire de la pensĂ©e de Descartes, les raisons qui l’ont conduit Ă  rĂ©former ses propres opinions philosophiques ou morales de celles qui l’ont conduit Ă  les publier. C’est le dĂ©sir de voir clair dans ses pensĂ©es et ses actions qui a fait de lui un philosophe ; c’est le dĂ©sir d’amĂ©liorer les conditions matĂ©rielles de l’existence humaine qui a fait de lui un auteur ». 2° Il y a une utilitĂ© de la science moderne car la connaissance des lois rĂ©gissant les phĂ©nomĂšnes naturels permet d’intervenir sur eux pour rĂ©aliser des fins proprement humaines. Descartes Ă©numĂšre ces fins -Soulager le travail des hommes dans l’exploitation des ressources naturelles par l’invention d’outils, de machines, de savoir-faire permettant de produire l’abondance des biens nĂ©cessaires au bonheur, avec moins d’efforts humains. -GuĂ©rir les maladies tant physiques que mentales et promouvoir par lĂ  les conditions d’un progrĂšs moral des hommes car, remarque l’auteur, le bon exercice de l’esprit est en partie conditionnĂ© par le bon fonctionnement du corps. Dans l’image de l’arbre de la connaissance on sait que la morale vient en dernier. Elle est le couronnement de la sagesse et elle doit sans doute beaucoup Ă  la technique la mĂ©canique et Ă  la mĂ©decine. De fait, la profonde misĂšre et aliĂ©nation matĂ©rielle ne sont guĂšre propices Ă  la perfection morale. De mĂȘme le dĂ©rĂšglement du corps et celui de l’esprit, pour autant que l’exercice de ce dernier dĂ©pend de conditions physiques, ne le sont pas davantage. La pire des choses qui puisse arriver Ă  un homme disait Descartes, est que Dieu ait mis son Ăąme dans un corps la privant de s’exercer librement. Il faut ici penser Ă  l’aliĂ©nation mentale. -Allonger l’espĂ©rance de vie en luttant contre les maladies mais aussi contre les effets du vieillissement. La science est conçue ici comme le moyen de l’efficacitĂ© technique. La connaissance n’est plus une fin en soi. Elle n’est plus un savoir pour savoir mais un savoir pour pouvoir. On va pouvoir l’utiliser Ă  des fins pratiques et elle va nous rendre comme maĂźtres et possesseurs de la Nature ». 3° Il convient de prendre acte de l’importance du comme » et de la majuscule du mot Nature. Celle-ci signifie clairement que la Nature est une instance supĂ©rieure Ă  l’homme et que l’homme n’est pas Dieu. Il ne saurait donc se substituer au crĂ©ateur et disposer de la Nature comme un souverain. Descartes ne justifie pas, par avance une conquĂȘte agressive, dĂ©vastatrice de Ă©quilibres naturels et ordonnĂ©e Ă  d’autres fins que les fins lĂ©gitimes de l’existence humaine. Il ne cautionne pas une volontĂ© de puissance pour la puissance c’est-Ă -dire un pouvoir technique dĂ©solidarisĂ© du souci de la sagesse. On sait que c’est lĂ  le grand reproche adressĂ© aujourd’hui Ă  la technique par tous ceux qui dĂ©noncent en elle une volontĂ© promĂ©thĂ©enne titanesque ayant cessĂ© d’ĂȘtre Ă©clairĂ©e par la sagesse de Zeus. Descartes propose une comparaison qu’il faut interprĂ©ter en un sens humaniste. Est maĂźtre celui qui a cessĂ© d’ĂȘtre esclave. Or on est esclave tant qu’on est impuissant et qu’on est condamnĂ© par cette impuissance Ă  subir la dure loi de la nature non domestiquĂ©e par l’homme faim, maladies, peurs, mort prĂ©maturĂ©e, raretĂ© des biens etc. Le pouvoir confĂ©rĂ© par la connaissance permet Ă  l’homme de se libĂ©rer des puissances d’asservissement et de maĂźtriser ce qui a commencĂ© par disposer de lui. Mais il va de soi que la vraie maĂźtrise et la responsabilitĂ© de celui qui a la disposition de quelque chose est d’exercer ce pouvoir avec sagesse. Ce qui suppose que l’usage des moyens techniques doit ĂȘtre rĂ©glĂ© par de vĂ©ritables choix Ă©thiques. PB Le drame de la modernitĂ© technicienne ne procĂšde-t-il pas du dĂ©sĂ©quilibre entre une force matĂ©rielle dĂ©mesurĂ©ment dĂ©cuplĂ©e grĂące Ă  la techno science et l’anĂ©mie spirituelle et morale des hommes de notre temps ? Jean Rostand disait que la science a fait de nous de dieux avant d’ĂȘtre des hommes ». Plus la puissance est grande, plus la sagesse est requise. Quels sont les peuples aujourd’hui qui se prĂ©occupent de promouvoir une solide formation spirituelle et morale de leurs ressortissants ? Partager Marqueursbon sens, clartĂ©, cogito, distinction, doute, Ă©vidence, mĂ©thode, modĂšle mĂ©canique, morale, raison, rĂšgle, science, technique
Discoursprononcé à la fin des travaux de réhabilitation d'un quartier historique de la commune. Notre conseil Discours expliquant les raisons des travaux dont le coût n'est pas négligeable et qui sera en parti assumé par les contribuables.
Qui peut prononcer un discours aux obsĂšques ? Sachez qu’il n’y a pas de rĂšgle qui Ă©numĂšre les personnes susceptibles de prononcer un Ă©loge funĂšbre lors d'un enterrement. Tout le monde peut prendre la parole s’il le souhaite. GrĂące au discours prononcĂ© pendant la cĂ©rĂ©monie, il s’agit de rendre hommage au dĂ©funt. Vous pouvez donc faire un discours quel que soit le lien qui vous unit Ă  la personne dĂ©cĂ©dĂ©e proche, ami, collĂšgue, connaissance
 En revanche, il est bien d’informer la famille du dĂ©funt que vous souhaitez prendre la parole avant la cĂ©rĂ©monie d'obsĂšques. C’est un moment important pour les proches du dĂ©funt. Par ailleurs, sachez que vous pouvez faire lire un message par le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie si vous ne vous sentez pas affronter la salle. Pourquoi prononcer un Ă©loge funĂšbre aux funĂ©railles ? Le discours sert Ă  rendre hommage au dĂ©funt. Ainsi, il est possible de parler des Ă©tapes importantes de la vie de la personne dĂ©cĂ©dĂ©e, de ses qualitĂ©s, Ă©voquer des souvenirs, son caractĂšre
cela permettra aux autres personnes prĂ©sentes aux obsĂšques de mieux connaĂźtre la personne et de garder ces informations. Le discours aux obsĂšques peut aussi ĂȘtre une Ă©tape pour faire son deuil. Comment rĂ©diger son discours ? Le discours prononcĂ© aux obsĂšques respecte les mĂȘmes rĂšgles que la plupart des types de rĂ©dactions que nous connaissons il convient de commencer par une introduction. Souvent les personnes prĂ©fĂšrent mettre une citation, un dicton, voire un souvenir. Dans l’accroche, vous devez exprimer votre fil conducteur qui vous aidera pour les autres parties du discours. vous devez ensuite rĂ©diger le dĂ©veloppement vous pouvez mettre diffĂ©rents Ă©lĂ©ments dans cette partie extraits, poĂšmes, anecdotes, histoires personnelles. Cette partie peut ĂȘtre alimentĂ© par des tĂ©moignages d’autres proches ou amis que vous aurez rĂ©coltĂ©s auparavant. enfin, la conclusion. Il convient de retourner au thĂšme principal qui est le sentiment face Ă  la disparition de la personne. Vous trouverez quelques exemples de discours et de textes d'hommage dans notre article consacrĂ© au sujet. Quelques conseils pour la rĂ©daction de l’éloge funĂšbre Avant de commencer Ă  Ă©crire, replongez-vous dans des photos, des films de famille. Ces Ă©lĂ©ments vous donneront des idĂ©es. Pensez aux moments que vous avez passĂ© avec le dĂ©funt. Vous pouvez commencer Ă  noter toutes vos pensĂ©es et ensuite vous ferez le tri. Il est aussi possible de lister les qualitĂ©s et les dĂ©fauts de la personne disparue. Si vous avez l’occasion de discuter avec la famille et les proches, vous trouverez sans doute les traits de caractĂšre qui ressortent le plus souvent, les qualitĂ©s, des souvenirs en commun ; Vous pourriez vous en servir pour la rĂ©daction de votre discours. Quand lire le discours ? L’éloge funĂšbre est prononcĂ© gĂ©nĂ©ralement lors de la cĂ©rĂ©monie dans l’église ou dans le funĂ©rarium ou crĂ©matorium s’il s’agit d’une cĂ©rĂ©monie civile. La cĂ©rĂ©monie ayant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e au prĂ©alable, il est donc recommandĂ© de prĂ©venir les proches de votre souhait de faire un discours afin que celui-ci soit inclus dans le timing.
Ilnous parlera de l’environnement, de nos ordures, de nos excrĂ©ments et dĂ©chets, du cochon, des atomes, du caca, de Marie Curie, de la Voie LactĂ©e, des fantĂŽmes et de bien d'autres choses sans cĂ©der au fatalisme et avec humour !** > Rdv mercredi 10 avril Ă  20h Ă  l'Espace d'Albret > Infos & rĂ©servation au 05 53 97 40 50
CicĂ©ron dĂ©nonçant Catilina CC Perkins, Bridgeman Art Library Selon CicĂ©ron, un bon discours s’articule en quatre grandes parties l’exordium introduction, la narratio exposition des faits, la confirmatio prĂ©sentation des arguments et la peroratio conclusion. Ces diffĂ©rentes parties font Ă  leur tour l’objet de nouvelles divisions. La confirmatio, par exemple, se dĂ©compose en propositio dĂ©finition du point Ă  dĂ©battre, l’argumentatio dĂ©roulement de l’argumentation logique et dĂ©veloppement des raisons probantes, la refutatio oĂč l’on rĂ©fute les arguments de l’adversaire, l’altercatio oĂč l’on provoque par une sĂ©rie de questions rhĂ©toriques, l’amplificatio oĂč l’on cherche Ă  Ă©lever le dĂ©bat, et la disgressio considĂ©rations annexes par rapport au point du dĂ©bat. Tout au long du discours et de chacune de ses parties et sous-parties, l’orateur Ă©loquent doit Ă©galement veiller Ă  trouver le bon style oratoire, tout en joignant le geste Ă  la parole. Cette façon de dĂ©composer le discours en parties clairement identifiĂ©es a Ă©videmment un grand avantage mĂ©thodologique, en fournissant ainsi Ă  l’orateur un canevas Ă  respecter pour produire plus facilement ses allocutions. Mais le risque est aussi de limiter l’orateur dans sa crĂ©ativitĂ©, le contraindre dans sa façon de penser, et, en rĂ©vĂ©lant un mĂȘme schĂ©ma pour toutes ses argumentations, amoindrir l’effet de celles-ci aux yeux de ceux qui l’auront trop nettement identifié  Nous ne nous attacherons donc pas trop Ă  ce dĂ©coupage du discours, et prenons-le simplement ici comme un exemple de l’obsession taxinomique » qui semble animer les grands thĂ©oriciens de la rhĂ©torique
 L’orateur moderne trouvera toujours un intĂ©rĂȘt Ă  se tourner vers la tradition, ne serait-ce que pour sa culture culture gĂ©nĂ©rale, mais il gagnera tout autant Ă  chercher Ă  les combiner avec de nouvelles inspirations en explorant des modes de communication plus contemporains, comme le storytelling.
Superprofvous propose une fiche complÚte sur le discours, ses caractéristiques, comment en créer un, quelles sont les différentes formes d'allocutions et enfin quelques extraits des plus grands discours de l'histoire contemporaine. Vous n'aurez aucun mal à progresser à l'oral en vous inspirant de ces grands discours !
Par Cadres en Mission - Devenir consultant indĂ©pendant En quoi consiste exactement le discours rhĂ©torique ? Pourquoi et comment en faire votre meilleur alliĂ© au quotidien, dans le cadre de votre activitĂ© professionnelle ? Dans cet article, nous nous intĂ©ressons Ă  l’art ancestral de l’éloquence et ce qu’il peut apporter Ă  votre activitĂ© de consultant indĂ©pendant ! SommaireDiscours rhĂ©torique dĂ©finitionPourquoi maĂźtriser l’art de la rhĂ©torique ?Les 5 parties du discours rhĂ©toriqueComment faire un discours rhĂ©torique efficace ?Exemples de discours rhĂ©torique Discours rhĂ©torique dĂ©finition ConsidĂ©rĂ©e comme l’art de bien parler ou l’art de l’éloquence par les Grecques, la rhĂ©torique est une aptitude qui fut Ă  cette Ă©poque associĂ©e Ă  la fin de la tyrannie et au dĂ©but de l’ùre de la Justice. TombĂ©e en dĂ©suĂ©tude avec le temps, cette pratique ancestrale est revenue en grĂące au XXe siĂšcle, Ă  la faveur du travail du philosophe ChaĂŻm Perelman qui proposa une nouvelle rhĂ©torique, en s’inscrivant ouvertement dans la pure tradition aristotĂ©licienne qui associe la rhĂ©torique Ă  la thĂ©orie du discours persuasif. Et c’est bien lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt de la rhĂ©torique parvenir Ă  obtenir ce que l’on souhaite par la seule force de la parole. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les avocats ou les politiciens les plus brillants, ou tout du moins ceux qui ont marquĂ© l’Histoire, Ă©taient souvent d’excellents orateurs ! Pourquoi maĂźtriser l’art de la rhĂ©torique ? MaĂźtriser l’art de la rhĂ©torique, ce n’est pas seulement manier les mots avec brio dans le seul but d’impressionner son auditoire. Loin d’ĂȘtre du simple verbiage, cette capacitĂ© qui semble presque innĂ©e chez certains rhĂ©teurs particuliĂšrement habiles, peut surtout offrir un avantage dĂ©cisif au consultant indĂ©pendant. Être un bon orateur, c’est en effet SĂ©duire plus facilement ses prospects Savoir rĂ©pondre avec tact ou avec force aux critiques Susciter la confiance chez ses partenaires AmĂ©liorer l’efficacitĂ© de son pitch commercial Proposer des retours pertinents et constructifs RĂ©ussir Ă  convaincre, persuader et mĂȘme dissuader En somme, si vous ĂȘtes en quĂȘte d’opportunitĂ©s, vous avez tout intĂ©rĂȘt Ă  vous intĂ©resser de trĂšs prĂšs Ă  cette discipline qui, Ă  coup sĂ»r, vous permettra d’atteindre un nouveau stade dans le dĂ©veloppement de votre activitĂ© professionnelle ! Les 5 parties du discours rhĂ©torique RĂ©putĂ© pour son Ă©loquence, Marcus Tullius Cicero, plus connu sous le nom CicĂ©ron, est Ă  l’origine de plusieurs ouvrages consacrĂ©s Ă  la rhĂ©torique. Homme d’état romain qui vĂ©cut un siĂšcle av. cet orateur hors pair bien plus intĂ©ressĂ© par le verbe que par l’épĂ©e a formulĂ© les cinq prĂ©ceptes indispensables dans l’élaboration du discours rhĂ©torique l’inventio, la dispositio, l’elocutio, l’actio et la memoria. L’inventio L’inventio, ou l’invention, c’est la capacitĂ© Ă  trouver des idĂ©es et des arguments qui vont faire mouche auprĂšs de son auditoire, mĂȘme si CicĂ©ron ne l’aurait sans doute pas formulĂ© de cette maniĂšre Ă  son Ă©poque. Le but est donc ici d’appuyer son propos en faisant appel Ă  sa crĂ©ativitĂ©, mais aussi Ă  sa culture. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de faire preuve de curiositĂ© et de prendre soin d’entretenir sa culture gĂ©nĂ©rale pour ne pas se retrouver Ă  court d’arguments. La dispositio La dispositio, ou l’organisation, correspond Ă  la maniĂšre dont vous allez assembler vos idĂ©es pour crĂ©er un discours cohĂ©rent. Ce dernier s’articule autour d’une argumentation parfaitement structurĂ©e soutenue par des connecteurs logiques explicites de plus », au contraire », d’autant plus que », c’est pourquoi », en admettant que », c’est-Ă -dire », par exemple » , ou implicites pauses, alternance des temps, succession logique d’arguments
. L’elocutio L’elocutio, ou le style » dans l’acception moderne du terme, implique l’utilisation d’images, de mots, de tournures de phrases et de figures de styles adaptĂ©s. Pour CicĂ©ron, l’elocutio se caractĂ©rise par quatre qualitĂ©s la correction, la clartĂ©, l’élĂ©gance et la pertinence. Le style employĂ© simple, moyen ou Ă©levĂ© doit ĂȘtre adaptĂ© aux circonstances et au public. L’actio L’actio, ou action oratoire, est la maniĂšre de mettre en geste son discours, de l’incarner devant son auditoire. Par la modulation de la voix, l’intonation et la gestuelle, l’orateur doit ainsi dĂ©montrer sa conviction afin de maintenir l’attention et atteindre son objectif. Si l’actio fait dĂ©faut, l’argumentaire perdra inexorablement en efficacitĂ©, d’oĂč l’importance de prendre la peine de bien travailler ce point en particulier. La memoria La memoria, ou la mĂ©morisation, est la capacitĂ© Ă  retenir son discours informations, Ă©tapes, arguments
 sans avoir besoin de s’aider de notes. Pour y parvenir, l’orateur peut user de diverses techniques, Ă  l’image des moyens mnĂ©motechniques dont CicĂ©ron s’aidait pour retenir des discours parfois longs et complexes. On ne devient pas un bon orateur du jour au lendemain. Comme toutes les disciplines, cette aptitude s’acquiert Ă  force de pratiquer. AprĂšs avoir bien intĂ©grĂ© les rudiments de la rhĂ©torique les fameuses cinq parties du discours rhĂ©torique, nous vous conseillons de vous entraĂźner rĂ©guliĂšrement Ă  Ă©laborer des discours et Ă  les dĂ©clamer devant votre miroir ou une camĂ©ra pour revoir vos prestations. L’idĂ©al est toutefois de vous entraĂźner avec d’autres personnes soucieuses d’amĂ©liorer elles aussi leur Ă©loquence. Pour ce faire, rien de mieux que de participer Ă  des rencontres comme celles qu’organise rĂ©guliĂšrement le RhĂ©torik Club, créé par Cadres en Mission. L’occasion d’apprendre Ă  improviser, d’oser se confronter au regard bienveillant des autres et de profiter des conseils d’experts dans le domaine ! Exemples de discours rhĂ©torique Quoi de plus inspirant qu’un discours dĂ©livrĂ© avec passion ? Pour progresser ou tout simplement vous inspirer, nous ne saurions trop vous conseiller de vous imprĂ©gner de l’éloquence de personnes rĂ©putĂ©es pour leur capacitĂ© Ă  convaincre les foules. Preuve que l’art du discours rhĂ©torique n’est ni une question d’ñge ni une question de milieu social, nous vous proposons de dĂ©couvrir notamment une retransmission du concours d’éloquence des lycĂ©ens de Montreuil de 2020 DĂ©couvrez Ă©galement la finale du concours d’éloquence HEC Paris de 2019 Article rĂ©digĂ© le 20 Oct 2020 Profil de l'auteur Cadres en Mission
\n\n\npartie a la fin d un discours

Pourécrire un bon discours, vous devrez y travailler, y penser et probablement le réécrire en entier. Faites vérifier vos erreurs grammaticales et demandez un retour à un professeur, un ami de confiance ou un membre de votre famille. L'orthographe n'est pas trÚs importante, car vous direz ce discours à l'oral. 10.

Un pot de depart ne serait pas abouti sans un discours de pot de dĂ©part prononcĂ© par le partant. Dans cet article, quelques clĂ©s pour ĂȘtre original dans votre discours et Ă©viter les piĂšges tendus par l'exercice. Avant d'organiser votre premier pot de depart, ceux-ci Ă©taient sans doute pour vous synonyme de moments quasi forcĂ©s avec vos collĂšgues autours d'un jus d'orange et de quelques chips. Bref une perte de temps que vous auriez pu passer avec votre famille ou Ă  travailler. En organisant le vĂŽtre, vous vous rendez pourtant compte, que le pot de dĂ©part est tout autre chose. C'est une rupture entre deux moments de votre vie, la fin d'une Ă©poque. Mais c'est avant tout une organisation Ă  mettre en place entre l'invitation au pot, les courses, la prĂ©paration du lieu... et le discours de pot de dĂ©part ! Quoi vous pensiez Ă©chapper au discours ? Autant vous faire une raison, comme on n'Ă©chappe pas au pot de dĂ©part, on n'Ă©chappe pas au discours ! Et le mieux pour le rĂ©ussir est de le prĂ©parer, peu de discours de pot de dĂ©part restent dans les annales, mais il vous faudra tout de mĂȘme prononcer quelques mots pour vos collĂšgues. Oui mĂȘme vous, le petit stagiaire en fin de stage ou vous l'interim en fin de mission. Le discours, personne n'y Ă©chappe pendant un pot !Faire de l'humour pour son discours de dĂ©part mais pas trop !Comment faire de l'humour pendant un discours de pot de dĂ©part ? VoilĂ  une bonne question, ce discours c'est en effet pour vous l'occasion de faire un petit one man show, un stand up Ă  l'amĂ©ricaine et de lancer quelques bonnes vannes. Par contre, il y a humour et humour, n'oubliez pas que vous ĂȘtes dans le monde de l'entreprise, le monde de l'hypocrisie par excellence et que tout n'est donc pas bon Ă  dire, mĂȘme sous couvert d'ironie ou de second degrĂ©s. Il vous faudra donc balancer quelques drĂŽleries connues de tous et acceptĂ©es par l'assemblĂ©e. Ce qui marche bien c'est d'utiliser des anecdotes de l'entreprise le spectacle pourri de noel, la bouffe de la cantine, la musique du standard tĂ©lĂ©phonique, les employĂ©s d'une succursale, ... , de rĂ©employer les running gags, de titiller ceux dont on se moque volontiers. Bref ne partez pas en live dans un discours dĂ©vastateur et surtout ne vous grillez pas avec l'entreprise que vous quittez ! On ne sait jamais, le monde est petit et vous pourriez avoir besoin Ă  un moment donnĂ© d'une recommandation ou pourquoi pas de revenir bosser ici !Ne pas trop enjoliver vote collaboration dans l'entreprise pendant le discoursIl y a un gros piĂšge Ă  Ă©viter quand on se lance dans la rĂ©daction d'un discours de pot de dĂ©part, il s'agit de ne pas trop enjoliver. Souvent on a envie de remercier ses collĂšgues et on se lance finalement dans une myriade de remerciements tels un discours des oscars. Et voilĂ  que le partant se met Ă  remercier tous ses chefs, les nombreux services qui l'ont aidĂ© dans l'entreprise et voilĂ  qu'il en rajoute en expliquant Ă  quel point cette expĂ©rience comptera pour sa future carriĂšre... Mais voilĂ , tout le monde sait ce que vous avez fait dans l'entreprise, les projets que vous avez menĂ©s et tout le monde sait que si vous partez, c'est parce que les dĂ©fis que l'on vous propose ne vous passionne plus du tout et que surtout vous ne pouvez plus supporter votre chef... Alors mĂȘme si l'hypocrisie est de mise, n'en faites pas trop et n'en rajoutez pas. Si vous quittez le poste pour de mauvaises raisons, passez-les simplement sous silence. Par contre si vous partez parce que c'est la fin de votre contrat ou une mutation et que vous regrettez le poste, n'hĂ©sitez pas Ă  le dire. L'honnĂȘtetĂ© ça a parfois du bon avant de se dire adieu ! Vous recherchez des idĂ©es ou un modĂšle gratuit de discours de pot de dĂ©part original pour Ă©pater vos collĂšgues, sachez que nous avons dĂ©jĂ  proposĂ© une bonne trame pour la rĂ©daction de ce genre de discours Ă  l'occasion du dĂ©part Ă  la retraite et que vous trouverez ici d'autres exemples gratuits. Discours fin de CDDQuand on arrive dans une entreprise en CDD, on sait qu'il y aura un dĂ©but et... une fin. Puis les mois passent, et si les collĂšgues sont accueillants on l'oublie peu Ă  peu. EspĂ©rant parfois, que peut-ĂȘtre sur un malentendu comme dirait Jean-Claude Duss ou surtout Ă  force de travail attentionnĂ© le contrat se prolonge pour passer d'autres mois au sein de ses Ă©quipes oĂč l'on se sent bien, au milieu de ses collĂšgues que l'on a appris Ă  apprĂ©cier. Mais la rĂ©alitĂ© vous rattrape parfois, la date butoir arrive et la rĂ©alitĂ© revient la date de fin arrive... Alors comme prĂ©vu quand je suis arrivĂ©, aujourd'hui je dois vous quitter. Sachez que ce n'est pas sans regret et pour tout cela je tiens Ă  vous remercier et vous souhaiter Ă  tous une bonne de dĂ©part court[Pour ce discours, faire semblant de sortir plusieurs feuilles de textes pour l'effet de surprise] Chers collĂšgues, J'Ă©tais sĂ»r qu'Ă  un moment donnĂ© quelqu'un me demanderait de faire un discours de dĂ©part. Alors comme je n'aime pas ĂȘtre pris au dĂ©pourvu, j'ai prĂ©parĂ© un beau discours. [LĂ , vous sortez vos multiples feuilles] Comme vous le voyez, j'espĂšre que vous avez le temps. Car quand je me suis plongĂ© dans ces annĂ©es de travail ensemble tant d'anecdotes de bons moments, de victoires d'Ă©quipes me sont revenus que je n'ai pas levĂ© ma plume pendant plusieurs heures ! Puis en relisant tout cela, je me suis dit que finalement les meilleurs moments, c'Ă©taient ces pots, qu'ils soient de dĂ©part, de naissance, pour une arrivĂ©e ou un mariage. Ce sont de bons moments dont on se souvient et oĂč on Ă©change entre nous sans la pression du travail. Alors, je vous Ă©pargnerai tout ce long discours, je vous souhaite juste Ă  tous une bonne continuation et je vous dis Ă  bientĂŽt, prĂšs des cacahuĂštes ou des chips pour Ă©changer une derniĂšre discours pot de dĂ©partCher collĂšgue, chĂšre collĂšgue, Il faut que je vous l'avoue, lorsque je n'Ă©tais qu'un candidat Ă  l'embauche et que j'ai appelĂ© pour la premiĂšre fois [Boudu SA], la musique du standard tĂ©lĂ©phonique qui il faut le dire est plutĂŽt has-been, ne m'avait pas prĂ©parĂ© Ă  des rencontres comme j'ai pu en faire ici. Au cours des annĂ©es, j'ai pu apprendre Ă  apprĂ©cier beaucoup d'entre vous et comprendre que cette musique d'accueil n'Ă©tait pas du tout le reflet du personnel de l'entreprise... Sans doute le choix en a Ă©tĂ© fait, par un Parigot du siĂšge qui ne connait pas toute la valeur des membres de son entreprise ! Pourtant aujourd'hui j'ai choisi de mettre les voiles, charmĂ© par d'autres musiques d'une autre compagnie qui m'a complĂštement ensorcelĂ© par le choix de sa musique d'attente. Mais pas que ! Je tiens Ă  vous remercier pour le travail que nous avons rĂ©alisĂ© ensemble qui mĂȘme s'il se rĂ©sumera en quelques lignes sur mon CV, sera pour moi un agrĂ©able et large souvenir au fond de mon coeur. Il me reste Ă  vous souhaiter Ă  tous bonne continuation et Ă  lever mon verre Ă  l'avenir le mien et le vĂŽtre. Je vous dis Ă  Caroline
partie a la fin d un discours
AFP publié le jeudi 25 août 2022 à 04h09. Le président français, Emmanuel Macron, entame jeudi une visite officielle de trois jours en Algérie, destinée à
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisL'Ă©tude systĂ©matique des diffĂ©rences portant sur les Ă©lĂ©ments parties » mis en jeu dans le langage rĂ©alisĂ© discours » a Ă©tĂ© entreprise il y a fort longtemps par les grammairiens. C'est dĂ©jĂ  pour les Indiens un dĂ©but d'inventaire structural que d'inventorier le verbe, le nom, les prĂ©positions et les particules. En GrĂšce, pour Aristote, l'Ă©locution se ramĂšne tout entiĂšre aux parties suivantes la lettre, la syllabe, la conjonction, l'article, le nom, le verbe ». Mais c'est Denys de Thrace ~ 170-~ 90 qui Ă©labore la distinction entre les huit parties reprises telles quelles par Juifs et Arabes du Moyen Âge ; on abandonne les deux premiĂšres de la classification d'Aristote, comme relevant d'un autre niveau d'analyse, et la liste devient article, nom, pronom, verbe, participe, adverbe, prĂ©position, conjonction. Les quelques variantes que l'on trouve dans la thĂ©orie ultĂ©rieure ne modifient pas fondamentalement cette classification ; et dans la Grammaire gĂ©nĂ©rale et raisonnĂ©e de Port-Royal culmine la logicisation du langage hĂ©ritĂ©e d'Aristote et quelque peu remaniĂ©e ainsi, s'agissant du verbe, on ne dira pas, comme le logicien grec, que c'est un mot qui signifie avec une idĂ©e de temps », mais qu'il marque que le discours oĂč ce mot est employĂ© est le discours d'un homme qui ne conçoit pas seulement les choses, mais qui les juge et les affirme », de telle sorte que cette catĂ©gorie de mots cumule par hasard avec cette fonction Ă©nonciative les marques de personne, de nombre et de raisons ont conduit la linguistique moderne Ă  contester fondamentalement la partition des Ă©lĂ©ments de la langue en parties du discours ». La principale est que la logique ne peut servir de guide en cette matiĂšre, car une telle thĂ©orie repose sur la certitude, plus ou moins avouĂ©e, que la langue est un reflet de la rĂ©alitĂ©, qu'elle distribue substances, attributs et catĂ©gories logiques dans des classifications sĂ©mantiques oĂč pourraient figurer les mots. Cette notion elle-mĂȘme est battue en brĂšche quelle est l'identitĂ© du mot, si l'on songe que cette unitĂ© graphique est souvent accidentelle et reprĂ©sente un amalgame d'unitĂ©s plus petites qu'on appelle morphĂšmes et qui, seules, peuvent recevoir une dĂ©finition formelle, c'est-Ă -dire indĂ©pendante du sens postulĂ© par le classement traditionnel ? Ce dernier, les Ă©tudes de linguistique gĂ©nĂ©rale le prouvent, n'a guĂšre de valeur universelle, s'appliquant de prĂ©fĂ©rence aux langues classiques, et l'on a mĂȘme tout lieu de croire qu'il constitue une projection de nos habitudes culturelles sur un ordre que nous voudrions scientifique nous sommes, de fait, parfaitement dĂ©munis lorsqu'il s'agit de donner Ă  la classe des adjectifs en japonais quelque statut qui entre dans nos normes familiĂšres. Si la prĂ©dication est une procĂ©dure constante dans la facultĂ© d'exprimer un jugement, rien n'autorise Ă  parler du verbe, porteur ou non de l'aspect, de la modalitĂ©, du temps selon les systĂšmes, dans des termes qui, grammaticalement, soient des constantes ; et, de ce point de vue, il n'est pas exagĂ©rĂ© de dire que la science moderne du langage a substituĂ© sa propre notion de l'universel de langue, fondĂ©e sur des mĂ©canismes opĂ©ratoires constants syntaxiques, Ă  la notion ancienne, fondĂ©e, elle, sur un logicisme 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 2 pagesÉcrit par assistant Ă  l'universitĂ© de Paris-XClassificationSciences humaines et socialesSciences du langageHistoire des sciences du langageHistoire des grammairesAutres rĂ©fĂ©rences DISCOURS PARTIES DU » est Ă©galement traitĂ© dans ADVERBEÉcrit par Robert SCTRICK ‱ 311 mots L'une des parties du discours traditionnellement dĂ©finie par sa propriĂ©tĂ© sĂ©mantique de modifier le contenu du prĂ©dicat ou de l'assertion, l'adverbe prĂ©sente, en outre, la possibilitĂ© rĂ©cursive de se combiner avec soi-mĂȘme. Les difficultĂ©s de l'analyse proviennent surtout du fait qu'on ne prend pas toujours garde au point d'incidence de l'adverbe sur le reste de l'Ă©noncĂ©, ce qui entraĂźne Ă  la fois [
] Lire la suiteGRAMMAIREÉcrit par Jean-Claude MILNER ‱ 8 566 mots Dans le chapitre De la classification des parties du discours Ă  l'hypothĂšse d'une grammaire universelle » [
] Cela Ă©tant dit, la prĂ©sentation par rĂšgle et l'adoption d'un style prescriptif ne sont que des commoditĂ©s techniques ; d'autres choix sont possibles qui prĂ©servent plus clairement l'articulation logique des deux types de jugements grammaticaux, tout en continuant d'isoler aussi soigneusement les facteurs de diffĂ©renciation entre les donnĂ©es. À cet Ă©gard, l'Ă©volution de la thĂ©orie linguistique, Ă  p [
] Lire la suiteGRAMMAIRES HISTOIRE DES - Du Moyen Âge Ă  la pĂ©riode contemporaineÉcrit par Jean-Claude CHEVALIER, Jean STÉFANINI, Universalis ‱ 4 816 mots Dans le chapitre DĂ©finition mĂ©diĂ©vale d'une science grammaticale » [
] Au Moyen Âge, la grammaire, l'un des trois arts du langage » trivium , avec logique et rhĂ©torique, ouvre le cursus universitaire fondĂ©e sur Donat et Priscien , elle sert Ă  interprĂ©ter et Ă  commenter les textes, puis, avec la redĂ©couverte successive d'Aristote et les progrĂšs de la logique, elle devient une rĂ©flexion originale sur le langage 1. en confrontant Ă  ses dĂ©finitions celles des l [
] Lire la suiteMORPHÈMEÉcrit par Louis-Jean CALVET ‱ 954 mots Le terme morphĂšme a au moins trois sens diffĂ©rents en linguistique. On l'a d'abord employĂ© pour dĂ©signer l'unitĂ© repĂ©rable dans un complexe morphologique oĂč se dĂ©coupaient un Ă©lĂ©ment porteur de sens appelĂ© lexĂšme ; parfois, mais plus rarement, sĂ©mantĂšme et un autre, grammatical, signalant l'appartenance Ă  l'une des parties du discours nom, adjectif, verbe, etc.. Ainsi, les termes chanteur et [
] Lire la suitePHRASE, linguistiqueÉcrit par Christiane MARCHELLO NIZIA ‱ 1 010 mots L'introduction dans la grammaire du terme et de la notion de phrase est relativement rĂ©cente. Le mot lui-mĂȘme, empruntĂ©, au xvi e siĂšcle, au latin, signifie uniquement, jusqu'Ă  la fin du xvii e siĂšcle, expression, tournure ». C'est avec ce sens qu'il fait son entrĂ©e dans la grammaire Ă  la fin du xvii e siĂšcle, et, au siĂšcle suivant, les dictionnaires et quelques traitĂ©s encore ne lui reconna [
] Lire la suitePRÉPOSITIONÉcrit par Robert SCTRICK ‱ 772 mots On appelle prĂ©position » une des parties du discours, invariable et toujours liĂ©e Ă  un syntagme qu'elle rĂ©git et prĂ©cĂšde immĂ©diatement c'est le cas le plus gĂ©nĂ©ral et le terme mĂȘme de prĂ©-position l'atteste, qu'elle peut suivre certains lui rĂ©servent alors la dĂ©nomination de postposition en allemand, meiner Meinung nach , d'aprĂšs moi » ; en latin, exempli gratia , par exemple », ou don [
] Lire la suiteLes derniers Ă©vĂ©nements7-31 aoĂ»t 2014 Ukraine. Contre-offensive sĂ©paratiste et surenchĂšre russe Le 14, le prĂ©sident russe Vladimir Poutine, en visite en CrimĂ©e, exprime sa volontĂ© de ne pas se couper du reste du monde » et de tout faire pour mettre fin au conflit armĂ© [dans l'est de l'Ukraine] et permettre d'entamer un dialogue entre toutes les parties ». Le 22, le convoi humanitaire russe franchit la frontiĂšre ukrainienne sans avoir Ă©tĂ© inspectĂ© et traverse des territoires contrĂŽlĂ©s par les sĂ©paratistes pour gagner Louhansk. [
] Lire la suite6-29 janvier 2012 Syrie. Recrudescence des violences Elle demande Ă  toutes les parties un arrĂȘt immĂ©diat de toute forme de violence », sans prĂ©coniser l'envoi d'experts des Nations unies comme le rĂ©clame l'opposition. La Ligue arabe demeure divisĂ©e sur les objectifs de cette mission. Le 10, le prĂ©sident Bachar al-Assad, dans son premier discours depuis juin 2011, dĂ©nonce de nouveau la responsabilitĂ© des puissances Ă©trangĂšres dans la crise que connaĂźt son pays. [
] Lire la suite2-27 mai 2005 Iran. Échec de la confĂ©rence quinquennale d'examen du Cette dĂ©cision est contraire Ă  l'accord conclu en novembre 2004 entre les parties. Le 11 Ă©galement, Pyongyang, qui a suspendu en juillet 2004 les pourparlers engagĂ©s avec les États-Unis, le Japon, la CorĂ©e du Sud, la Chine et la Russie sur son programme nuclĂ©aire, annonce avoir pris les mesures nĂ©cessaires Ă  l'accroissement de [son] arsenal nuclĂ©aire Ă  des fins dĂ©fensives ». [
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AprĂšsavoir — exceptionnellement — invitĂ© les camĂ©ras Ă  filmer le dĂ©but du Conseil des ministres ce mercredi 24 aoĂ»t, le chef de l’État a prĂ©venu que la France faisait face Ă  un mouvement de « grande bascule » et que cette rentrĂ©e, sur fond de dĂ©rĂšglement climatique, d’inflation et de guerre en Ukraine, marquait la fin « de l’abondance », « des Ă©vidences » et «

INFO LE PARISIEN. La possibilitĂ© de fractionner le paiement de son trajet serait offerte Ă  partir d’un certain montant et ne devrait pas concerner les trains du possibilitĂ© de ne pas ĂȘtre dĂ©bitĂ© d'un coup du montant total du trajet s'appliquera aussi aux dĂ©parts immĂ©diats. LP/Delphine GoldsztejnDans la rubrique Économie XTm8C.
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