Bonjour je dois me rendre 7 jours à Dakar, au Sénégal et je ne peux recevoir le vaccin de la fièvre jaune à cause de médicaments que je prends!! Esce que vous connaissez des gens qui sont allés à Dakar sans ce vaccin et comment ce c est passé pour eux et si vous avez quelques trucs à me donner!! ou bien si je dois absolument oublier ce voyageVolume 39 DCC-2, mars 2013 Une déclaration d'un comité consultatif DCC Comité consultatif de la médicine tropicale et de la médecine des voyages CCMTMV†Déclaration sur la fièvre jaune à l'intention des voyageurs Contributeurs Membres Dr A. McCarthy Président; Dr Boggild; Dr J. Brophy; Dr Y. Bui; Dr M. Crockett; Dr C. Greenaway; Dr W. Ghesquiere; Mme A. Henteleff; Dr M. Libman; Dr Plourde; Dr P. Teitelbaum. Représentants d'office Dr P. Charlebois; Dr P. McDonald; Dr S. Schofield; Dr M. Tepper. Représentants de liaison Dr G. Brunette; Dr C. Hui. Membre émérite Dr Jeanes. †Le présent document a été préparé par P. Charlebois et approuvé par le CCMTMV. DOI Veuillez noter Des directive mis à jour ont été publiés. Se référer à la mise à jour Déclaration sur la fièvre jaune à l'intention des voyageurs. Table des matières Préambule Introduction Épidémiologie Caractéristiques De La Maladie Risque Pour Les Voyageurs Mesures De Prévention Règlement sanitaire international et mesures de prévention de la fièvre jaune Vaccination contre la fièvre jaune au Canada Le vaccin contre la fièvre jaune Mesures de protection individuelle MPI Conséquences possibles si les bons documents ne sont pas présentés Résumé Des Recommandations Tableau 1. Fermeté et qualité des preuves – tableau récapitulatif Tableau 2 Recommandations sur l'administration du vaccin contre la fièvre jaune en fonction du groupe Annexe 1 Zones à rique de la fièvre jaune Annexe 1A Critères de classification des risques pour la fièvre jaune, 2011 Annexe 1B Pays où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune, par continent, 2011 Annexe 1C Recommandations concernant la vaccination antiamarile, Afrique, 2010 Annexe 1D Recommandations concernant la vaccination antiamarile, Amériques, 2010 Annexe 2 Centres De Vaccination Contre La Fièvre Jaune Au Canada Annexe 2A Exemple de Certificat international de vaccination ou de prophylaxie délivré par l'Agence de la santé publique du Canada Annexe 2B Exemple de Certificat de contre-indication médicale à la vaccination délivré par l'Agence de la santé publique du Canada Références Préambule Le Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages CCMTMV fournit à l'Agence de la santé publique du Canada, de façon continue et en temps utile, des conseils de nature médicale, scientifique et de santé publique concernant les maladies tropicales infectieuses et les risques pour la santé associés aux voyages à l'étranger. L'Agence reconnaît que les conseils et les recommandations figurant dans cette déclaration reposent sur la pratique médicale et les connaissances scientifiques les plus à jour, et les diffuse dans le but d'informer les voyageurs ainsi que les professionnels de la santé qui sont appelés à leur prodiguer des soins. Les personnes qui administrent ou utilisent des médicaments, des vaccins ou d'autres produits devraient bien connaître le contenu des monographies de produit ou des autres normes ou modes d'emploi approuvés. Les recommandations relatives à l'usage des produits et les autres renseignements présentés ici peuvent différer de ceux qui figurent dans la monographie ou toute autre norme ou instruction approuvée et pertinente établie par les fabricants autorisés. Rappelons que l'approbation demandée par les fabricants pour leurs produits, avec démonstration de leur innocuité et de leur efficacité à l'appui, ne s'applique qu'aux utilisations conformes à la monographie ou autre norme ou mode d'emploi approuvé. Introduction La fièvre jaune est une maladie à transmission vectorielle qui peut être évitée par la vaccination et qui est causée par un virus appartenant à la famille des Flaviviridæ. Dans sa forme la plus grave, cette maladie provoque une fièvre hémorragique dont le taux de mortalité clinique est élevé malgré la prise de mesures de soutien vigoureuses. Le virus de la fièvre jaune est le prototype du genre Flavivirus, qui comprend environ 70 autres virus, dont le virus de la dengue, le virus de l'encéphalite japonaise et le virus du Nil occidental Note de bas de page 1-Note de bas de page 3. Selon l'Organisation mondiale de la santé OMS, la maladie frapperait chaque année approximativement 200 000 personnes et entraînerait environ 30 000 décès. La maladie est actuellement endémique et parfois épidémique en Amérique du Sud et en Afrique Note de bas de page 1;Note de bas de page 4. Selon les données historiques, la fièvre jaune est un agent pathogène important. Les premières recherches sur la maladie faisaient pour la plupart suite aux éclosions qui se sont produites durant la construction du canal de Panama et la guerre hispano-américaine. Les premières recherches sur la maladie faisaient pour la plupart suite aux éclosions qui se sont produites durant la construction du canal de Panama et la guerre hispano-américaine. Cependant, des épidémies de fièvre jaune ont sévi en Amérique du Nord jusqu'au début du 20e siècle Note de bas de page 5. La vaccination des populations réceptives a permis de réduire considérablement les taux d'infection chez les populations humaines. Étant donné que le virus de la fièvre jaune est transmis par des moustiques vecteurs, la lutte contre les moustiques et les mesures de protection individuelle contre les piqûres de moustiques font également partie intégrante des mesures de prévention de l'infection par le virus de la fièvre jaune, et sont utilisés conjointement avec la vaccination pour atténuer l'impact de la maladie dans les régions où elle est endémique Note de bas de page 1;Note de bas de page 6-Note de bas de page 9. Épidémiologie La fièvre jaune est endémique et parfois épidémique dans certaines régions de l'Afrique et de l'Amérique du Sud. Bien que des moustiques vecteurs soient présents en Asie, il n'existe aucun cas documenté de transmission du virus sur ce continent. Il existe trois cycles de transmission du virus de la fièvre jaune Le cycle forestier ou selvatique Dans les forêts tropicales, plusieurs espèces de moustiques appartenant par exemple aux genres Aedes et Haemagogus transmettent le virus à une population hôte composée de primates non humains, lesquels transmettent à leur tour le virus à d'autres moustiques. Au fur et à mesure que la transmission du virus se poursuit, les personnes exposées aux moustiques peuvent être infectées. Celles qui vivent et travaillent dans la forêt ou à proximité de celle-ci risquent de contracter la maladie dans le cadre du cycle forestier/selvatique Note de bas de page 1;Note de bas de page 3; Le cycle urbain Dans les régions plus urbaines, des moustiques de l'espèce Aedes aegypti agissent comme vecteur principal de la maladie. Les épidémies qui surviennent dans le cadre du cycle urbain sont habituellement dues à l'introduction du virus dans l'environnement par un moustique infecté ou par une personne porteuse du virus. En raison de la forte densité de la population des régions urbaines, ce cycle de transmission de la fièvre jaune peut se traduire par des épidémies explosives Note de bas de page 1;Note de bas de page 3; Le cycle intermédiaire Dans les petits villages ruraux où les humains et les singes vivent à proximité les uns des autres, des moustiques semi-domestiques appartenant au genre Aedes transmettent le virus de la maladie à des humains et à des primates. En règle générale, ce cycle de transmission donne lieu à des épidémies de petite échelle et ne se produit qu'en Afrique. Selon les données les plus récemment publiées par l'OMS, 42 cas de fièvre jaune ont été déclarés à l'OMS en 2010. Neuf éclosions de fièvre jaune ont été signalées dans six pays. En 2010, les pays suivants d'Afrique centrale et occidentale ont déclaré en tout 20 cas, mais aucun décès Cameroun n=7, République démocratique du Congo n=2, Guinée n=9 et Sénégal n=2. En Amérique du Sud, 22 cas confirmés et 17 décès ont été déclarés en 2010 Bolivie, n=2; Brésil, n=2; Pérou, n=18; le taux de létalité s'élevait à 77,3 % Note de bas de page 6;Note de bas de page 10. On croit que l'Amérique du Sud et l'Afrique présentent des taux d'incidence réels qui sont de 10 à 50 fois plus élevés que ce qu'indiquent les données officiellement enregistrées, et ce, en raison du taux élevé de sous-déclaration, des limites en matière de surveillance et de diagnostic ainsi que du nombre de personnes infectées qui présentent peu de symptômes cliniques ou aucun Note de bas de page 2. Entre 1970 et 2010, neuf cas de fièvre jaune ont été diagnostiqués chez des voyageurs internationaux non vaccinés venant des États-Unis et de l'Europe. Quatre d'entre eux ont contracté la maladie en Amérique du Sud Brésil = 3, Venezuela = 1 et cinq l'ont contractée en Afrique Sénégal = 2, Côte d'Ivoire = 1, Gambie = 1, Afrique occidentale = 1 Note de bas de page 7;Note de bas de page 11-Note de bas de page 15. En 1987, un cas de fièvre jaune a été diagnostiqué chez un voyageur vacciné venant de l'Espagne et ayant effectué un voyage en Afrique occidentale. Jusqu'à présent, aucun cas de fièvre jaune n'a été diagnostiqué chez des voyageurs canadiens de retour au pays Note de bas de page 16. Étant donné que le virus de la fièvre jaune continue de se transmettre au sein d'une population hôte composée de primates non humains dans le cadre du cycle de transmission forestier, il est impossible de procéder à l'éradication de la maladie. Ce phénomène complique également la surveillance mondiale de la maladie Note de bas de page 2;Note de bas de page 11. Depuis quelques années, on s'inquiète aussi du fait que les changements environnementaux, géographiques et anthropiques pourraient influencer la répartition de la maladie les changements liés au régime des pluies affectent les populations de moustiques et leurs emplacements; de plus, l'accroissement du rythme de déforestation fait en sorte que l'homme se rapproche des hôtes naturels de la fièvre jaune c.‑à ‑d. les primates, ce qui pourrait faire augmenter le nombre d'éclosions de fièvre jaune selvatique et/ou intermédiaire. L'urbanisation accrue pourrait provoquer des épidémies humaines plus concentrées, et l'accroissement du commerce et des voyages internationaux évoque la possibilité théorique d'importation ou d'exportation de la maladie Note de bas de page 11;Note de bas de page 17-Note de bas de page 19. En 2011, l'OMS a publié une révision des recommandations relatives à la vaccination contre la fièvre jaune à la suite de consultations auprès d'experts en médecine des voyages internationaux et d'un examen approfondi des données disponibles Note de bas de page 20;Note de bas de page 21. Voici certaines des modifications apportées Mise à jour des critères de désignation des zones où il existe un risque d'activité du virus amaril. Les zones géographiques ont été classées en quatre catégories en fonction du risque de transmission de la fièvre jaune i zones d'endémie, ii zones de transition, iii zones à faible potentiel d'exposition et iv zones sans risque. Voir l'annexe 1a pour connaître la définition de chacune des catégories. Les pays et les zones géographiques où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune ont été réévalués à l'aide des nouveaux critères, et des recommandations vaccinales ont été émises en fonction du niveau de risque. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée pour les voyageurs se rendant dans des zones d'endémie ou de transition. La vaccination contre la fièvre jaune n'est généralement pas recommandée pour les voyageurs dont les itinéraires sont limités à des zones ayant un faible potentiel d'exposition; cependant, on peut l'envisager chez une petite partie de ceux dont les itinéraires pourraient leur faire courir un risque accru d'exposition au virus amaril par exemple, séjour prolongé, forte exposition aux moustiques, impossibilité d'éviter les piqûres de moustiques. La vaccination contre la fièvre jaune n'est pas recommandée chez les voyageurs dont les itinéraires se limitent à des zones considérées comme sans risque. Révision des cartes afin d'illustrer les recommandations relatives à la vaccination contre la fièvre jaune et non le risque de fièvre jaune. Les cartes sont fournies à l'annexe 1C et l'annexe 1D. Caractéristiques de la maladie Les manifestations cliniques de la maladie varient quant à leur gravité, allant de l'absence de symptômes au décès. Chez les personnes qui présentent des symptômes, la fièvre jaune se caractérise généralement par une apparition soudaine des symptômes après une période d'incubation de trois à six jours. Les premiers symptômes comprennent de la fièvre, des frissons, des maux de tête, des maux de dos, des douleurs musculaires, des douleurs articulaires, des nausées, des vomissements, une photophobie, un léger ictère jaunisse et des douleurs épigastriques. Les personnes infectées peuvent présenter un pouls lent et une forte fièvre signe de Faget. Les symptômes d'ictère empirent au fur et à mesure que la maladie progresse Note de bas de page 3;Note de bas de page 4. On estime que dans 85 % des cas de fièvre jaune, la maladie se résorbe d'elle-même à cette étape Note de bas de page 7. Dans les autres cas, après une brève période de rémission pouvant durer quelques heures ou une journée, l'état de la personne s'aggrave et la maladie s'attaque au foie, puis finit par causer une insuffisance rénale, des symptômes d'hémorragie et une thrombocytopénie. Le traitement vise les symptômes et consiste en des soins de soutien Note de bas de page 3;Note de bas de page 4;Note de bas de page 7. Chez les voyageurs, les caractéristiques cliniques et les antécédents dates du voyage, lieux visités et activités aident habituellement à poser le diagnostic initial Note de bas de page 7. Chez les voyageurs et les non-voyageurs, on confirme le diagnostic en isolant le virus du sang après inoculation Note de bas de page 1. On se sert également d'épreuves immunoenzymatiques méthode ELISA ou de tests d'amplification par la polymérase PCR pour identifier les antigènes ou l'acide nucléique du virus Note de bas de page 22;Note de bas de page 23. Comme il pourrait y avoir des réactions sérologiques croisées avec d'autres flavivirus, cette possibilité devrait être prise en compte au moment du diagnostic Note de bas de page 3. De plus, il est parfois difficile d'isoler le virus après la quatrième journée de la maladie Note de bas de page 7. Étant donné que la fièvre jaune est considérée comme une maladie à déclaration obligatoire au Canada et à l'échelle internationale en vertu du Règlement sanitaire international RSI 2005, tous les diagnostics posés au Canada doivent être déclarés aux autorités de santé publique Note de bas de page 19. Risque pour les voyageurs Le risque pour un voyageur de contracter la fièvre jaune est très difficile à évaluer, car il dépend d'un grand nombre de facteurs tels que la destination, la saison, les activités professionnelles et récréatives, ainsi que l'activité locale du virus Note de bas de page 11;Note de bas de page 20;Note de bas de page 21. Destination La destination du voyageur influe de bien des façons sur le risque de contracter la fièvre jaune. La fièvre jaune est la seule maladie transmissible qui fait l'objet d'une surveillance régie par un règlement international voir la section Mesures de prévention. Il prend la forme de Règlement sanitaire international, édicté par l'Organisation mondiale de la Santé et dont la dernière mise à jour remonte à 2005. Certains pays obligent les voyageurs à se faire vacciner contre la fièvre jaune avant d'entrer dans le pays, comme le prévoit le RSI. Il est également stipulé dans le RSI que les voyageurs qui ont séjourné ou fait escale dans un pays où la fièvre jaune est endémique doivent présenter un certificat de vaccination contre la maladie. Le vaccin contre la fièvre jaune ou vaccin antiamaril n'est pas obligatoire pour entrer dans certains pays où l'on observe des cas de la maladie p. ex. le Brésil et, par conséquent, les voyageurs non vaccinés pourraient courir un plus grand risque, plus particulièrement s'ils se rendent dans une région où il existe un risque de contracter la fièvre jaune. Saison Les moustiques sont généralement plus nombreux pendant ou après la saison humide » Note de bas de page 2. On assiste à une transmission verticale du virus, c'est‑à ‑dire du moustique femelle à sa descendance Note de bas de page 2;Note de bas de page 5. Le risque pour les voyageurs peut être accru, étant donné qu'un plus grand nombre de vecteurs se trouvent à transmettre la maladie. Activités professionnelles et récréatives Les activités qui obligent les voyageurs à rester à l'extérieur durant les périodes où les moustiques piquent le plus peuvent accroître le risque de transmission de la fièvre jaune Note de bas de page 24. Activité locale du virus de la fièvre jaune L'activité du virus de la fièvre jaune fluctue. Étant donné que de nombreux pays où la fièvre jaune est présente possèdent une infrastructure de surveillance déficiente, et en raison des difficultés inhérentes à la surveillance étroite des hôtes non humains, l'activité locale du virus est particulièrement difficile à mesurer Note de bas de page 11;Note de bas de page 17;Note de bas de page 18. Au cours des dernières années, des éclosions sporadiques ont été observées en Afrique et en Amérique du Sud Note de bas de page 6;Note de bas de page 9;Note de bas de page 10;Note de bas de page 25;Note de bas de page 26. Les voyageurs et les praticiens de la médecine des voyages devraient tenir compte de tous ces risques au moment de la consultation précédant le voyage afin de déterminer si la vaccination contre la fièvre jaune est nécessaire. Comme c'est souvent le cas en médecine des voyages, il faut disposer de données épidémiologiques à jour pour prendre des décisions éclairées. Il est important d'étudier soigneusement les risques lorsque l'on traite avec des populations chez lesquelles la vaccination est plus susceptible de causer des effets secondaires voir la section Vaccin et populations spéciales. Les professionnels qui rencontrent ces personnes doivent être au fait de leur itinéraire de voyage et des activités menées dans la région à risque, et disposer de données à jour sur l'épidémiologie de la fièvre jaune. Ces renseignements servent à évaluer les risques et les avantages de la vaccination et à déterminer, au cas par cas, si elle est nécessaire. Mesures de prévention Règlement sanitaire international et mesures de prévention de la fièvre jaune La fièvre jaune est une maladie unique du fait qu'un règlement sanitaire international prévoit l'obligation d'avoir un certificat de vaccination pour se rendre dans certains pays, ou encore pour entrer dans certains pays après avoir séjourné dans une région où la fièvre jaune est endémique Note de bas de page 19. Comme l'indique le document Voyages internationaux et santé Note de bas de page 27 de l'OMS, la vaccination contre la fièvre jaune vise deux objectifs principaux Éviter la propagation internationale de la maladie en protégeant les pays contre le risque d'importation ou de propagation du virus de la fièvre jaune. Dans ce cas, les pays concernés exigent la vaccination. Protéger les voyageurs qui risquent d'être exposés à l'infection amarile autre appellation de la fièvre jaune. Ainsi, il se peut qu'un voyageur se présente chez un professionnel de la santé et lui remette une demande de vaccination contre la fièvre jaune provenant d'une agence de voyage ou d'un fournisseur de voyages organisés sans que la raison de la demande de vaccination y soit précisée. Une évaluation adéquate du risque doit alors être faite en fonction de l'itinéraire exact du voyageur voir la section Risque pour les voyageurs afin de déterminer s'il est nécessaire d'administrer le vaccin au voyageur pour assurer sa protection ou pour répondre aux exigences relatives à l'entrée dans le pays de destination. Les mesures de prévention mondiales ont été très efficaces pour éliminer le risque de fièvre jaune qui existait dans de nombreuses régions. Cependant, bon nombre de régions p. ex. l'Asie du Sud abritent les deux vecteurs de la maladie, c'est‑à ‑dire les moustiques et les primates non humains, nécessaires à une éventuelle éclosion de fièvre jaune. C'est pour cette raison que plusieurs pays exigent un certificat de vaccination contre la fièvre jaune pour l'entrée sur leur territoire, malgré le fait qu'aucun cas de la maladie n'y ait été déclaré voir l'annexe 1 Note de bas de page 7. Ces exigences sont habituellement destinées aux voyageurs qui viennent de régions où il existe des risques de transmission de la fièvre jaune ou bien qui sont passés par ces régions. Dans une mise à jour faite récemment, l'Organisation mondiale de la Santé Note de bas de page 27 déclare qu'un voyageur qui est en transit dans un aéroport international pendant moins de 12 heures ne risquerait pas de contracter la fièvre jaune. Par conséquent, si le seul trajet au sein d'une zone de transmission de la fièvre jaune est un transit, les pays de destinations ultérieurs ne devraient pas le considérer comme étant une exposition réelle. Ces recommandations ont été publiées par l'Organisation mondiale de la Santé, mais chaque gouvernement a le droit de déterminer ses exigences pour entrer dans le pays. Les voyageurs doivent bien s'informer avant le départ. Vaccination contre la fièvre jaune au Canada Les vaccins contre la fièvre jaune administrés au Canada ne sont offerts que dans les centres de vaccination contre la fièvre jaune désignés. Au Canada, l'Agence de la santé publique du Canada est actuellement chargée de désigner les centres de vaccination contre la fièvre jaune Note de bas de page 28, dont la liste est accessible sur le site web de l'Agence. Il existe tout de même une exception les centres de vaccination contre la fièvre jaune des Forces canadiennes désignés par la Direction de protection de la santé des Forces. Ces centres administrent le vaccin contre la fièvre jaune et délivrent le Certificat international de vaccination ou de prophylaxie voir l'annexe 2A approuvé que le voyageur apportera en voyage. Le certificat de vaccination est valide pendant dix ans à compter du dixième jour après la date de vaccination ou à compter de la date de rappel. Le rappel devrait être envisagé tous les dix ans; toutefois, certaines données indiquent que la séroconversion assure une protection plus longue, qui pourrait même durer toute la vie Note de bas de page 29. Quant aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées, elles peuvent se procurer un document d'exemption, qui indique la raison médicale pour laquelle la personne ne peut recevoir le vaccin. Cette information peut être fournie utilisant l'en-tête du centre de santé ou sur un Certificat de contre-indication médicale à la vaccination voir Annexe 2B, que l'Agence émet aux centres de vaccination contre la fièvre jaune. Le vaccin contre la fièvre jaune Le vaccin contre la fièvre jaune est un vaccin vivant atténué, cultivé sur des embryons de poulet auxquels on a administré la souche 17D du virus de la fièvre jaune. À l'échelle mondiale, on utilise les souches 17D-204, 17-213 et 17DD du virus Note de bas de page 1. Au Canada, un seul vaccin contre la fièvre jaune a été approuvé il s'agit d'un vaccin fabriqué à partir de la souche 17D-204 du virus, commercialisé sous le nom YF-VAXMD et produit par la société Sanofi Pasteur Limited Note de bas de page 30. Le vaccin YF-VAXMD est lyophilisé et renferme du sorbitol et de la gélatine qui servent de stabilisants. Aucun agent de conservation n'est ajouté au vaccin ou à son diluant Note de bas de page 30. Selon Sanofi Pasteur, le vaccin doit être conservé à une température située entre deux et huit degrés Celsius 2 à 8 °C Note de bas de page 30. Il faut donc surveiller étroitement la réfrigération du vaccin pour s'assurer de maintenir sa viabilité. Il faut veiller à ce que ni le vaccin ni le diluant ne gèlent Note de bas de page 30. Le vaccin reconstitué doit être gardé au réfrigérateur et utilisé dans l'heure qui suit la reconstitution. Toute portion de vaccin reconstitué non utilisée au bout d'une heure doit être éliminée Note de bas de page 30. Le vaccin contre la fièvre jaune peut être administré en même temps que les vaccins contre les maladies suivantes rougeole, polio vaccin oral contre la polio, diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, hépatite A, choléra vaccin oral contre le choléra et typhoïde vaccin oral ou parentéral. Si plusieurs vaccins sont administrés en même temps, il faut utiliser des seringues différentes pour chaque vaccin ainsi que des sites d'injection différents. Si les vaccins ne sont pas administrés simultanément, les vaccins vivants devraient être administrés au moins quatre semaines avant ou après le vaccin contre la fièvre jaune. Cette recommandation est basée sur l'hypothèse selon laquelle les interférons produits en réponse au premier vaccin pourraient avoir un effet inhibiteur temporaire sur les autres vaccins à virus vivant Note de bas de page 1. Risque associé à la vaccination Bien que rares, un certain nombre de cas de réaction grave à la vaccination contre la fièvre jaune ont été recensés au cours des dernières années Note de bas de page 31-Note de bas de page 35. Ces cas ont donné lieu à un examen des diverses préparations de vaccin ainsi que de leur utilisation et de leurs indications Note de bas de page 1;Note de bas de page 30;Note de bas de page 35. Comme dans le cas de tout traitement, la vaccination peut provoquer des effets secondaires graves ou bénins chez un certain pourcentage de la population qui reçoit le vaccin. Tout traitement est conçu pour être utilisé seulement si ses bienfaits l'emportent sur les dangers potentiels. Effets secondaires bénins du vaccin Les vaccins contre la fièvre jaune sont généralement bien tolérés. Les réactions au vaccin sont habituellement bénignes et temporaires, et peuvent comprendre des maux de tête, des douleurs musculaires et de la faible fièvre Note de bas de page 1;Note de bas de page 7;Note de bas de page 30;Note de bas de page 36. Les rapports sur l'innocuité et l'efficacité du vaccin sont publiés dans le Guide canadien d'immunisation, la monographie du YF-VAXMD, ainsi que Centers for Disease Control and Prevention CDC et l'Organisation mondiale de la Santé OMS. Tous les rapports indiquent que le vaccin est efficace et sans risque. Les réactions apparaissent généralement quelques jours après la vaccination; elles durent entre cinq et dix jours après la date d'administration Note de bas de page 1;Note de bas de page 7. Il existe un grand écart entre 2 et 30 % quant à la fréquence des effets secondaires bénins qui ont été reportés p. ex. céphalées, myalgie, fièvre légère. Moins d'un pour cent des personnes ayant reçu le vaccin ont dû limiter leurs activités quotidiennes en raison d'un effet secondaire qui s'est produit après la vaccination Note de bas de page 30;Note de bas de page 37. Effets secondaires graves Bien qu'ils soient rares, divers effets secondaires graves liés au vaccin contre la fièvre jaune ont été signalés, notamment les effets suivants Réactions d'hypersensibilité Le vaccin contre la fièvre jaune peut provoquer des réactions d'hypersensibilité immédiate éruption cutanée, urticaire, asthme, anaphylaxie. Aux États-Unis, le Vaccine Adverse Event Reporting System VAERS indique que, pour 100 000 vaccins distribués, des effets secondaires ont été signalés chez 43 personnes après l'administration du vaccin contre la fièvre jaune. Ces effets sont cependant rares le GCI fait état d'un taux allant de 1 cas pour 250 000 à 1 cas pour 300 000 Note de bas de page 37. Les réactions d'hypersensibilité se produisent généralement chez les personnes qui ont une sensibilité aux protéines d'œuf et/ou au poulet Note de bas de page 4;Note de bas de page 11;Note de bas de page 37;Note de bas de page 39;Note de bas de page 40. On a découvert que le stabilisant à base de gélatine utilisé dans la fabrication du vaccin était également à l'origine de réactions Note de bas de page 1;Note de bas de page 11;Note de bas de page 39. Par conséquent, le vaccin ne devrait pas être administré aux personnes souffrant d'allergie aux œufs, au poulet ou à la gélatine. La vaccination peut également entraîner une anaphylaxie chez des personnes n'ayant pas d'allergie connue aux composantes du vaccin. Les personnes chez qui une sensibilité est soupçonnée et devant se faire vacciner devraient être adressées à un allergologue, qui déterminera si la vaccination contre la fièvre jaune doit être envisagée Note de bas de page 30. Syndrome neurotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SNA-VFJ Le SNA-VFJ était auparavant un syndrome caractérisé par l'apparition de fièvre et d'une encéphalite chez les jeunes enfants. Or, l'incidence de ces effets secondaires a grandement diminué depuis que le vaccin contre la fièvre jaune n'est plus administré aux enfants de moins de six mois Note de bas de page 36. Le SNA-VFJ est à présent décrit comme un ensemble de syndromes cliniques méningo‑encéphalite, maladie auto-immune du système nerveux central et/ou maladie auto-immune du système nerveux périphérique syndrome de Guillain-Barré, pouvant apparaître chez des personnes de tous les groupes d'âge entre 4 et 23 jours après la vaccination Note de bas de page 1;Note de bas de page 7. Le GCI ne fournit pas de statistiques sur les cas de SNA-VFJ chez les Canadiens ayant reçu le vaccin contre la fièvre jaune. L'OMS, quant à elle, fait état de 26 cas avérés ou probables de SNA-VFJ depuis 1945, dont deux décès Note de bas de page 1. Les CDC rapportent 0,8 cas pour 100 000 doses de vaccin contre la fièvre jaune administrées Note de bas de page 7. Des études suggèrent que l'âge avancé est un facteur de risque d'effets secondaires graves, y compris le SNA-VFJ, du vaccin contre la fièvre jaune Note de bas de page 41. Syndrome viscérotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SVA-VFJ Ce syndrome est caractérisé par une atteinte grave et une défaillance polyviscérale semblables à celles observées dans les cas de fièvre jaune Note de bas de page 36;Note de bas de page 42;Note de bas de page 43. Selon le GCI, le risque de SVA-VFJ augmente avec l'âge chez les personnes de 60 - 69 ans, on estime que le taux est de 1,0 - 1,1 pour 100 000; chez les personnes âgées de 70 ans ou plus, il s'élèverait à 2,3 - 3,2 pour 100 000 Note de bas de page 38;Note de bas de page 41. L'OMS estime que le taux de décès associé au SVA-VFJ est de 1 pour 10 millions de doses du vaccin Note de bas de page 1. Des effets similaires ont été observés avec cinq préparations différentes du vaccin 17D Note de bas de page 44-Note de bas de page 46. Des enquêtes exhaustives sur un certain nombre de cas semblent indiquer que le SVA-VFJ est attribuable à divers facteurs inhérents à l'hôte, et non au degré de virulence du virus présent dans le vaccin. Encore une fois, la fréquence de ces réactions graves et souvent mortelles est extrêmement faible. Ces réactions sont associées à des caractéristiques de l'hôte, notamment l'âge avancé ≥ 60 ans Note de bas de page 34;Note de bas de page 41 et une maladie du thymus où la réaction anormale du système immunitaire p. ex. thymome et myasthénie grave Note de bas de page 47, et sont observées lors de la série vaccinale primaire. Le SVA-VFJ tend à se développer deux à cinq jours après la vaccination. Il n'existe pas de traitement spécifique du SVA-VFJ, à l'exception des soins de soutien qui sont habituellement offerts dans une unité de soins intensifs Note de bas de page 11;Note de bas de page 38;Note de bas de page 42;Note de bas de page 47. Malgré l'information nouvellement publiée sur SNA-VFJ et SVA-VFJ, le vaccin contre la fièvre jaune est très efficace et sûr. Lors de sa réunion de juin 2008, le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale a répété que les recommandations relatives à l'utilisation du vaccin antiamaril restaient inchangées » Note de bas de page 48. Le message important à retenir ici est de veiller à ce que le motif exact de la vaccination soit compris risque d'exposition / règlement international. Il est également crucial de ne pas exposer les patients au risque, très faible mais non négligeable, associé au vaccin contre la fièvre jaune s'il n'existe pas véritablement de risque de contracter la maladie ou si la vaccination n'est pas nécessaire Note de bas de page 7;Note de bas de page 27;Note de bas de page 48. Vaccin et populations spéciales La prudence est de mise lorsque les patients appartiennent aux groupes spéciaux suivants Enfants Les enfants de moins de neuf mois ne doivent généralement pas être vaccinés contre la fièvre jaune Note de bas de page 30. Selon certaines études préliminaires Note de bas de page 30;Note de bas de page 49;Note de bas de page 50, bien que l'incidence des effets secondaires chez les enfants de plus de six mois ne semble pas avoir considérablement augmenté en comparaison à celle chez les enfants de plus de neuf mois, le taux de séroconversion ne serait pas optimal. On remarque d'ailleurs encore une légère augmentation des effets secondaires d'ordre neurologique chez certaines populations ayant fait l'objet d'études de petite taille. Les enfants de moins de six mois courent plus de risques de développer le SNA-VFJ Note de bas de page 1;Note de bas de page 36. L'Advisory Committee on Immunization Practices ACIP des États-Unis d'Amérique, recommandent que la décision d'administrer le vaccin à un enfant de six à huit mois devant inévitablement séjourner dans une zone d'endémie devrait être basée sur une analyse des risques d'exposition à la fièvre jaune par rapport aux risques d'effets secondaires après la vaccination. Le vaccin est contre-indiqué pour les enfants de moins de six mois Note de bas de page 51. Voyageurs âgés La question de l'administration d'une série vaccinale primaire chez les personnes de plus de 60 ans a été abordée précédemment à la section sur les risques d'effets secondaires SNA-VFJ et SVA-VFJ. Toute décision quant à l'administration du vaccin à des personnes de ce groupe d'âge devrait être basée sur une analyse du risque relatif associé à la vaccination par rapport au risque de contracter la maladie Note de bas de page 7;Note de bas de page 36-Note de bas de page 38;Note de bas de page 41. Il faut déterminer, avec le plus de précision possible, la prévalence et la transmission de la maladie dans les pays de destination au moment du voyage consultation des cartes de recommandations concernant la vaccination qui ont été revues par l'Organisation mondiale de la Santé et les Centers for Disease Control and Prevention [CDC], ainsi que l'itinéraire exact. S'il existe un risque important de transmission de la fièvre jaune, on peut choisir d'administrer le vaccin en tenant compte du fait qu'il y a un risque légèrement plus élevé d'effets indésirables graves. Cette décision est particulièrement importante pour les voyageurs âgés dont l'itinéraire peut les conduire dans des pays où les exigences d'entrées concernant la vaccination contre la fièvre jaune sont strictes, mais où le risque d'exposition réelle à la maladie est faible ou inexistant. Si l'on décide de ne pas administrer le vaccin compte tenu du faible risque, on peut fournir une lettre d'exemption au patient, mais il faudrait insister sur les mesures de protection individuelle pour éviter les piqûres de moustiques voir la section Mesures de protection individuelle ci-dessous. Il faudrait également rappeler au voyageur que la nécessité de recevoir le vaccin devra être réévaluée au moment de ses prochains voyages Note de bas de page 34;Note de bas de page 41;Note de bas de page 52-Note de bas de page 54. Femmes enceintes Comme les effets de ce vaccin vivant durant la grossesse ne sont pas bien documentés, la vaccination des femmes enceintes devrait si possible être évitée. Si une femme enceinte doit se rendre dans une région où la fièvre jaune est fortement endémique ou dans une zone d'épidémie, le risque de contracter la maladie pourrait surpasser les risques associés à la vaccination pour la mère ou le fœtus Note de bas de page 7;Note de bas de page 37. Des études préliminaires menées dans des pays en développement ont mis en lumière certaines conséquences néfastes de la transmission congénitale de la maladie et un risque d'avortement spontané associé à la vaccination Note de bas de page 55-Note de bas de page 57, mais il s'agit d'études de petite taille. Les résultats de ces études ont été pondérés par les résultats d'autres études qui n'ont révélé aucune conséquence négative chez des femmes enceintes qui avaient été vaccinées par inadvertance au début de leur grossesse Note de bas de page 58-Note de bas de page 61. Si la voyageuse se rend dans un pays qui exige un certificat de vaccination conformément au RSI, mais où la fièvre jaune n'est pas endémique, il faudrait lui remettre une lettre d'exemption plutôt que de lui administrer le vaccin Note de bas de page 4. Femmes qui allaitent Jusqu'à récemment, il n'existait qu'un risque théorique de transmission du virus vivant dans le lait maternel. Cependant, en raison d'un incident qui s'est produit récemment au Brésil, on dispose maintenant de données confirmées en laboratoire qui montrent que le virus de la fièvre jaune peut être transmis dans le lait maternel Note de bas de page 62. De plus, il existe actuellement un cas d'issue défavorable possible chez un nourrisson qui a été allaité par une mère ayant été vaccinée contre la fièvre jaune au Canada Note de bas de page 63. Ces deux cas devraient inciter les professionnels de la santé à être plus prudents lorsqu'ils envisagent la vaccination des femmes qui allaitent. Assurément, s'il n'y a aucun risque de contracter la fièvre jaune dans la région de destination, une lettre d'exemption de la vaccination devrait être fournie à la patiente. Si celle-ci se rend dans une région hautement endémique, il faut alors évaluer les risques associés à la vaccination par rapport au risque de contracter la maladie Note de bas de page 37;Note de bas de page 64. Personnes immunodéprimées Les voyageurs atteints d'une maladie qui affaiblit la réponse immunitaire ou ceux qui prennent des immunomodulateurs devraient éviter les vaccins à virus vivant. De plus, leur réponse à l'antigène pourrait ne pas être suffisante pour assurer une protection adéquate. Il est contre-indiqué d'administrer le vaccin contre la fièvre jaune aux personnes atteintes de maladies sous-jacentes graves telles que la leucémie, un lymphome, un thymome, une affection maligne généralisée, un déficit en gammaglobulines, une infection par le virus de l'immunodéficience humaine VIH symptomatique ou le syndrome d'immunodéficience acquise sida nombre de lymphocytes CD4 200 cellules/ml, ou entre 15 et 24 % de l'ensemble des cellules chez les enfants < 6 ans, mais que la vaccination devrait avoir lieu bien avant le voyage afin qu'il soit possible de surveiller les effets secondaires potentiels, et qu'il faudrait évaluer l'efficacité de la vaccination en mesurant les titres d'anticorps neutralisants Note de bas de page 65;Note de bas de page 68-Note de bas de page 71. Bien que le nombre de cas étudiés soit encore restreint, l'administration du vaccin contre la fièvre jaune à des personnes atteintes du VIH a révélé que ces patients produisent des titres d'anticorps neutralisants moins élevés, que les titres d'anticorps neutralisants produits sont plus souvent insuffisants pour assurer une protection et que ces titres pourraient diminuer plus rapidement après la vaccination. De plus, les recommandations relatives aux doses de rappel pour les voyageurs immunocompétents tous les 10 ans ne sont probablement pas adéquates pour les voyageurs immunodéprimés. Chez ces patients, il faudrait plutôt envisager de procéder au dosage des titres d'anticorps neutralisants ou même à l'administration d'une dose de rappel après une période de deux à cinq ans Note de bas de page 72. La vaccination des membres de la famille et des compagnons de voyage des personnes immunodéprimées n'est pas contre-indiquée, étant donné que le virus est transmis par des moustiques et non directement d'une personne à une autre par simple contact. La prise de stéroïdes à faibles doses c'est-à -dire < 20 mg de prednisone ou d'un médicament équivalent, ou de moins de 2 mg/kg pour les enfants de moins de 10 kg, l'utilisation de stéroïdes topiques ou la prise de stéroïdes à court terme < 2 semaines ne devraient pas empêcher la vaccination Note de bas de page 7. Pour plus d'information, voir la déclaration du CCMTMV intitulée Le voyageur immunodéprimé Note de bas de page 73. Maladie du thymus Un examen des décès attribués à la vaccination SVA-VFJ a fait ressortir une association avec des antécédents de maladie du thymus Note de bas de page 7;Note de bas de page 36. Cet examen portait sur un très petit échantillon, mais l'association semble pertinente et pourrait indiquer que les personnes ayant déjà souffert d'un trouble thymique, par exemple un thymome, une thymectomie ou une myasthénie grave pour ces syndromes ou pour des agents pathogènes inconnus, ne devraient pas recevoir le vaccin contre la fièvre jaune. Mesures de protection individuelle MPI Tous les voyageurs devraient être informés des mesures de protection courantes contre les insectes ainsi que des mesures à prendre en voyage, et ce, peu importe leur état vaccinal en ce qui concerne la fièvre jaune. Les moustiques qui transmettent la fièvre jaune peuvent attaquer au cours de la journée. Par conséquent, les voyageurs doivent se protéger contre les piqûres de moustiques en tout temps. Ces mesures permettent également de prévenir l'infection causée par d'autres maladies transmises par des arthropodes. Pour plus d'information, voir la Déclaration relative aux mesures de protection individuelle pour prévenir les piqûres ou morsures d'arthropodes du CCMTMV Note de bas de page 24. Le recours exclusif aux MPI comme méthode de prévention ne serait indiqué que dans le cas des personnes à risque de contracter la fièvre jaune mais ne pouvant pas être vaccinées. Conséquences possibles si les bons documents ne sont pas présentés Les voyageurs doivent aussi être avisés que, même s'ils ont un certificat ou une lettre de contre-indication à la vaccination contre la fièvre jaune, les services de santé à la frontière et/ou les services d'immigration pourraient tout de même refuser leur entrée dans le pays ou les placer en quarantaine à leur arrivée dans le pays de destination Note de bas de page 19. Il faut également prévenir les voyageurs des éventuels risques qu'ils peuvent courir en se faisant vacciner dans le pays de destination. Résumé des recommandations Tableau 1. Fermeté et qualité des preuves – tableau récapitulatif Note de bas de page 75 Catégories relatives à la fermeté de chaque recommandation CATÉGORIE DÉFINITION A Preuves suffisantes pour recommander l'utilisation. B Preuves acceptables pour recommander l'utilisation. C Preuves insuffisantes pour recommander ou déconseiller l'utilisation. D Preuves acceptables pour déconseiller l'utilisation. E Preuves suffisantes pour déconseiller l'utilisation. Catégories relatives à la qualité des preuves sur lesquelles reposent les recommandations CLASSE DÉFINITION I Données obtenues dans le cadre d'au moins un essai comparatif convenablement randomisé. II Données obtenues dans le cadre d'au moins un essai clinique bien conçu, sans randomisation, d'études de cohortes ou d'études analytiques cas-témoins, réalisées de préférence dans plus d'un centre, à partir de plusieurs séries chronologiques ou résultats spectaculaires d'expériences non comparatives. III Opinions exprimées par des sommités dans le domaine et reposant sur l'expérience clinique, des études descriptives ou des rapports de comités d'experts. Tableau 2 Recommandations sur l'administration du vaccin contre la fièvre jaune en fonction du groupe Groupe Recommandations préalables au voyage Pertinence Adultes moins de 60 ans en bonne santé, qui voyagent dans une région où la fièvre jaune est jugée comme étant une maladie endémique ou de transition Vaccination recommandée A II Adultes plus de 60 ans en bonne santé, qui voyagent dans une région où la fièvre jaune est jugée comme étant une maladie endémique ou de transition et qui se présentent pour une primo-vaccination Il est recommandé de réaliser une évaluation précise des risques On peut administrer le vaccin s'il existe des risques élevés de transmission* DII Enfants plus de neuf mois en bonne santé, qui voyagent dans une région où la fièvre jaune est jugée comme étant une maladie endémique ou de transition Vaccination recommandée A II Enfants de moins de six mois Vaccination contre-indiquée E II Enfants entre six et neuf mois Il est recommandé de réaliser une évaluation précise des risques On peut administrer le vaccin s'il existe des risques élevés de transmission* DII Femmes enceintes Il est recommandé de réaliser une évaluation précise des risques On peut administrer le vaccin s'il existe des risques élevés de transmission* D II Femmes qui allaitent Il est recommandé de réaliser une évaluation précise des risques On peut administrer le vaccin s'il existe des risques élevés de transmission* DIII Personnes atteintes d'une infection par le VIH asymptomatique dont le nombre de lymphocytes CD4 s'élève à moins de 200 cellules/mm3 ou représente entre 15 et 24 % du nombre total de cellules chez les enfants de moins de 6 ans Il est recommandé de réaliser une évaluation précise des risques On peut administrer le vaccin s'il existe des risques élevés de transmission* B II Personnes ayant des antécédents de maladie du thymus associée à des réactions anormales du système immunitaire p. ex. thymome ou myasthénie grave Vaccination contre-indiquée E II Personnes immunodéprimées lymphome, VIH [nombre de lymphocytes CD4 inférieur à 200 cellules/mm3 ], traitements immunosuppresseurs, immunosuppression primaire, maladies auto-immunes Vaccination non recommandée E II Personnes qui développent des réactions allergiques mortelles aux œufs ou au poulet ou à tout autre composant du vaccin Vaccination contre-indiquée E III * La vaccination chez ces groupes présente des risques élevés d'apparition d'effets indésirables chez le patient ou chez l'enfant; par conséquent, il n'est pas possible de faire des recommandations d'ordre général. L'administration d'un vaccin doit être étudiée au cas par cas. On peut envisager de reporter le voyage. S'il est nécessaire de voyager et si la personne se rend dans une région où la maladie est endémique ou épidémique et où les risques de transmission de la fièvre jaune sont importants, les risques de contracter la maladie pourraient s'avérer plus problématiques que les risques que comporte la vaccination. Veuillez consulter le document pour connaître les discussions détaillées sur la vaccination chez ces groupes. Annexe 1 Zones à rique de la fièvre jaune Annexe 1A Critères de classification des risques pour la fièvre jaune, 2011Note de bas de page 20;Note de bas de page 21 Critères de classification des risques pour la fièvre jaune, 2011 Classification Description Risque d'infection Recommandation quant à la vaccination Endémique Régions où la transmission du virus de la fièvre jaune selon un mode enzootique est constante pendant de longues périodes. Présence de vecteurs de la fièvre jaune et d'hôtes primates non humains. Cas de fièvre jaune signalés chez les primates humains et non humains. Cas de fièvre jaune signalés chez l'homme avant que la région ne soit couverte. Les analyses du sérum révèlent une infection grave. Transmission à un niveau stable. Élevé Recommandée De transition Régions limitrophes à la zone où sévit la maladie endémique; il existe des preuves d'une transmission périodique au cours de l'expansion épizootique ou épidémique de la fièvre jaune. Présence de vecteurs de la fièvre jaune et d'hôtes primates non humains. Il est possible que des cas chez l'homme soient signalés après de longues périodes. Les analyses du sérum révèlent une infection antérieure. Modéré à élevé Recommandée Faibles risques d'exposition Régions limitrophes aux régions d'endémie ou de transition. Présence de vecteurs de la fièvre jaune et d'hôtes primates non humains. Aucun cas de fièvre jaune signalés chez les primates humains et non humains. Les analyses du sérum peuvent révéler une infection antérieure, habituellement faible. Faible Habituellement non recommandée* Aucun risque Régions où il n'existe aucun risque de transmission de la fièvre jaune en raison de l'absence de preuves d'une propagation, par le passé ou à l'heure actuelle, du virus de la fièvre jaune dans les régions ou bien en raison des conditions environnementales qui ne sont pas favorables à la transmission de la fièvre jaune. Non Non recommandée * La vaccination pourrait être envisagée pour un petit sous-ensemble de voyageurs dont l'itinéraire présenterait des risques élevés d'exposition au virus de la fièvre jaune p. ex. séjour prolongé, forte exposition aux moustiques, impossibilité d'éviter les piqûres de moustiques. Annexe 1B Pays*+ où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune, par continent, 2011Note de bas de page 27 Pays*+ où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune, par continent, 2011 Afrique Amérique centrale et Amérique du Sud Angola Guinée Argentine†Bénin Guinée-Bissau Bolivie†Burkina Faso Kenya Brésil†Burundi Libéria Colombie Cameroun Mali†Équateur†République centrafricaine Mauritanie†Guyane française Tchad†Niger†Guyana Congo Nigéria Panama†Côte d'Ivoire Rwanda Paraguay République démocratique du Congo Sénégal Pérou†Guinée équatoriale Sierra Leone Suriname Éthiopie Soudan†Trinité-et-Tobago†Gabon Togo Venezuela†Gambie Ouganda Ghana *Il se peut que la désignation des régions où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune change. Les voyageurs et les fournisseurs de soins de santé doivent consulter les dernières données disponibles sur le site Web de l'Organisation mondiale de la Santé +Les pays indiqués en caractères gras nécessitent des preuves de la vaccination contre la fièvre jaune, et il se peut qu'ils changent. D'autres pays exigent des voyageurs venant d'un pays où la fièvre jaune est endémique des preuves de la vaccination contre la maladie. La liste exhaustive des exigences propres à chaque pays peut être consultée sur le site Web des Centers for Disease Control and Prevention CDC, ou sur celui de l'Organisation mondiale de la Santé†Le risque de transmission de la fièvre jaune est présent seulement dans une partie du pays. Consultez les cartes de l'OMS en annexes 1C et 1D. Annexe 1C Recommendations concernant la vaccination antiamarile, Afrique, 2010Note de bas de page 21 Équivalent textuel - Annexe 1C Carte d'Afrique où les pays sont identifiés lorsqu'il y a recommendations concernant la vaccination antiamarile recommandée, généralement non-recommandée, non recommandée Consulter l'annexe 1b Pays où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune, par continent, 2011 27 » pour la liste de pays par continent où il y a recommendations concernant la vaccination antiamarile. Remarque sur la carte pour généralement non-recommandée La vaccination antiamarile n'est généralement pas recommandée dans les zones où l'exposition au virus est peu probable. La vaccination peut toutefois être envisagée pour une petite catégorie de voyageurs à destination de ces zones qui risquent d'être exposés au virus amaril par ex, séjour prolongé, forte exposition aux moustiques, impossibilité d'éviter les piqûres de moustiques. Quand ils envisagent de se faire vacciner, les voyageurs doivent tenir compte du risque de contracter le virus amaril, des conditions exigées par les pays à l'entrée sur leur territoire ainsi que des facteurs individuels prédisposant à des manifestations postvaccinales indésirables graves par ex, âge, état immunitaire. Annexe 1D Recommendations concernant la vaccination antiamarile, Amériques, 2010 Note de bas de page 21 Équivalent textuel - Annexe 1D Annexe 1D Recommendations concernant la vaccination antiamarile, Amériques Carte d'Amériques où les pays sont identifiés lorsqu'il y a recommendations concernant la vaccination antiamarile recommandée, généralement non-recommandée, non recommandée Consulter l'annexe 1b Pays où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune, par continent, 2011 27 » pour la liste de pays par continent où il y a recommendations concernant la vaccination antiamarile. Remarque sur la carte pour généralement non-recommandée La vaccination antiamarile n'est généralement pas recommandée dans les zones où l'exposition au virus est peu probable. La vaccination peut toutefois être envisagée pour une petite catégorie de voyageurs à destination de ces zones qui risquent d'être exposés au virus amaril par ex, séjour prolongé, forte exposition aux moustiques, impossibilité d'éviter les piqûres de moustiques. Quand ils envisagent de se faire vacciner, les voyageurs doivent tenir compte du risque de contracter le virus amaril, des conditions exigées par les pays à l'entrée sur leur territoire ainsi que des facteurs individuels prédisposant à des manifestations postvaccinales indésirables graves par ex, âge, état immunitaire. Annexe 2 Centres de vaccination contre la fièvre jaune au Canada En vertu de l'annexe 7 du Règlement sanitaire international 2005, les États Parties désignent des centres déterminés de vaccination antiamarile sur leur territoire pour garantir la qualité et la sécurité des procédures et des matériels utilisés » Note de bas de page 19. En tant que pays signataire de ce règlement, le Canada doit désigner des centres de vaccination contre la fièvre jaune. Au Canada, les centres sont désignés par l'Agence de la santé publique du Canada, avec laquelle on peut communiquer à l'adresse et aux numéros suivants Programme de vaccination contre la fièvre jaune Division de la santé voyage et santé liée à la migration Direction générale de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses Agence de la santé publique du Canada 380, chemin Hunt Club, IA 5902A Ottawa Ontario K1A 0K9 Courriel yfinfofj Téléphone 613-957-8739 Télécopieur 613-952-8286 Pour obtenir la liste des centres de vaccination contre la fièvre jaune au Canada, veuillez consulter le site Web de l'Agence de la santé publique du Canada. Annexe 2A Exemple de Certificat international de vaccination ou de prophylaxie délivré par l'Agence de la santé publique du Canada Équivalent textuel - Annexe 2A Annexe 2A Certificat international de vaccination ou de prophylaxie Voici un exemple de Certificat international de vaccination ou de prophylaxie, dûment rempli. Il s'agit du certificat officiel qui doit être utilisé pour consigner l'administration du vaccin contre la fièvre jaune. Sur la première page, le fournisseur de soins de santé responsable doit inscrire, en caractères d'imprimerie, le nom du voyageur sous la mention Délivré à ». Dans les pages suivantes, le fournisseur de soins de santé doit remplir toutes les zones comme il se doit. Si le certificat n'est pas rempli correctement, il peut être considéré comme non valide. Bien qu'il n'existe actuellement pas de lignes directrices acceptées à l'échelle internationale sur la nécessité de remplir ce certificat, l'Agence de la santé publique du Canada recommande aux centres de vaccination contre la fièvre jaune de le remplir. Pour connaître toutes les recommandations, veuillez consulter les Procédures pour les Centres de vaccination contre la fièvre jaune au Canada »Note de bas de page 28. Annexe 2B Exemple de Certificat de contre-indication médicale à la vaccination délivré par l'Agence de la santé publique du Canada Équivalent textuel - Annexe 2B Annexe 2B Certification de contre-indication médicale à la vaccination Voici un exemple de Certificat de contre-indication médicale à la vaccination, dûment rempli. Sur la première page, le fournisseur de soins de santé responsable doit inscrire, en caractères d'imprimerie, le nom du voyageur sous la mention Délivré à ». Dans les pages suivantes, le fournisseur de soins de santé doit remplir toutes les zones comme il se doit. Afin d'aider les fournisseurs de soins de santé, l'Agence de la santé publique du Canada met à la disposition des centres de vaccination contre la fièvre jaune des Certificats de contre-indication médicale à la vaccination qui permettent d'attester par écrit la contre-indication à l'administration du vaccin contre la fièvre jaune. Veuillez consulter les Procédures pour les Centres de vaccination contre la fièvre jaune au Canada » afin de connaître toutes les recommandations pour remplir ce document Note de bas de page 28. Rechercher sur RMTC iln'y a plus de vaccin obligatoire pour aller au sénégal, ni aucun traitement préventif d'ailleur. vous avez toutes libertés. on y meurt du paludisme et de bien d autres plaisirs. libre a vous de Le Monde Afrique La plus grande unité de production d’Afrique sera opérationnelle en 2018, à Diamniadio, à l’est de Dakar. Fin 2018 sortira de terre la plus grande unité de production de vaccins contre la fièvre jaune d’Afrique. Ce projet, nommé Africamaril, d’un coût total de 23 millions d’euros plus de 152 millions de francs CFA est cofinancé par l’Agence française de développement [AFD, partenaire du Monde Afrique], la Banque islamique de développement et l’Etat du Sénégal. Le bâtiment de 3000 m2 s’élèvera à Diamniadio, à l’est de Dakar. Pour André Spiegel, administrateur général de la Fondation Institut Pasteur de Dakar et médecin épidémiologiste, il y a un souhait de continuer cette mission » de production de vaccins et de sensibilisation. Aujourd’hui, 90 % des cas de fièvre jaune sont détectés sur le continent africain. Dans quel contexte sanitaire arrive le projet Africamaril ? C’est un contexte qui est le même depuis des années. A la Fondation Pasteur de Dakar, nous sommes un organisme préqualifié qui nous autorise à vendre à des organismes internationaux comme l’Unicef des doses de vaccins contre la fièvre jaune et nous avons ce souhait de continuer la lutte. Notre fondation privée non lucrative vend ses vaccins et réinvestit les bénéfices dans des actions de santé publique. Lire aussi La mémoire délirante de la fièvre jaune Les chiffres de l’OMS parlent de 508 millions de personnes exposées au virus dans 34 pays en Afrique. Nous n’avons pas de statistiques fines, mais on estime environ 130 000 cas par an et 44 000 décès. Cette maladie est transmise par les moustiques et n’est pas strictement humaine, les singes étant des amplificateurs de la maladie, ce qui ne nous permet pas de l’éradiquer. Les symptômes arrivent tardivement, la maladie donne de la fièvre, s’attaque au foie, détruit les facteurs de coagulation et crée des fièvres hémorragiques. Il n’y a pas de thérapie après le déclenchement de la maladie. Le vaccin contre la fièvre jaune est l’un des plus efficaces qui existe en une injection. En Afrique, l’un des problèmes est le déplacement long des populations rurales vers les centres de vaccination. Il suffit d’une vaccination à l’âge de 9 mois pour avoir une immunité qui durera très longtemps, à vie. Pourquoi manquons-nous de doses aujourd’hui ? Nous sommes en manque car il y a peu d’unités de productions [quatre unités existent actuellement au Sénégal, en France, au Brésil et en Russie] et les producteurs qui rentrent dans le système doivent acquérir un savoir-faire compliqué. C’est un vaccin vivant pour lequel l’œuf est le milieu de culture. C’est une production extrêmement manuelle, où on injecte le virus atténué sur un embryon de poulet et où, à la fin du processus, on doit encore avoir un vaccin vivant stérile et atténué, alors que l’on travaille sur œuf, avec un procédé manuel extrêmement important, et qu’on ne peut ni filtrer, ni irradier pour lever les bactéries. Et il peut arriver qu’un producteur de vaccin ait un problème sur sa chaîne et arrête sa production pendant quelque temps. Les besoins sont importants il faut vacciner la population de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, ce qui explique cette nécessité de disposer d’un nombre de vaccins supérieur à celui que l’on a actuellement. Et c’est un vaccin conçu pour la santé publique, avec des marges qui ne sont pas aussi élevées comme d’autres vaccins, comme celui de la grippe. A combien s’élève la production mondiale actuelle de vaccins, et à combien s’élèvera-t-elle avec la nouvelle unité de production ? Les chiffres sont confidentiels, nous ne partageons pas nos données avec les autres unités de production. Mais disons actuellement, les besoins annuels sont à 30 millions de doses, et cela évoluera. L’OMS a développé ses campagnes préventives de vaccination, et il faudra alors plus de doses que ce chiffre de base. C’est assez difficile, car autant sur le taux de natalité, on arrive à estimer les besoins, mais pour faire ce rattrapage ça dépend de la situation de chaque pays. L’OMS souhaiterait dans les années à venir 50 à 60 millions de doses pour remettre à niveau les unités de vaccination où les vaccinations n’étaient pas forcément bien faites. En ce moment en Afrique, il y a des services qui n’arrivent pas à assurer plus de 60 % à 70 % de la vaccination. Actuellement, notre unité de production produit 5 millions de vaccins par an avec un maximum de 10 millions. Fabriquer des vaccins en Afrique est plus astreignant qu’ailleurs. On est tributaire de l’étranger, nos œufs viennent d’Allemagne. Certaines maintenances de nos équipements doivent se faire en France ou en Allemagne. Avec la nouvelle unité de production, on vise une production annuelle de 10 à 15 millions de vaccins avec une capacité maximale de 30 millions. Pourquoi cette nouvelle unité de production s’installe au Sénégal ? Où vouliez-vous qu’on s’installe ? La Fondation Institut Pasteur de Dakar produit des vaccins contre la fièvre jaune depuis 1937, nous nous installons dans le pays où on travaille. Notre unité actuelle a 25 personnes, et à l’exception d’une, toutes sont sénégalaises. Le savoir-faire est ici. Et la nouvelle unité de vaccins comptera environ 70 personnes, dont les trois quarts seront des techniciens de laboratoire. L’AFD nous fait un prêt pour financer le projet à hauteur de 6,5 millions d’euros, l’Etat du Sénégal nous prête une autre partie sous forme de subventions et la Banque islamique est un prêt souverain, fait à l’Etat du Sénégal et que l’Etat nous rétrocède. Le président Macky Sall nous soutient et a vu l’intérêt de garder cette compétence au Sénégal et d’en acquérir d’autres pour plus tard, nous permettre de développer d’autres types de vaccins Laurann Clémentcontributrice Le Monde Afrique, Dakar Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Guide de voyageSénégalDakar Et Sa RégionDakarSanté Si l'on s'en tient aux recommandations de l'institut Pasteur ou du ministère français des Affaires étrangères, on ne va pas au Sénégal. Paludisme, fièvre jaune, rage, choléra, bilharziose, quand ce n'est pas la reprise des troubles en Casamance, les piqûres de scorpion ou les problèmes d'hygiène alimentaire. Bref, on se demande bien qui serait assez fou pour mettre les pieds dans cet enfer qui prend pourtant des allures de paradis au fur et à mesure qu'on se l'approprie, qu'on l'apprivoise, pour peu que l'on s'en tienne à quelques règles élémentaires d'hygiène et de Dans de très nombreux pays et en particulier au Sénégal, l'eau est le principal ennemi du voyageur. Purifiez-la avec des pastilles. Sinon sachez que les bouteilles d'eau minérale se trouvent partout ou presque pour 400 ou 500 FCFA. Hygiène alimentaire. Les problèmes les plus courants sont les troubles intestinaux. Le fait de changer de régime alimentaire est déjà source de perturbations, mais lorsque s'ajoute à cela une nourriture épicée préparée dans des conditions d'hygiène pas nécessairement en phase avec les normes auxquelles nous sommes habitués, cela se traduit la plupart du temps par de fortes diarrhées, également connues sous le nom de turista. Mer et plages. Les plages sont magnifiques mais elles ne sont pas toutes autorisées à la baignade. Renseignez-vous. Les courants sont parfois dangereux et il faut donc être prudent ne vous baignez pas trop loin de la côte ou après un repas trop copieux de surcroît bien arrosé. Evitez de plonger soudainement dans l'eau après une exposition prolongée au soleil pénétrez dans l'eau progressivement. Méfiez-vous des oursins, des coraux et des méduses. Piqûres et morsures. La prévention contre le paludisme nécessite un traitement antérieur au départ. Les premiers symptômes de cette maladie peuvent se déclencher plusieurs mois après votre retour, laquelle peut s'avérer mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Voilà donc une bonne raison d'éviter autant que possible les piqûres de moustiques et autres bestioles. Les moustiques ont des habitudes et des horaires en plein soleil, vous ne risquez quasiment rien, par contre, entre le coucher et le lever de l'astre diurne, c'est l'heure du casse-croûte de ces petites bêtes volantes. L'eau lacs, marécages et les espaces ombragés forêts sont leurs habitats favoris, il ne vous reste plus qu'à laisser le moins de peau possible à la portée de leur appétit vorace pantalon, sweat à manches longues, chaussettes. La nuit, la meilleure protection reste la moustiquaire que vous pouvez, pour plus d'efficacité, vaporiser d'un spray antimoustiques. On en trouve sur place, sur n'importe quel marché. Un dernier conseil, surtout si vous allez en brousse partez toujours avec un thermomètre et une boîte de Malarone ou de Coartem curatifs dans votre sac. Pour les autres cas de piqûres abeilles, guêpes, taons, scorpions, morsures tiques, araignées, serpents ou coupures, il n'existe pas vraiment de moyens préventifs, il faut donc rester attentif à l'environnement secouez vêtements et chaussures avant de les enfiler, soulevez les draps du lit plutôt que de sauter à pieds joints plaies dans les climats chauds et humides mettent longtemps à cicatriser et peuvent même s'infecter, il convient donc de les traiter le plus rapidement possible avec un antiseptique et de les laisser le plus souvent à l'air libre plutôt que de les couvrir d'un pansement. Le paludisme un fléau nommé moustique Et qui dit moustiques dans les zones tropicales dit risque de paludisme. Ce n'est pas parce qu'on n'en parle pas souvent que cette maladie ne fait pas des ravages. Trois millions de personnes en meurent chaque année, principalement des obligatoires. Le Sénégal est situé entre la zone 2 au nord et la zone 3 au sud, la plus forte, ce qui donne le choix entre la Savarine un cachet par jour, le Lariam à prendre une fois par semaine et à poursuivre 4 semaines après le retour ou la Malarone à prendre une fois par jour à heure fixe et à poursuivre une semaine après le retour. Ces médicaments ne suffisent cependant pas, car ils ne sont pas efficaces à 100 %. Il faut donc éviter les piqûres de moustiques en dormant sous une moustiquaire si les vitres de votre chambre ne sont pas équipées et en se badigeonnant le corps et les vêtements de produits répulsifs. Deux marques sont particulièrement efficaces Insect'Ecran et Cinq sur Cinq Tropic. Le lever et le coucher du soleil sont les deux moments où il faut faire le plus attention. En revanche, une légère brise, et encore plus, un gros coup de vent sont toujours salvateurs. Conseils Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l'Institut Pasteur au ✆ 01 45 68 80 88 ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique " Conseils aux voyageurs " En cas de maladie ou de problème grave durant votre voyage, consultez rapidement un pharmacien puis un médecin. Maladies et vaccins Bilharziose La bilharziose est la maladie tropicale entraînant le plus haut taux de mortalité après le paludisme 200 millions de personnes atteintes dans le monde. Après une période d'incubation allant de trois semaines à six mois, la maladie se manifeste par de fortes fièvres, du sang dans les urines ou des réactions allergiques cutanées. La meilleure prévention est de limiter tout contact avec les eaux stagnantes non salées. La bilharziose se soigne très bien une fois détectée. Choléra Cette infection contagieuse provoque des diarrhées brutales et très abondantes, entraînant la déshydratation. En l'absence de traitement, une infection majeure est fatale dans la moitié des cas. L'efficacité du vaccin n'est pas absolue il ne protège que la moitié des sujets vaccinés. La prévention contre cette maladie est semblable à celle contre les autres maladies diarrhéiques. Diarrhée du voyageur tourista Statistiquement, un voyageur sur deux est touché par la turista au cours des 48 premières heures de son séjour. Ces diarrhées et douleurs intestinales sont dues à une mauvaise hygiène, à la cuisson insuffisante des aliments, à une nourriture trop épicée ou, le plus souvent, à l'eau. 80 % des maladies contractées en voyage sont en effet directement imputables à une eau contaminée. Ces troubles disparaissent en général en un à trois jours. Prenez un antidiarrhéique, un désinfectant intestinal et hydratez-vous bien pas de jus de fruits. Si la diarrhée persiste ou s'accompagne de pertes de sang ou de glaires, consultez un éviter ces désagréments, achetez des bouteilles d'eau scellées, faites bouillir l'eau le café et le thé sont des boissons " sûres ", évitez les crudités ou les fruits non pelés, bannissez les glaçons, ne vous brossez pas les dents avec l'eau du robinet et ayez toujours sur vous des comprimés désinfectants. Avant de partir, vous pouvez acheter du Micropur Forte DCCNa - seul produit sur le marché qui purifie l'eau rapidement élimine bactéries, virus, giardia et amibes et permet à l'eau de rester potable. Il existe aussi Aquatabs ou Hydroclonazone. Ce dernier est le moins cher mais le goût en chlore est très prononcé et seules les bactéries sont éliminées. Pour les aventuriers, un filtre est indispensable pour l'eau boueuse. Les filtres Katadyn répondent aux attentes de ces baroudeurs avec plusieurs modèles, dont le filtre bouteille qui permet d'avoir de l'eau potable instantanément sans pomper il élimine aussi les virus. Dengue Ce virus assez courant dans les pays tropicaux est transmis par les moustiques Aedes aegypti, le même vecteur du virus Zika et de la chikungunya. La dengue se traduit par un syndrome grippal fièvre, maux de tête, fortes douleurs articulaires et musculaires. Il n'existe pas de traitement préventif. Ne prenez jamais d'aspirine. Cette maladie pouvant être mortelle, il est fortement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et de boire de l'eau régulièrement. Fièvre jaune La fièvre jaune est une maladie virale, transmise à l'homme par les moustiques. Elle est surtout présente dans les régions tropicales. Après une semaine d'incubation, la maladie provoque fièvres, frissons et maux de tête. Pour les cas les plus graves, après plusieurs jours apparaît un syndrome hémorragique caractérisé par des vomissements de sang noirâtre, un ictère et des troubles rénaux. Il n'existe aucun traitement spécifique pour soigner la fièvre jaune, si ce n'est le repos au lit accompagné de médicaments permettant de lutter contre les symptômes. Hépatite A Pour l'hépatite A, l'existence d'une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l'étranger ou êtes âgé de plus de 45 ans. L'hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s'attrape par l'eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d'une maladie du foie, la vaccination contre l'hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l'hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième six mois à un an plus tard renforce la durée de l'immunité pour des dizaines d'années. Hépatite B Risque élevé dans le pays. L'hépatite B est plus grave que l'hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l'hépatite B est à faire en deux fois à un mois d'intervalle mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés, puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection. Méningite à méningocoques Cette maladie se transmet par contact étroit ou par les sécrétions nasopharyngées. Fièvre, maux de tête, vomissements, raideur de la nuque, léthargie en sont les symptômes les plus courants. La mise en place rapide d'un traitement antibiotique en intraveineuse, pendant une dizaine de jours, est le seul moyen pour lutter contre la méningite à méningocoques. La vaccination est recommandée en période d'épidémie et pour les individus de moins de 30 ans. Paludisme Le paludisme est également appelé malaria. Si vous passez par un pays qui est une zone de transmission de paludisme en Afrique surtout mais aussi dans toutes les zones humides et/ou équatoriales, consultez votre médecin pour connaître le traitement préventif adapté il diffère selon la région, la période du voyage et la personne concernée. Eviter le traitement est possible si votre séjour est inférieur à sept jours et sous réserve de pouvoir consulter un médecin en cas de fièvre dans le mois qui suit le retour. En plus des cachets, réduisez les risques de contraction du palu en évitant les piqûres de moustiques répulsif et vêtements couvrants. Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d'eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés. Rage La rage est encore présente dans le pays. Il faut donc éviter tout contact avec les chiens, les chats et autres mammifères pouvant être porteurs du virus. L'apparition des premiers symptômes phobie de l'air et de l'eau varie entre 30 et 45 jours après la morsure. Une fois ces symptômes constatés, le décès intervient en quelques jours, dans 100 % des cas. En cas de doute, suite à une morsure, il faut donc absolument consulter un médecin, qui vous administrera un vaccin antirabique associé à un traitement adapté. Le vaccin préventif ne dispense pas du traitement curatif en cas de morsure. Typhoïde La fièvre typhoïde est une infection bactérienne qui se traduit par de fortes fièvres, une diarrhée fébrile et des troubles de la conscience. Les formes les plus graves peuvent engendrer des complications digestives, neurologiques ou cardiaques. La période d'incubation de la maladie varie entre dix et quinze jours. La contamination se fait par les selles ou la salive, de manière directe contact avec une personne malade ou un porteur sain ou indirecte ingestion d'aliments contaminés crudités, fruits de mer, eau et glaçons. Le vaccin, actif au bout de deux à trois semaines, vous protège pour trois ans. En cas de contamination et de non-vaccination préventive, un traitement par les fluoroquinolones sera préconisé. Centres de vaccination Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site Internet du ministère de la Santé pour connaître les centres de vaccination proches de chez vous. Assistance rapatriement – Assistance médicale Si vous possédez une carte bancaire Visa et MasterCard, vous bénéficiez automatiquement d'une assurance médicale et d'une assistance rapatriement sanitaire valables pour tout déplacement à l'étranger de moins de 90 jours le paiement de votre voyage avec la carte n'est pas nécessaire pour être couvert, la simple détention d'une carte valide vous assure une couverture. Renseignez-vous auprès de votre banque et vérifiez attentivement le montant global de la couverture et des franchises ainsi que les conditions de prise en charge et les clauses d'exclusion. Si vous n'êtes pas couvert par l'une de ces cartes, n'oubliez surtout pas de souscrire une assistance médicale avant de partir. Hôpitaux – Cliniques – Pharmacies Organiser son voyage à DAKAR Transports Réservez vos billets d'avions Location voiture Taxi et VTC Location bateaux Hébergements & séjours Trouver un hôtel Location de vacances Echange de logement Trouvez votre camping Services / Sur place Réservez une table Activités & visites Voyage sur mesure Apprendre une langue étrangère Adresses Futées de DAKAR
Ila ensuite été officiellement confirmé la semaine dernière dans le laboratoire de référence au Sénégal. Rappels sur la fièvre jaune: 2005 prend effet et liera tous les États Parties au Règlement sanitaire international à compter du 11 juillet 2016. Par conséquent, à compter du 11 juillet 2016, aucun État ne peut exiger des voyageurs internationaux, pour les
news La fièvre jaune est une maladie grave qui sévit dans de nombreux pays subtropicaux, notamment en Afrique et en Amérique latine. Le vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire lorsque vous voyagez dans certains pays et devra être prouvée par la présentation du Certificat international de vaccination carnet jaune. La vaccination devra être effectuée dans un centre agréé, qui délivrera le certificat de vaccination. Important la vaccination contre la fièvre jaune doit avoir lieu au moins dix jours avant le la liste des pays africains où le virus de la fièvre jaune peut être contracté et où la vaccination est soit obligatoire, soit vivement recommandée. Angola Bénin Burkina Faso Burundi République de Centre Afrique Congo Brazzaville Congo Ethiopie Ghana Guinée Kenya Liberia Mali Niger Nigeria Ouganda Rwanda Sénégal Sierra Leone Soudan Togo Tchad Risques faibles Erythrée, Somalie, Tanzanie, Zambie, Sao Tomé-et-Principe. Voici la liste des pays d'Amérique latine où le virus de la fièvre jaune peut être contracté et où la vaccination est soit obligatoire, soit vivement recommandée. Bolivie Brésil Colombie Equateur Guyane française Guyane Panama Paraguay Pérou Suriname Vénézuela Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ? Inscrivez-vous ici à notre newsletter.
Aucunvaccin n’est obligatoire pour voyager au Sénégal, mais soyez tout de même bien à jour dans vos vaccins comme la fièvre jaune, la typhoïde, les hépatites A et B et autres vaccins que votre médecin vous conseillera.