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Voir le deal Forum Catholique LE MONASTĂRE INTĂRIEUR. Vivre avec notre Seigneur et sa mĂšre FORMATION Aller Ă la page 1, 2, 3, 4 AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 17 Oct - 811 Rappel du premier message CHAPITRE I. PRĂDESTINATION DE MARIE A LA DIGNITĂ AUGUSTE DE MĂRE DU VERBEDieu le PĂšre engendre son Fils en lui-mĂȘme. Dans la contemplation de soi-mĂȘme qui le ravit, il voit naĂźtre son Fils, comme un miroir, oĂč il se trouve reprĂ©sentĂ© substantiellement, comme l'enseigne l'ApĂŽtre Ăpitre aux HĂ©breux, I, 3.Ce miroir l'absorbe dans l'amour de lui-mĂȘme; et en cet amour du PĂšre et du Fils est produit le divin Esprit. RenfermĂ© dans ce cercle Ă©ternel qui est sa vie et sa bĂ©atitude, il est vivant et bienheureux en lui-mĂȘme, et il eĂ»t pu vivre ainsi Ă©ternellement, sans se communiquer au dehors et sans se donner Ă de toute Ă©ternitĂ©, ayant eu dessein de nous manifester son amour par l'Incarnation de son divin Fils, il s'est premiĂšrement pourvu d'une aide, la trĂšs-sainte Vierge doute, lui-mĂȘme eĂ»t formĂ© de ses mains l'humanitĂ© de son Fils, ce chef-d'oeuvre admirable, comme il devait former les anges, s'il eĂ»t voulu l'envoyer au monde dans une chair immortelle et glorieuse; et dans cette gĂ©nĂ©ration temporelle, le Fils n'eĂ»t pas eu besoin de mĂšre, non plus qu'Adam dans sa prĂ©voyant notre pĂ©chĂ© et voulant qu'il fĂ»t expiĂ© par la mort de son propre Fils, il rĂ©solut de l'envoyer au monde dans notre chair passible et mortelle, afin que, dans cette mĂȘme chair, il endurĂąt la mort en faveur des pĂ©cheurs. Pour l'engendrer donc de la sorte, Dieu le PĂšre se choisit, avec beaucoup de convenance, la trĂšs-sainte Vierge comme aide ou comme Dieu le PĂšre, qui seul peut envoyer la personne de son Fils, veut que dans le mystĂšre de l'Incarnation Marie soit son Ăpouse, en ce sens que le PĂšre, qui est le principe de la gĂ©nĂ©ration de son Verbe selon sa divinitĂ©, destine la sainte Vierge Ă devenir le principe de la gĂ©nĂ©ration du mĂȘme Verbe selon l'humanitĂ© mariage est l'expression sainte du PĂšre Ă©ternel, qui engendre et porte en soi son Verbe, et fait seul, par sa personne, ce que le mari et la femme expriment au dehors, en produisant ensemble un fils qui est le terme de leur parce que Dieu le PĂšre engendre son Verbe dans une fĂ©conde virginitĂ©, il veut exprimer dans sa sainte Ă©pouse seule, et montrer au dehors cette fĂ©conditĂ© vierge et sans plus, comme il engendre son Verbe de toute Ă©ternitĂ© par sa connaissance, par retour,et par vue sur lui-mĂȘme, il veut que Marie, l'image trĂšs-parfaite et trĂšs-sainte de sa fĂ©conditĂ© vierge, l'engendre aussi avec connaissance; et pour cela mĂȘme il dĂ©crĂšte qu'elle donnera Ă la gĂ©nĂ©ration du Verbe dans la chair son consentement d'une maniĂšre expresse et solennelle, ce qui prĂ©suppose la connaissance et la que le reste des mĂšres ne sauront pas ce qui devra naĂźtre d'elles, il veut que Marie connaisse auparavant quel sera le fils qu'elle concevra un ange lui apprendra que ce fils sera le propre Fils du TrĂšs-Haut, Dieu et homme tout ensemble, le RĂ©dempteur du monde, et que son rĂšgne n'aura point de voulant avoir ainsi l'agrĂ©ment de Marie, Dieu le PĂšre montre, par cette conduite si pleine de rĂ©vĂ©rence envers sa sainte Ă©pouse, l'estime qu'il fait d'elle et l'amour qu'il lui porte comme Ă©poux. Je ne puis exprimer, et je dois dire que nulle crĂ©ature ne le pourra jamais, quelle est l'affection et la tendresse de Dieu le PĂšre envers la trĂšs-sainte Vierge en cette qualitĂ© d' s'applique tout entier Ă la lui tĂ©moigner; et cela est infini, immense, incomprĂ©hensible Ă tout esprit JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricordeDerniĂšre Ă©dition par ami de la MisĂ©ricorde le Lun 22 Nov - 2235, Ă©ditĂ© 1 fois AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 30 Nov - 2307 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONAussi sainte Ălisabeth n'a pas plutĂŽt entendu la voix de Marie, Ă son entrĂ©e dans la maison de Zacharie, qu'elle sent son enfant tressaillir d'allĂ©gresse dans son sein, et que, remplie elle-mĂȘme du Saint-Esprit, elle s'Ă©crie Ă haute voix Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes, et le fruit de vos entrailles est bĂ©ni. Eh! d'oĂč me vient ce bonheur, que la MĂšre de mon Seigneur vienne vers moi?Car votre voix n'a pas plutĂŽt frappĂ© mes oreilles, lorsque vous m'avez saluĂ©e, que mon enfant a tressailli de joie dans mon que Dieu se sert de Marie pour purifier l'enfant de la souillure originelle, et il le remplit de toute grĂące intĂ©rieure et extĂ©rieure. Il verse en lui, par Marie, la lumiĂšre de la foi en JĂ©sus-Christ; car saint Jean voit son Sauveur, et il tressaille dans les entrailles de sa mĂšre, comme le saint patriarche Abraham l'avait vu, et s'Ă©tait rĂ©joui en le Marie, qu'il remplit de sa puissance, Dieu communique encore Ă saint Jean l'esprit et la grĂące nĂ©cessaires Ă sa mission d'apĂŽtre destinĂ© Ă faire connaĂźtre JĂ©sus-Christ au soleil hĂąte, comme il lui plaĂźt, les saisons. Tandis que Dieu fait des saints qui commencent Ă paraĂźtre en leur fleur, il en fait quelquefois d'antres tout prĂȘts Ă ĂȘtre moissonnĂ©s pour le ciel ; et tel est saint Jean dans sa moment de la Visitation, il reçoit tout d'un coup la plĂ©nitude de l'Esprit-Saint. JĂ©sus enfant, faisant dĂšs le ventre de sa mĂšre, ce chef-d'Ćuvre de saintetĂ©, un plus grand saint qu'il n'en fera pendant sa vie, ni mĂȘme aprĂšs sa mort, puisqu'il ne s'en remarque point aprĂšs celui-ci, qui ait Ă©tĂ© formĂ© tout d'abord dans la plĂ©nitude de saintetĂ©, comme l'a Ă©tĂ© saint l'un des motifs pour lesquels l'Ăglise fait, dans la NativitĂ© de ce saint, une plus grande solennitĂ© que dans sa mort, c'est outre sa sanctification cette plĂ©nitude de grĂąces qu'il l'Ă©gard du reste des saints, par exemple de saint Pierre, de saint Paul, on fait leur principale fĂȘte au jour de leur mort, ces saints ayant employĂ© tout le cours de leur vie, et travaillĂ© jusqu'Ă la derniĂšre heure pour acquĂ©rir le comble de leur grĂące; au lieu que saint Jean, le jour de la Visitation, en a reçu tout d'un coup une mesure JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mer 1 DĂ©c - 2316 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONEn donnant ainsi Ă saint Jean la grĂące de prĂ©curseur, Marie paraĂźt dĂ©jĂ comme maĂźtresse et reine des apĂŽtres. Saint Jean, en effet, devait faire Ă lui seul, pendant sa vie, les fonctions des douze apĂŽtres, et ceux -ci ne furent choisis qu'aprĂšs lui, comme les successeurs de son emploi, pour annoncer et faire connaĂźtre fut ce mĂȘme saint qui donna la premiĂšre lumiĂšre de JĂ©sus-Christ Ă saint AndrĂ©, et par celui-ci Ă saint Pierre, le prince des apĂŽtres, et aux autres disciples qu'il envoyait Ă JĂ©sus; lesquels, aprĂšs, l'ont fait connaĂźtre dans tout le donc il reçoit par Marie la grĂące de prĂ©curseur de JĂ©sus-Christ, la grĂące de le faire connaĂźtre Ă tous, saint Jean devient la voix de Marie, l'organe de sa grĂące et de son amour. Ainsi, Marie est la 'reine des apĂŽtres, et en un sens, la mĂšre de notre la sanctification de saint Jean, elle a exercĂ© la premiĂšre les deux principales fonctions de l'apostolat, qui sont de porter la connaissance du Sauveur, et la sanctification dans les toutes les nations, dit JĂ©sus-Christ, et baptisez-les. Enseignez ce qui marque la foi et la lumiĂšre, que les hommes apostoliques doivent porter partout; Baptisez, ce qui signifie la sanctification des le ministĂšre que la trĂšs-sainte Vierge remplit ici, donnant, par l'efficacitĂ© de sa parole, la connaissance du Sauveur Ă sainte Ălisabeth, ainsi qu'Ă saint Jean, que de plus elle parole produit sur lui l'effet des paroles sacramentelles du BaptĂȘme ; elle fait davantage encore, puisque, selon la remarque de saint Ambroise, saint Jean a reçu, non une grĂące d'enfance, ainsi que nous la recevons dans le baptĂȘme; mais une grĂące de perfection, ayant commencĂ© par l'Ăąge de la plĂ©nitude de c'est l'effet du sacrement de Confirmation dans les chrĂ©tiens, qui , Ă©clairĂ©s de la foi, reçoivent la plĂ©nitude des dons du Saint-Esprit, qui les possĂšde, les rĂ©git et les consomme dans la perfection de son saint quelle n'a pas Ă©tĂ© la saintetĂ©, la force, l'innocence, la pĂ©nitence, l'amour, l'humilitĂ© de saint Jean-Baptiste ! Sa vie, sa constance dans les dangers et sa mort le tĂ©moignent JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Jeu 2 DĂ©c - 2233 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONAinsi, la trĂšs-sainte Vierge est comme le prĂȘtre et le pontife qui baptise et confirme ce grand saint, et lui donne une plĂ©nitude de l'Esprit de JĂ©sus-Christ, proportionnĂ©e Ă la mission qu'il a Ă remplir dans le voit par lĂ que si, Ă peine renfermĂ© dans le sein de sa MĂšre, JĂ©sus-Christ porte par elle dans saint Jean l'esprit de prĂ©curseur, l'esprit apostolique, c'est pour nous montrer, d'une maniĂšre extĂ©rieure et sensible, cette consolante vĂ©ritĂ© qu'Ă©tant redevable de sa vie Ă Marie, il ne veut accorder que par elle ses grĂąces et ses dons. L'ordre qu'il a tenu dans la sanctification de saint Jean, il le suivra premier des effets de grĂące qu'il produit est la rĂšgle de tous les autres ; et ayant d'abord communiquĂ© Ă son prĂ©curseur sa grĂące par Marie, ce sera aussi par elle qu'il la dĂ©partira Ă l'Ăglise dans toute la suite des dans le mystĂšre de la Visitation, Marie ne paraĂźt pas seulement comme dispensatrice des grĂąces de Dieu pour les hommes, comme maĂźtresse et reine des apĂŽtres; elle est encore par son zĂšle le modĂšle et la rĂšgle de tous les hommes apostoliques qui participent par elle Ă la grĂące de faire connaĂźtre JĂ©sus-Christ. DĂšs qu'elle l'a conçu et formĂ© dans son sein, elle est la premiĂšre Ă parler pour l'annoncer; elle fait dĂšs lors ce que les apĂŽtres firent ensuite Ă son exemple, lorsque, ayant reçu le Saint -Esprit, ils coururent par tout le monde, pour faire connaĂźtre le Fils de de Marie que tous les Ă©tats et toutes les dignitĂ©s de l'Ăglise apprennent la perfection et les maximes de leur conduite, et c'est dans le mystĂšre de sa Visitation que les hommes apostoliques et les missionnaires doivent puiser les grĂąces de leur sublime ce que nous venons de dire, il est aisĂ© de conclure que la grandeur de ce mystĂšre est cachĂ©e et inconnue au monde; et qu'elle ne sera rĂ©vĂ©lĂ©e qu'au grand jour de la manifestation. Qui peut comprendre, en effet, la plĂ©nitude des louanges qui furent rendues Ă Dieu dans ce moment, et la plĂ©nitude des grĂąces qui y furent communiquĂ©es saint Jean, sainte Ălisabeth, saint Zacharie ayant Ă©tĂ© remplis du Saint-Esprit et de l'abondance de ses dons ? Mais cela est peu encore, auprĂšs de tout ce qu'il plut Ă Dieu d'opĂ©rer dans l'Ăąme de la trĂšs-sainte ce mystĂšre doive ĂȘtre considĂ©rĂ© en tout respect et rĂ©vĂ©rence, en attendant le jour des lumiĂšres, oĂč il sera rĂ©vĂ©lĂ©, on pourra cependant en comprendre quelque chose, si l'on mĂ©dite les paroles de Marie dans le cantique Magnificat. Pour peu qu'on y fasse attention, on en sera ravi, et on sera forcĂ© d'avouer qu'il est plein de merveilles, non pas seulement grandes, mais inexplicables au JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 4 DĂ©c - 944 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONEXPLICATION DU MAGNIFICATSainte Ălisabeth, publiant Ă haute voix les grandeurs de la trĂšs-sainte Vierge, qu'elle appelle bĂ©nie par-dessus toutes les femmes, et qu'elle honore comme la biĂšre du Seigneur, Marie, toujours convaincue de son nĂ©ant, dĂ©tourne de la vue de sa propre personne l'attention de sa cousine. Elle l'Ă©lĂšve Ă Dieu, auteur de tout ce qu'elle a d'admirable, Ă Dieu qui se fait rendre ainsi Ă lui-mĂȘme, dans sa servante, des honneurs qu'elle confesse ne mĂ©riter pas et n'appartenir qu'Ă lui Ăąme glorifie le Seigneur, dit-elle dans le transport de sa reconnaissance. Par lĂ elle adore cette magnificence de Dieu, qui a versĂ© dans elle tous ses trĂ©sors en la rendant la MĂšre de son Fils, et elle magnifie aussi JĂ©sus-Christ, Ă cause des choses grandes et augustes qu'il daigne opĂ©rer dans son exalter la grandeur de Marie, Ălisabeth rĂ©vĂšle-t-elle ce qu'elle vient d'Ă©prouver de merveilleux Ă sa parole; publie-t-elle avec acclamation qu'au son de cette voix animĂ©e de la toute-puissance de Dieu, son enfant s'est rĂ©joui et a tressailli dans son sein ? Marie renvoie au Seigneur toute la gloire de ce Ă elle, son esprit a tressailli de joie au moment ou Dieu le PĂšre a bien voulu la rendre MĂšre de son Fils; mais elle a tressailli de joie dans Dieu son Sauveur c'est-Ă -dire que l'abondance et la plĂ©nitude du Saint-Esprit, opĂ©rant dans son Ăąme le prodige incomprĂ©hensible de l'Incarnation, l'a fait sortir hors d'elle-mĂȘme, et se rĂ©jouir par le pur amour en JĂ©sus-Christ, rempli des biens de Dieu, revĂȘtu de tous les trĂ©sors de sa sagesse et de sa science; que c'est lĂ ce qui a fait le grand, le juste et l'ineffable sujet de sa si elle s'est rĂ©jouie, ce n'est pas de ce qu'il s'est donnĂ© Ă elle, ce qui pourrait avoir quelque mĂ©lange de propre intĂ©rĂȘt; mais de ce, qu'elle voit que toute l'Ăglise doit ĂȘtre revĂȘtue et remplie de cette plĂ©nitude de biens s'est donc rĂ©jouie Ă cause du salut de tous les hommes, que le Fils de Dieu vient opĂ©rer en versant en elle toute la magnificence de ses trĂ©sors; comme Esther, dans la puissance d'AssuĂ©rus, se rĂ©jouissait du salut du peuple hĂ©breu, figure du salut du ces sentiments d'estime d'admiration, d'adoration, de joie, pour les bontĂ©s infinies de Dieu sur elle, Marie ajoute une disposition admirable de reconnaissance et d'humilitĂ©. Si elle s'est rĂ©jouie, c'est en Dieu son Sauveur, se mettant ainsi elle-mĂȘme au rang des pĂ©cheresses, comme si elle eĂ»t Ă©tĂ© sauvĂ©e du naufrage commun. Elle l'est dans un sens en tant qu'elle a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e du naufrage; sans en ĂȘtre retirĂ©e cependant comme le reste des hommes tombĂ©s dans le malheur et dans l'abĂźme du JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 4 DĂ©c - 2347 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONEXPLICATION DU MAGNIFICATA ses yeux, les merveilles augustes que Dieu a opĂ©rĂ©es dans son Ăąme, et les bontĂ©s magnifiques qu'il a eues pour elle, sont d'autant plus prodigieuses, qu'elles ont eu pour sujet une trĂšs-chĂ©tive et trĂšs-pauvre crĂ©ature Mon esprit a tressailli de joie dans Dieu mon Sauveur, parce qu'il a regardĂ© la bassesse de sa n'est pas moi qui ai portĂ© mes yeux sur lui; il m'a prĂ©venue, lui-mĂȘme a jetĂ© ses regards sur ma misĂšre, car il a en soi un poids qui l'attire vers les choses petites; il est par soi-mĂȘme aimant les .choses humbles; et parce qu'il se plaĂźt en cela, qu'il y prend sa complaisance, il a choisi ma pauvretĂ© et ma viletĂ© pour imprimer en elle l'oeuvre de sa sagesse, de sa toute-puissance et de son amour. Il a fait en moi son chef d'oeuvre, sa merveille; il y a fait son Verbe sensible, et a choisi ce pauvre petit nĂ©ant pour Ă©tendre sur lui les traits les plus parfaits et les plus beaux de sa. splendeur et de sa Ălisabeth, dans un transport d'admiration, venait de lui dire Eh ! que bienheureuse ĂȘtes-vous d'avoir cru; puisque tout ce qui vous a Ă©tĂ© annoncĂ© de la part du Seigneur s'accomplira en vous. Marie, aprĂšs avoir confessĂ© que Dieu n'avait trouvĂ© en elle que viletĂ© et bassesse, ajoute que l'amour qu'il lui tĂ©moigne est d'autant plus prodigieux, qu'il la fera reconnaĂźtre et publier bienheureuse, non pas seulement par quelques personnes de sa propre famille, mais par toutes les nations du monde; que les Juifs et les gentils, les riches et les pauvres, que les peuples de tout pays et de toute langue, dans toute la succession des siĂšcles, seront pĂ©nĂ©trĂ©s de respect pour elle, ils avoueront et publieront Ă jamais ses grandeurs; qu'enfin les hommes et les anges la considĂ©reront avec rĂ©vĂ©rence, reconnaissance et amour, comme celle qui a engendrĂ© pour eux la source de leur vie, de leur grĂące et de leur ce sont les sentiments de la trĂšs-sainte Vierge sur ce qui se passa en elle au moment de l'Incarnation, Ă l'occasion de la premiĂšre grĂące qu'elle reçut alors, celle de la conception du qui suit immĂ©diatement dans son cantique est l'expression des bontĂ©s et des grĂąces du Verbe lui-mĂȘme envers elle, du Verbe incarnĂ© habitant dans son sein et devant y faire son sĂ©jour pendant neuf mois entiers. Celui qui est puissant, dit-elle, a fait en moi de grandes choses. Ce mot de grand est en horreur aux Ăąmes humbles, et Notre-Seigneur dit mĂȘme que ce qui est grand devant les hommes est en abomination devant Dieu. La trĂšs-sainte Vierge, humble comme elle l'Ă©tait, ne pouvait donc dire qu'il se fĂ»t passĂ© en elle de grandes choses, que parce qu'elles Ă©taient en effet excessives; et c'est pourquoi elles sont bien dignes d'ĂȘtre mĂ©ditĂ©es et contemplĂ©es par la JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 5 DĂ©c - 2240 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONEXPLICATION DU MAGNIFICATPour premiĂšre communication, le Verbe, par qui tout a Ă©tĂ© créé, lui fait voir l'ouvrage de sa puissance, qui est celui de la crĂ©ation du monde, et lui dĂ©couvre les raisons de toute la composition de l'univers. Il lui manifeste ensuite tout l'ouvrage de la sanctification du genre humain dans l' qui est puissant dans la crĂ©ation du monde, dit-elle, Dieu le PĂšre qui a fait paraĂźtre sa puissance dans la formation de ces grands cieux, de ce vaste OcĂ©an, de cette terre, celui-lĂ , pour racheter les hommes, a fait en moi une opĂ©ration plus grande encore, plus Ă©tendue, plus vaste infiniment la gĂ©nĂ©ration de son Verbe incarnĂ©, qui n'est pas moins saint dans mes entrailles que dans le sein de son PĂšre Ă©ternel, et qui me remplit moi-mĂȘme de sa de la crĂ©ation, manifestĂ©e Ă mon intĂ©rieur, m'est sans doute un sujet de consolation admirable, considĂ©rant la sagesse, l'amour et toutes les perfections, de mon auguste Ăpoux qui y reluisent de toute part; mais cet ouvrage des six jours, je le vois comme un jeu de sa puissance, comparĂ© Ă la gĂ©nĂ©ration de son Verbe et Ă la participation de sa divinitĂ© qu'il doit donner Ă l' lui dĂ©couvrant le mystĂšre de l'Incarnation, source de toute sanctification, Dieu lui manifeste aussi l'oeuvre du rachat des hommes, tous les effets de grĂące et de saintetĂ© qui du Verbe incarnĂ© passeront dans tous ses membres, jusqu'Ă la fin du monde; en un mot, toute l'Ă©tendue des MisĂ©ricordes qu'il veut exercer sur ceux qui le craignent, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, jusqu'au temps de l' comme en sa qualitĂ© d'Ăpouse de Dieu le PĂšre et de MĂšre du Fils, elle doit ĂȘtre le canal et l'instrument universel de toutes ses MisĂ©ricordes, il lui en montre tous les effets sur chaque particulier, il les lui fait sentir, il les lui communique et les imprime dans son quoi la trĂšs-sainte Vierge ne parle-t-elle pas dans son admirable Cantique? Le Verbe incarnĂ© ne se contente pas de lui manifester les desseins qu'il veut exercer dans le monde, depuis sa nativitĂ© temporelle jusqu'Ă la fin des siĂšcles; sa libĂ©ralitĂ© passe plus avant lui dĂ©couvre aussi les saints effets de puissance et de justice qu'il a opĂ©rĂ©s avant son lui fait voir spĂ©cialement cet acte admirable de sa justice, qu'il exerça dis le ciel sur les anges apostats, pour venger la gloire de son PĂšre JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Lun 6 DĂ©c - 2303 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONEXPLICATION DU MAGNIFICATPour premiĂšre communication, le Verbe, par qui tout a Ă©tĂ© créé, lui fait voir l'ouvrage de sa puissance, qui est celui de la crĂ©ation du monde, et lui dĂ©couvre les raisons de toute la composition de l'univers. Il lui manifeste ensuite tout l'ouvrage de la sanctification du genre humain dans l' qui est puissant dans la crĂ©ation du monde, dit-elle, Dieu le PĂšre qui a fait paraĂźtre sa puissance dans la formation de ces grands cieux, de ce vaste OcĂ©an, de cette terre, celui-lĂ , pour racheter les hommes, a fait en moi une opĂ©ration plus grande encore, plus Ă©tendue, plus vaste infiniment la gĂ©nĂ©ration de son Verbe incarnĂ©, qui n'est pas moins saint dans mes entrailles que dans le sein de son PĂšre Ă©ternel, et qui me remplit moi-mĂȘme de sa de la crĂ©ation, manifestĂ©e Ă mon intĂ©rieur, m'est sans doute un sujet de consolation admirable, considĂ©rant la sagesse, l'amour et toutes les perfections, de mon auguste Ăpoux qui y reluisent de toute part; mais cet ouvrage des six jours, je le vois comme un jeu de sa puissance, comparĂ© Ă la gĂ©nĂ©ration de son Verbe et Ă la participation de sa divinitĂ© qu'il doit donner Ă l' lui dĂ©couvrant le mystĂšre de l'Incarnation, source de toute sanctification, Dieu lui manifeste aussi l'Ćuvre du rachat des hommes, tous les effets de grĂące et de saintetĂ© qui du Verbe incarnĂ© passeront dans tous ses membres, jusqu'Ă la fin du monde; en un mot, toute l'Ă©tendue des MisĂ©ricordes qu'il veut exercer sur ceux qui le craignent, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, jusqu'au temps de l' comme en sa qualitĂ© d'Ăpouse de Dieu le PĂšre et de MĂšre du Fils, elle doit ĂȘtre le canal et l'instrument universel de toutes ses misĂ©ricordes, il lui en montre tous les effets sur chaque particulier, il les lui fait sentir, il les lui communique et les imprime dans son quoi la trĂšs-sainte Vierge ne parle-t-elle pas dans son admirable Cantique ? Le Verbe incarnĂ© ne se contente pas de lui manifester les desseins qu'il veut exercer dans le monde, depuis sa nativitĂ© temporelle jusqu'Ă la fin des siĂšcles; sa libĂ©ralitĂ© passe plus avant lui dĂ©couvre aussi les saints effets de puissance et de justice qu'il a opĂ©rĂ©s avant son Incarnation. Il lui fait voir spĂ©cialement cet acte admirable de sa justice, qu'il exerça dis le ciel sur les anges apostats, pour venger la gloire de son PĂšre JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 7 DĂ©c - 2313 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONEXPLICATION DU MAGNIFICATPar son bras, ou son Verbe qui devait s'incarner, Dieu a fait Ă©clater sa puissance sur les anges rebelles; il a ruinĂ© les ligues et les cabales qu'ils avaient formĂ©es dans leur orgueil, lorsque refusant d'adorer le Verbe fait chair, qui leur fut dĂ©jĂ montrĂ© dans leur crĂ©ation, et aussi de reporter Ă Dieu les honneurs qu'ils recevaient eux-mĂȘmes de leurs frĂšres, ils voulurent faire un royaume Ă part, et avoir un honneur, des louanges et des sujets qui leur fussent propres. Par son Verbe, il a abattu leur parti , il a ruinĂ© et renversĂ© tout ce qu'ils avaient projetĂ© contre sa gloire, et les a prĂ©cipitĂ©s eux-mĂȘmes de leurs trĂŽnes dans le fond des enfers. Mais les anges religieux, humbles et respectueux, il les a exaltĂ©s; il leur a fait prendre la place des autres, et a rempli le ciel de coeurs purs et humbles, en en bannissant ainsi la superbe et la prĂ©somption des le Verbe incarnĂ© communique Ă Marie le zĂšle, la puissance qu'il fit Ă©clater lorsque, dans ce combat si renommĂ© du ciel, saint Michel et tous les autres saints anges avec lui s'Ă©levĂšrent contre les anges rĂ©voltĂ©s. Rempli d'un zĂšle admirable pour Dieu, et d'une force non pareille pour terrasser ses ennemis, saint Michel renverse tout d'un coup toute armĂ©e de ces forces rebelles et sĂ©ditieuses; et Dieu, par un seul coup de sa puissance cachĂ©e en saint Michel, prĂ©cipite en un moment tous ces orgueilleux, faisant dans cet archange l'effet de la plus haute et de la plus Ă©tonnante puissance qui paraisse dans l'histoire sacrĂ©e et profane. Un seul ange, d'un seul coup de tonnerre, d'une parole qui part de sa bouche, abĂźme un nombre incalculable d'anges aussi puissants que lui, dont un seul Ă©tait capable de dĂ©truire en un instant des milliers et des millions d' dans l'Ă©tonnement de ce coup, saint Michel s'Ă©crie-t-il Qui est donc semblable Ă Dieu? qui peut donc rĂ©sister au grand Dieu des armĂ©es, qui a jetĂ© les dĂ©mons dans les enfers, avec la mĂȘme vitesse et la mĂȘme prĂ©cipitation que l'on voit tomber d'une nuĂ©e la foudre sur la terre? » Ce zĂšle ardent pour la gloire de Dieu, cette sainte horreur du pĂ©chĂ© qui parut da ris les anges, ne fut qu'une participation lĂ©gĂšre du Verbe, existant dans le sein de son PĂšre, et qui, Ă©tant la force et la puissance de Dieu aussi bien que sa splendeur, opĂ©rait tous ces transports dans les anges ce mĂȘme zĂšle, le Verbe incarnĂ© le communique Ă l'Ăąme de Marie. Bien plus, comme. elle est un sujet beaucoup plus vaste que ne le sont tous les anges, et qu'il n'y a en eux aucun don qu'elle ne possĂšde en Ă©minence, elle reçoit un plus haut degrĂ© de zĂšle et plus de puissance sur les dĂ©mons que n'en firent jamais Ă©clater les anges de toutes les hiĂ©rarchies du ciel, soit dans ce grand et cĂ©lĂšbre combat, soit dans toutes les occasions oĂč, comme conducteurs et protecteurs du peuple de Dieu, ils eurent Ă en exterminer les ennemis, tels que Pharaon, les ChananĂ©ens, l'armĂ©e de SennachĂ©rib, oĂč cent quatre-vingt mille hommes furent dĂ©truits en une nuit par un seul elle reçoit plus de puissance sur les malins esprits que n'en possĂ©dĂšrent jamais tous les saints personnages de l'ancienne loi, et que n'en recevront tous les apĂŽtres et tous les saints de la loi nouvelle; et c'est ce que l'Ăglise ne se lasse pas de publier Ă la gloire de Marie, avec reconnaissance et acclamation dans ses saints offices RĂ©jouissez-vous, ĂŽ Vierge Marie, de ce que vous avez exterminĂ© Ă vous seule toutes les hĂ©rĂ©sies qui ont paru dans le monde entier. »Source ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mer 8 DĂ©c - 2347 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONEXPLICATION DU MAGNIFICATQuel intĂ©rieur que cette divine Vierge ! quel sanctuaire ! quelles opĂ©rations de JĂ©sus dans cette Ăąme incomparable, le chef-d'oeuvre de son amour ! La grandeur du mystĂšre de la Visitation ne saurait donc ĂȘtre comprise par nos esprits. Ce mystĂšre est cĂ©lĂ©brĂ© avec d'autant moins d'Ă©clat et de pompe, qu'il est moins connu et qu'il a Ă©tĂ© moins rĂ©vĂ©lĂ© aux en fait la fĂȘte sans octave et mĂȘme sans solennitĂ©; tandis que la nativitĂ© de saint Jean, qui a puisĂ© tout son lustre et sa gloire de la Visitation, est cĂ©lĂ©brĂ©e avec octave tant il est vrai que le mystĂšre auguste de la Visitation ne sera pleinement connu que dans le premiers chrĂ©tiens, plus favorisĂ©s que nous ne le sommes, avaient cette satisfaction de passer les jours et les nuits ensemble, pour s'entretenir entre eux des mystĂšres de la religion ; chacun, comme le dit saint Paul , rapportant aux autres les manifestations que Dieu lui en avait faites ; et ce zĂšle des premiers fidĂšles a Ă©tĂ© l'origine des Vigiles, que nous cĂ©lĂ©brons encore aujourd'hui avant les consolation est de savoir que dans lĂ©ternitĂ© nous aurons la joie de contempler Ă dĂ©couvert ces merveilles encore voilĂ©es ici-bas. En attendant, nous devons, dans la Visitation, contempler par la foi la rĂ©sidence de JĂ©sus en Marie et les effets prodigieux de grĂące qu'il y est Ă remarquer que l'Ăglise donne Ă honorer ce mystĂšre trois mois avant son accomplissement; car, ayant eu lieu trois mois avant la naissance de saint Jean et six mois aprĂšs sa conception, il devrait, nous ĂȘtre proposĂ© en mars ou en avril. Mais pour que nous ayons toujours devant les yeux quelqu'un des mystĂšres de JĂ©sus-Christ, l'Ăglise, aussitĂŽt aprĂšs les avoir conclus par la fĂȘte du trĂšs-saint Sacrement, qui suit celle de l'Ascension, recommence Ă prĂ©senter Ă nos adorations le Verbe incarnĂ©, cachĂ© dans les entrailles de sa mĂšre; elle nous mĂ©nage ainsi plus de temps pour adorer ce mystĂšre qu'elle ne nous en donne pour vĂ©nĂ©rer tous les autres mystĂšres n'avons quelquefois qu'un seul jour, comme Ă la Transfiguration; d'autres fois huit ou dix jours, comme Ă l'Ascension, ou mĂȘme quarante, comme Ă la RĂ©surrection; tandis que pour honorer JĂ©sus-Christ cachĂ© dans le sein de sa MĂšre, et adorant le PĂšre Ă©ternel, elle nous donne six mois entiers, puisque depuis la Visitation jusqu'Ă NoĂ«l nous n'avons point d'autre mystĂšre de Notre-Seigneur Ă adorer. L'Ăglise prĂ©tend que pendant tout ce temps nous honorions sa rĂ©sidence en Marie, si peu connue des ce mĂȘme dessein, Dieu a suscitĂ© dans ces derniers temps un ordre entier dans l'Ăglise, un ordre cachĂ© et inconnu, celui de la Visitation, dont l'esprit est appliquĂ© Ă honorer dans ce glorieux mystĂšre l'abondance des grĂąces et des vertus que JĂ©sus-Christ a rĂ©pandues dans sa divine MĂšre, et par elle dans son JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Jeu 9 DĂ©c - 2251 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONRĂFLEXIONS PRATIQUES SUR LE CHANT DU MAGNIFICATQuoiqu'il semble d'abord que nous soyons Ă©trangers au mystĂšre de la Visitation accompli longtemps avant notre naissance, il est certain qu'il a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© principalement pour nous, aussi bien que celui de l'Incarnation principalement dont il a Ă©tĂ© la suite immĂ©diate. Les louanges que Marie rendit Ă Dieu dans le cantique de sa reconnaissance furent les hommages mĂȘmes de l'Ăglise, au nom de laquelle elle agissait et elle parlait toute lĂglise, encore contenue en JĂ©sus-Christ de qui elle devait ĂȘtre tirĂ©e, comme Ăve l'avait Ă©tĂ© d'Adam, rĂ©sidant alors en Marie sa vĂ©ritable mĂšre. Dans ce mystĂšre, Marie fut donc comme la bouche de toute l'Ăglise; et par elle, nous offrĂźmes Ă Dieu les plus dignes actions de grĂąces qu'il pĂ»t recevoir de nous, pour le don qu'il nous avait fait de son Fils dans l'Incarnation, ainsi que pour tous les autres bienfaits que nous devions recevoir par suite de ce mystĂšre ineffable. Il est de notre devoir de ratifier ce que Marie fit en ce jour, et de nous unir Ă ses sentiments d'actions de grĂąces, ou plutĂŽt d'offrir nous-mĂȘmes Ă Dieu les propres louanges qu'elle lui rendit en notre ce que l'Ăglise ne se lasse pas de faire tous les jours de l'annĂ©e, en invitant tous ses enfants Ă s'unir Ă elle pour l'aider Ă s'acquitter d'un devoir si cher Ă son coeur. Elle ne se contente pas d'offrir intĂ©rieurement Ă Dieu les sentiments de reconnaissance dont la sainte Vierge Ă©tait toute pĂ©nĂ©trĂ©e, elle les accompagne encore extĂ©rieurement des paroles du Magnificat, qu'elle s'approprie Ă elle-mĂȘme, comme ayant Ă©tĂ© profĂ©rĂ©es en son nom. C'est pourquoi tous les jours, Ă l'office du soir ou des VĂȘpres, elle chante ce cantique sans l'omettre jamais. Elle y joint mĂȘme des particularitĂ©s bien remarquables elle le chante tout debout, pour exciter davantage l'attention de ses enfants et leur montrer l'importance de cette partie du saint Office; et enfin elle l'accompagne d'encensements cĂ©rĂ©monie des encensements est toute remplie de mystĂšres, aussi bien que les autres cĂ©rĂ©monies du culte divin. Le Saint-Esprit, qui dirige l'Ăglise en tout, nĂ© fait pas moins pour elle qu'il ne faisait autrefois pour la Synagogue, oĂč il n'avait rien ordonnĂ© qui ne fĂ»t une figure du Sauveur. Nos cĂ©rĂ©monies sont donc un symbole ou un signe sensible de nos mystĂšres prĂ©sents ou de ceux qui sont accomplis en JĂ©sus-Christ, mystĂšres dont l'Ăglise ne se ne lasse pas de parler Ă ses enfants, et dont elle croit avoir jamais exprimĂ© suffisamment le sens et la beautĂ©..Dans l'ancienne loi, l'encensoir que le grand prĂȘtre devait avoir Ă la main tout fumant, lorsqu'il entrait une fois chaque annĂ©e dans le saint des saints, Ă©tait une figure expresse de JĂ©sus-Christ, mĂ©diateur de religion envers son PĂšre; comme le sang des hosties immolĂ©es que le grand prĂȘtre portait alors de lautre main, signifiait JĂ©sus-Christ, mĂ©diateur de notre rĂ©demption. Dans le langage symbolique de l'Ăglise chrĂ©tienne, lencensoir a la mĂȘme signification. Il reprĂ©sente JĂ©sus-Christ, qui comprend en soi tous les membres de l'Ăglise, figurĂ©s par les grains d'encens, et le parfum exprime les louanges de l'Ăglise, que JĂ©sus-Christ, notre mĂ©diateur envers Dieu, Ă©lĂšve vers lui par la charitĂ© du Saint-Esprit reprĂ©sentĂ© par le feu de l' Magnificat, on fait deux sortes autres le clergĂ© les uns ont lautel pour objet,. les autres le clergĂ© et les fidĂšles. Les premiers expriment les louanges rendues Ă Dieu par JĂ©sus-Christ rĂ©sidant en Marie, et aussi par toute l'Ăglise dont Marie lui offre les respects, les adorations et les amours Voici les diverses circonstances qui accompagnent ces encensements,et les significations que l'Ăglise y ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 11 DĂ©c - 856 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONRĂFLEXIONS PRATIQUES SUR LE CHANT DU MAGNIFICATLe prĂȘtre, figure de Notre-Seigneur mĂȘme dans cette cĂ©rĂ©monie, aprĂšs avoir mis Ă trois reprises l'encens dans L'encensoir , commence par donner trois coups d'encensoir au milieu de L'autel, en face de la croix et du tabernacle, pour faire comprendre que JĂ©sus-Christ offre ses louanges et celles de l'Ăglise Ă l'honneur de la trĂšs-sainte comme les louanges de l'Ăglise ne sont qu'une dilatation de celles de JĂ©sus-Christ, le prĂȘtre exprime plus en dĂ©tail par les autres encensements ce qu'il a signifiĂ© en abrĂ©gĂ© au milieu de l' les neuf coups qu'il donne d'abord au cĂŽtĂ© de l'Ă©pĂźtre, ensuite Ă celui de l'Ăvangile, expriment les devoirs des saints de l'ancien et du nouveau Testament, ceux des neuf choeurs des anges, en un mot, les hommages religieux de toute l'Ăglise de la terre et du ciel envers la MajestĂ© divine que l'autel encense l'autel au-dessus, en bas et aux deux coins, pour montrer que tout le sein de Dieu est rempli des louanges de JĂ©sus-Christ et des saints, et pour cela on ne laisse aucune place de l'autel qui ne soit encensĂ©e Si l'on encense ensuite par trois coups l'autel particulier oĂč Notre-Seigneur rĂ©side au trĂšs-saint Sacrement, c'est pour honorer JĂ©sus-Christ lui-mĂȘme, et confesser que, quoiqu'il soit le mĂ©diateur de notre religion envers la trĂšs-sainte TrinitĂ©, il est un seul Dieu avec le PĂšre et le Saint-Esprit, et digne d'une mĂȘme encensements se font pendant le chant du Magnificat, Ă cause de l'obligation que JĂ©sus-Christ et l'Ăglise ont Ă la trĂšs-sainte Vierge des louanges parfaites qui sont rendues Ă la divine MajestĂ©, puisque Marie, donnant sa nature et son propre sang au Verbe, en lui donnant l'humanitĂ©, lui a fourni le principe et l'instrument des louanges qu'il rend Ă son PĂšre et des priĂšres qu'il lui en effet, par l'humanitĂ© reçue de Marie que le Verbe s'est rendu infĂ©rieur Ă son PĂšre, et a trouvĂ© le moyen de le prier, de le glorifier, en un mot, d'ĂȘtre le mĂ©diateur de nos devoirs de religion envers lui, comme par cette mĂȘme humanitĂ©, principe de ses souffrances et de ses mĂ©rites, il est devenu le mĂ©diateur de notre rĂ©demption, et s'est acquis Ă lui-mĂȘme la gloire de est aussi obligĂ©e Ă Marie des louanges qu'elle rend elle-mĂȘme Ă Dieu; ces louanges n'Ă©tant que la continuation de celles que cette auguste vierge offrit la premiĂšre Ă la MajestĂ© divine au moment de l' vient que l'Ăglise capable aujourd'hui de louer Dieu, se sentant obligĂ©e Ă Marie de la religion qui est rendue Ă la divine MajestĂ©, fait pendant le chant mĂȘme du Magnificat ces encensements qui en sont le symbole, et s'unit aux dispositions intĂ©rieures de cette incomparable mĂ©diatrice, qui rend toujours Ă Dieu les mĂȘmes hommages religieux pour elle et pour JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 12 DĂ©c - 804 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONRĂFLEXIONS PRATIQUES SUR LE CHANT DU MAGNIFICATCes considĂ©rations vous font assez comprendre de quelles dispositions il convient que vous soyez animĂ© pendant le chant du est vrai que, pour satisfaire Ă vos devoirs, il vous suffirait de vous unir par la foi aux intentions de l'Ăglise, qui supplĂ©e auprĂšs de Dieu Ă l'ignorance de ses enfants; mais, puisque la bontĂ© divine veut bien vous faire connaĂźtre la signification dĂ© ces encensements, efforcez-vous d'en bien prendre l'esprit selon la lumiĂšre que Dieu vous donne et le mouvement intĂ©rieur qu'il vous fera immĂ©diatement avant le Magnificat, adorez profondĂ©ment JĂ©sus-Christ prĂ©sent en vous par son Saint-Esprit; et lorsque vous vous levez avec le choeur, unissez-vous Ă la trĂšs-sainte Vierge, allant visiter sainte Ălisabeth en vue de louer les bontĂ©s infinies de Dieu, et de faire Ă©clater les sentiments de reconnaissance dont son coeur Ă©tait tout chantant le Magnificat, pensez que vous faites partie de ces gĂ©nĂ©rations prĂ©dites qui publieront la bĂ©atitude ineffable de cette sainte MĂšre jusqu'Ă la fin des siĂšcles; de ces gĂ©nĂ©rations privilĂ©giĂ©es sur lesquelles les MisĂ©ricordes de Dieu, d'abord renfermĂ©es dans Marie, devaient se rĂ©pandre d'Ăąge en avec piĂ©tĂ© et croyez avec une confiance toute filiale que dans le cantique de sa reconnaissance Marie vous avait prĂ©sent Ă l'esprit, qu'elle voyait l'impuissance oĂč vous seriez de louer JĂ©sus-Christ dignement, et que, comme une MĂšre pleine d'affection et de prĂ©voyance, elle s'acquittait de vos devoirs, lui offrant pour vous les sentiments parfaits de sa gratitude et de son unissant donc d'esprit et de coeur Ă l'esprit et au coeur de Marie, offrez Ă JĂ©sus les hommages de cette divine MĂšre, et, par elle, priez-le de les offrir lui-mĂȘme avec les siens propres au PĂšre Ă©ternel. Enfin, quand on encense l'autel du trĂšs-saint Sacrement, entrez dans les dispositions intĂ©rieures de Marie, et offrez par elle et avec elle Ă JĂ©sus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, vos adorations et vos autres outre ces encensements qui sont toujours faits par le prĂȘtre officiant, l'Ăglise ordonne que pendant le Magnificat le thurifĂ©raire encense successivement tous les officiers du choeur, le choeur lui-mĂȘme et enfin le parles premiers encensements, elle honore les louanges parfaites que JĂ©sus-Christ, vivant en Marie, rendit Ă Dieu au premier instant de l'Incarnation, et qu'il ne cesse de lui rendre toujours, et celles que Marie lui rendit Ă lui-mĂȘme; par les seconds, elle veut nous rappeler l'abondance prodigieuse des grĂąces que la trĂšs-sainte Vierge y reçut pour elle-mĂȘme et pour Notre-Seigneur, aprĂšs s'ĂȘtre offert Ă Dieu son PĂšre dans le temple sacrĂ© des entrailles de sa MĂšre, comme un encens trĂ©s-suave, l'a laissĂ©e embaumĂ©e de ses divins parfums, afin qu'elle rĂ©pandĂźt elle-mĂȘme, dans toute l'Ăglise, la douceur de ses grĂąces et de ses JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 12 DĂ©c - 2122 CHAPITRE VI. MYSTĂRE DE LA VISITATIONRĂFLEXIONS PRATIQUES SUR LE CHANT DU MAGNIFICATC'est ce qui commença Ă paraĂźtre dans le mystĂšre de la visitation, oĂč Marie montra, par la sanctification de saint Jean, qu'elle serait l'instrument universel des MisĂ©ricordes nous rappeler cette vĂ©ritĂ© consolante, l'Ăglise ordonne donc que pendant le chant du Magnificat, aprĂšs qu'on a encensĂ© fautes, on encense tous les officiers, le choeur et le encensement, fait avec le mĂȘme encens qu'on a offert Ă Dieu, n'a pas, en effet, pour objet de nous rendre Ă nous-mĂȘmes quelque honneur religieux, il signifie que les mĂȘmes mĂ©rites, prĂ©sentĂ©s Ă Dieu par Notre-Seigneur, sont rĂ©pandus sur nous par la trĂšs-sainte Vierge, Ă qui il en laisse la dispensation, comme le prĂȘtre, image de Notre-Seigneur, laisse au thurifĂ©raire, image de la trĂšs-sainte Vierge, le soin de rĂ©pandre sur le peuple le parfum des ce que signifie cette cĂ©rĂ©monie toutes les fois qu'on la fait sur les fidĂšles, aussi bien Ă la messe solennelle qu'Ă l'office du thurifĂ©raire encense chacun selon la dignitĂ© qu'il tient dans l'Ăglise c'est pour exprimer que la trĂšs-sainte Vierge distribue les mĂ©rites de Notre-Seigneur Ă tous les particuliers selon leur Ă©tat et selon les fonctions qu'ils ont Ă remplir, donnant Ă chacun, avec une bontĂ© toute maternelle, les grĂąces de JĂ©sus-Christ et les dons de son Saint-Esprit, autant qu'il en a besoin pour accomplir les desseins de Dieu sur lui dans sa vocation propre et quand vous voyez le thurifĂ©raire s'avancer pour encenser le choeur et le peuple, rĂ©jouissez-vous en pensant Ă la puissance et Ă la bontĂ© de Marie, Ă©tablie la dispensatrice des mĂ©rites de Notre-Seigneur sur alors votre coeur par un sentiment de contrition, et ouvrez-le ensuite Ă cette sainte MĂšre, pour qu'elle y rĂ©pande la bonne odeur de JĂ©sus-Christ, ses parfums et ses grĂąces avec demandez-lui de vous faire triompher de vous-mĂȘme, du monde et du dĂ©mon, et de vous remplir des sentiments et des dispositions qui vous sont les plus nĂ©cessaires pour procurer la gloire de Dieu dans votre Ă©tat, et assurer votre salut conclut le Magnificat par une oraison, oĂč l'Ăglise demande Ă Dieu de nous rendre participants de l'esprit et de la grĂące du mystĂšre que nous cĂ©lĂ©brons, ou du saint dont nous faisons la que soit ce mystĂšre ou cette fĂȘte, Marie en a reçu l'esprit et la grĂące en plĂ©nitude; et comme elle est le canal dont Dieu se sert pour nous en rendre nous-mĂȘmes participants, il faut, lorsqu'on chante cette oraison, ouvrir intĂ©rieurement nos coeurs Ă la sainte Vierge, afin de recevoir par elle la part que Dieu dĂ©sire nous y ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Lun 13 DĂ©c - 2317 CHAPITRE VII. NATIVITĂ DE JĂSUS-CHRIST; MARIE EST LA MĂRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRĂTIENSLe Verbe, venant au monde, a trouvĂ©, dans le sein de la bienheureuse Vierge, un sĂ©jour de saintetĂ©, semblable, autant qu'il pouvait l'ĂȘtre par l'opĂ©ration du Saint-Esprit, Ă celui de son PĂšre. LĂ il vit dans un Ă©tat de plus parfaite saintetĂ© que dans tout autre mystĂšre de sa vie mortelle. Tandis que sur la terre il vivra au milieu des crĂ©atures maudites Ă cause du pĂ©chĂ©,. au milieu des pĂ©cheurs, dont les vices lui causeront des peines intolĂ©rables; dans Marie, qui est, aprĂšs Dieu, ce qu'il y a de plus saint, il est comme dans un monde de demeure tient le milieu entre son sĂ©jour dans la gloire, dans la saintetĂ© du ciel, et le sĂ©jour qu'il fera sur la terre, couverte des horreurs abominables du pĂ©chĂ©. Sa demeure au sein de Marie tempĂšre cette immense opposition, il y vit sĂ©parĂ© de tout usage des crĂ©atures, ou plutĂŽt il n'use d'aucune d'elles que par elle, il use de la lumiĂšre; par elle, il use des aliments en un mot, tout se convertit en Marie pour JĂ©sus Elle lui est toutes choses elle est sa lumiĂšre, sa force, sa nourriture, sa demeure, son temple. LĂ il bĂ©nit et loue la MajestĂ© divine ; lĂ il sanctifie sa MĂšre et la remercie de lui aider Ă servir Dieu, et de lui ĂȘtre un moyen de le glorifier. Aussi y demeure-t-il tout le temps qu'il peut y faire sa rĂ©sidence sans en perdre un seul moment; et, pour en partir, attend-il jusqu'au dernier instant marquĂ© par son saint et la saintetĂ© mĂȘme, JĂ©sus se trouvait chargĂ© de nos pĂ©chĂ©s qu'il venait expier par sa pĂ©nitence et par sa mort; il Ă©tait donc innocent et criminel tout ensemble innocent en sa propre personne, criminel dans la personne du genre humain. Comme portant sur lui la figure du pĂ©chĂ© et l'image de notre chair criminelle, il devait ĂȘtre traitĂ© comme s'il eĂ»t Ă©tĂ© criminel et vĂ©ritablement revĂȘtu de la chair du pourquoi la trĂšs-sainte Vierge, sa mĂšre, aurait dĂ» endurer Ă BethlĂ©em les douleurs que souffrent les mĂšres Ă la naissance de leurs enfants, ou plutĂŽt elle devait en Ă©prouver plus que nen ressentent toutes les mĂšres des hommes ensemble, puisque son Fils portait sur lui les pĂ©chĂ©s de parce qu'Ă BethlĂ©em il allait naĂźtre comme innocent, ayant Ă©tĂ© conçu par l'opĂ©ration du Saint-Esprit, il allait naĂźtre comme saint, selon la parole de l'Ange il ne convenait pas qu'il fĂźt souffrir Ă sa MĂšre aucune douleur. Le Fils de Dieu n'avait, en effet, que la ressemblance du pĂ©chĂ©, et si sa MĂšre eĂ»t souffert pour sa naissance, il eĂ»t paru ĂȘtre pĂ©cheur comme cette raison donc, elle le met au monde sans douleur; et Dieu remet Ă l'heure de la mort de JĂ©sus-Christ la peine que Marie aurait dĂ» souffrir Ă sa naissance. Ainsi BethlĂ©em est pour elle un paradis de dĂ©lices, parce qu'elle y est mĂšre de celui qui est saint essentiellement. Elle l'avait conçu la nuit du 25 mars, dans la ferveur de la priĂšre; elle le met au monde le 25 dĂ©cembre, dans un transport de la gloire de conçu par la pensĂ©e, comme dans l'Ă©ternitĂ© le PĂšre Ă©ternel le conçoit, comme lui elle ne souffre point de dĂ©chet en sa puretĂ© en l'engendrant. Elle l'avait conçu, et elle l'enfante, comme le verre conçoit et renvoie hors de lui les rayons du soleil, qui, au lieu de le rompre et de le ternir, l'Ă©clairent, l'embellissent et le rendent semblable Ă cet ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 14 DĂ©c - 2233 CHAPITRE VII. NATIVITĂ DE JĂSUS-CHRIST; MARIE EST LA MĂRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRĂTIENSMais Dieu n'avait rendu Marie la MĂšre de son Fils par l'Incarnation, que pour produire encore par elle et avec elle tous les membres de tout embaumĂ©e de cette sainte fĂ©conditĂ© originaire, il rĂ©side toujours en Marie il la fait MĂšre de toutes les Ăąmes saintes, de toutes les sociĂ©tĂ©s et de toutes les congrĂ©gations qui se forment dans son Ăglise; toutes vĂ©nĂšrent et aiment en elle ce titre de mettant son Fils au monde, Marie n'a donc rien perdu de la vie divine qu'elle contenait auparavant; JĂ©sus-Christ n'est pas moins vivant en elle par son esprit qu'il ne l'avait Ă©tĂ© avant sa doute, l'honneur d'avoir formĂ© de sa substance, d'avoir portĂ© dans ses entrailles le corps de JĂ©sus-Christ, de l'avoir nourri de son lait, est dans Marie une grandeur auguste, digne de toute vient que l'Ăglise, considĂ©rant cette divine Vierge en sa qualitĂ© de MĂšre du Fils de Dieu, ne peut s'empĂȘcher de s'Ă©crier Ă haute voix, dans la personne de cette femme de l'Ăvangile, dont parle saint Luc, qu'heureux est le sein qui porta le Fils de Dieu, et que bienheureuses sont les mamelles qui le corps de JĂ©sus-Christ, habitant et renfermĂ© dans les entrailles de sa mĂšre, ne lui communiquait pas par lui-mĂȘme la vie divine, comme ce corps adorable n'en fait non plus aucune communication aux espĂšces sacramentelles ou aux ciboires dans lesquels il est pourquoi entendant cette pieuse femme faire tant d'estime de Marie, pour cela seulement que cette divine Vierge l'avait engendrĂ© et nourri, JĂ©sus-Christ, qui sait le prix infini de sa vie divine, et ce que vaut l'Ăąme de sa sainte MĂšre, toute transformĂ©e en lui par la plĂ©nitude de cette vie qu'elle possĂšde, rĂ©pond que la bĂ©atitude de Marie est bien autre pour la possession intime de la vie divine au fond, de son Ăąme, dont elle Ă©prouve les effets, et expĂ©rimente les opĂ©rations, que pour avoir portĂ© son corps et l'avoir allaitĂ©; bien plus heureux, reprend-il, ceux qui Ă©coutent la parole de Dieu et la gardent dans leur si Dieu a ainsi Ă©tabli sa rĂ©sidence en Marie, et s'est comme revĂȘtu d'elle pour produire sous cet extĂ©rieur les effets de sa paternitĂ© par la gĂ©nĂ©ration de cent millions d'enfants adoptifs; s'il veut faire voir en elle sa MisĂ©ricorde, sa charitĂ©, sa compassion pour nous; s'il nous montre ainsi par elle ses entrailles de PĂšre, c'est Ă cause des ardents et insatiables dĂ©sirs qu'elle a tĂ©moignĂ©s de le faire connaĂźtre et aimer, et de lui donner des l'interprĂ©tation de l'Ăglise, Marie exprime elle-mĂȘme dans le livre de l'EcclĂ©siastique les effets de sa charitĂ© maternelle Ă notre Ă©gard; elle nous apprend que tous les soins dĂ© sa vie sur la terre, tous les saints empressements de son Ăąme n'ont eu pour objet que d'Ă©tablir, dans l'esprit et dans les coeurs des hommes, la connaissance et l'amour de Dieu, c'est-Ă -dire la vie cherchĂ© et dĂ©sirĂ© le repos de Dieu par l'Ă©tablissement de son rĂšgne dans tous les hommes, dit-elle in omnibus requiem quoesivi; pareillement j'ai dĂ©sirĂ© pour les hommes le bonheur et la paix dans la possession de Dieu; j'ai cherchĂ© enfin pour moi-mĂȘme la paix et le repos, et n'ai pu les trouver que dans l'hĂ©ritage et la possession de JĂ©sus-Christ et de tous sels membres et in hoereditate Domini morabor. Ce zĂšle si fervent pour le salutSource JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Ven 17 DĂ©c - 436 CHAPITRE VII. NATIVITĂ DE JĂSUS-CHRIST; MARIE EST LA MĂRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRĂTIENSCe zĂšle si fervent pour le salut des hommes fut donc le motif qui mit Marie en participation de la fĂ©conditĂ© de Dieu. TouchĂ© de ce zĂšle, Dieu fit pour elle ce qu'il fit Ă l'Ă©gard de JĂ©sus-Christ, Ă qui il accorda les peuples de la GentilitĂ© pour son hĂ©ritage Demandez-moi, lui dit-il par le Psalmiste, et je vous donnerai pour hĂ©ritage les dit de mĂȘme Ă la sainte Vierge AprĂšs tant de souhaits ardents, aprĂšs tant de sollicitudes que vous avez tĂ©moignĂ©es pour procurer le bonheur du monde, je vous donne les hommes pour votre hĂ©ritage vous vivrez en eux, vous rĂ©gnerez sur eux. In Jacob inhabita et in Israel hoereditare . »Marie ajoute cependant de son cĂŽtĂ© que cette grĂące ne lui est donnĂ©e qu'Ă cause de l'honneur qu'elle a reçu d'avoir portĂ© en soi son CrĂ©ateur Qui creavit me requievit in tabernaculo qu'en effet Dieu l'a choisie pour ĂȘtre le principe de la vie temporelle de son Fils, et ensuite pour ĂȘtre avec son Fils et en son Fils le principe de la vie spirituelle de tous ses mĂȘme que Dieu le PĂšre donne Ă son Fils, qui n'est qu'un avec lui, la plĂ©nitude de la divinitĂ©; ainsi JĂ©sus-Christ, consommant en lui sa mĂšre, la remplit de sa vie divine pour en faire la MĂšre de tous les vivants; c'est-Ă -dire qu'habitant en elle, il se communique par elle Ă tous les fidĂšles, et si abondamment, que l'Ăglise dit qu'elle Ă©teint toute la soif et la faim des Ăąmes qui recourent Ă s'est donc renfermĂ© dans la trĂšs sainte Vierge pour distribuer par elle Ă son Ăglise tout ce qu'il a mĂ©ritĂ© et acquis dans tous les mystĂšres de sa vie et de sa est source unique; Marie est le rĂ©servoir gracieux et trĂšs-doux oĂč nous devons aller puiser et boire avec joie, comme dit le prophĂšte, les eaux suaves qui dĂ©coulent des sources du Sauveur; mais le PĂšre Ă©ternel en est la source pourquoi, par ces paroles qu'il adresse Ă Marie Je veux que vous jetiez des racines de vie dans mes Ă©lus pour les purifier, les Ă©clairer, les sanctifier, il fait entendre que son Fils, et elle en son divin Fils, sont les racines qui doivent porter la vie dans le corps de l'Ăglise et le charger de comme les racines ne sont d'elles-mĂȘmes que des Ă©corces mortes, qui ne peuvent donner la vie si elles ne la puisent dans la terre, Marie et JĂ©sus-Christ lui-mĂȘme, comme homme, ne donnent la vie divine qu'en la puisant dans la terre des vivants, qui est Dieu le PĂšre, le soutien, l'aliment et la vie de toute crĂ©ature, le premier principe de la donc tout est renfermĂ© dans JĂ©sus, et par JĂ©sus en Marie, et rĂ©pandu par eux dans l'Ăglise, c'est que ces saints canaux ont leur premiĂšre et originaire embouchure cachĂ©e dans le sein mĂȘme de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 19 DĂ©c - 2220 CHAPITRE VII. NATIVITĂ DE JĂSUS-CHRIST; MARIE EST LA MĂRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRĂTIENSLe malheur de votre naissance excita d'abord toute la compassion de Marie; les entrailles de cette vraie mĂšre de votre Ăąme s'Ă©murent sur vĂŽtre lamentable sort. Dans cet Ă©tat, en effet, vous Ă©tiez bien plus Ă plaindre que ce pauvre infortunĂ© de l'Ăvangile qui Ă©tait tout Ă la fois aveugle, sourd et Ăąme Ă©tait aveugle aux beautĂ©s et aux vĂ©ritĂ©s de Dieu, sourde Ă toutes ses invitations, muette Ă sa louange, et elle serait restĂ©e Ă©ternellement dans cet Ă©tat dĂ©plorable si Dieu, par sa grande MisĂ©ricorde, ne vous eĂ»t donnĂ© une nouvelle naissance, en rĂ©pandant sa divine vie dans la partie supĂ©rieure de votre vie du Fils de Dieu, cette vie du Verbe, qui est la lumiĂšre Ă©ternelle du PĂšre, Ă©claira les yeux de votre Ăąme comme un flambeau ardent communique sa propre lumiĂšre Ă un flambeau Ă©teint et le rend lumineux, Le Verbe, qui est la parole incréée et toute-puissante du PĂšre, frappa efficacement oreille de votre coeur, et lui rendit l'ouĂŻe, et enfin, prenant possession de votre Ăąme, il commença Ă louer Dieu par elle et Ă publier ses grandeurs, versant en vous les vertus divines de Foi, d'EspĂ©rance et de n'en demeura pas lĂ . Vous voyez dans l'Ăvangile, qu'aprĂšs qu'elle eut mis au monde son premier-nĂ©, elle l'enveloppa de langes, elle le fit reposer dans la crĂšche, elle le nourrit de son lait, et lui procura tous les autres soulagements que rĂ©clamait l'Ă©tat de faiblesse dans lequel il avait voulu une image de ce que celte tendre mĂšre a fait pour dĂ©velopper et faire croĂźtre en vous la vie nouvelle et. divine que vous aviez reçue par votre langes, qu'elle avait si soigneusement prĂ©parĂ©s et avec lesquels elle enveloppa le petit corps de l'Enfant JĂ©sus, sont la figure de ce qu'elle a fait pour prĂ©server votre enfance de la contagion, du siĂšcle pervers oĂč vous deviez crĂšche oĂč elle reposa l'Enfant JĂ©sus est l'image de la sainte Ăglise oĂč, par la vigilance de Marie, et toujours sous ses yeux, vous deviez trouver un lieu d'assurance et de vous a nourri elle-mĂȘme de son lait maternel, c'est-Ă -dire de la lumiĂšre et de l'amour divin, qui sont l'aliment des enfants de Dieu, et dont elle Ă©tait remplie pour vous les communiquer selon, vos besoins dans les diverses rencontres de la a fait de ses mains la tunique dont elle couvrit le corps de. l'Enfant JĂ©sus, figure de son corps mystique, ou de son Ăglise; ainsi elle nous revĂȘt, chacun en particulier, des mĂ©rites de son Fils et des siens propres dans les divers Ă©tats oĂč la Providence nous place, se montrant Ă l'Ă©gard de tous la vĂ©ritable mĂšre des vous tenez de ses mains tout ce que vous avez reçu de grĂąces, pour entretenir et augmenter en vous la vie de JĂ©sus-Christ, voyez quelle ne doit pas ĂȘtre votre reconnaissance envers une mĂšre si bonne et si gĂ©nĂ©reuse, et quel amour, quel dĂ©vouement vous lui devez en retour ! Pour essayer donc de lui rendre quelque chose des hommages sans nombre dont vous lui ĂȘtes redevable, proposez-vous dans cette JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Lun 20 DĂ©c - 2229 CHAPITRE VII. NATIVITĂ DE JĂSUS-CHRIST; MARIE EST LA MĂRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRĂTIENS1° De lui tĂ©moigner votre reconnaissance du bonheur que vous avez de lui appartenir en qualitĂ© d'enfant. Les trois messes qu'on cĂ©lĂšbre le jour de NoĂ«l ont pour objet d'honorer les Trois naissances de Notre-Seigneur sa naissance du sein. de son. PĂšre Ă©ternel, sa naissance de Marie Ă BethlĂ©em, sa naissance spirituelle dans nos Ăąmes..Pendant la premiĂšre messe, adorez le Fils de Dieu naissant du sein du PĂšre, et adorez le PĂšre Ă©ternel comme votre vrai PĂšre, et la source premiĂšre de tous les biens que vous avez reçus et que vous recevrez jamais. Dans la deuxiĂšme, adorez Notre-Seigneur naissant de sa MĂšre, selon son humanitĂ©, se faisant par lĂ votre frĂšre, et vous mettant en part de tous ses biens, spĂ©cialement du privilĂšge magnifique de donner vous-mĂȘme Ă Dieu, ainsi qu'il vous l'a appris dans l'Ăvangile, le doux nom de enfin , de tous les biens sans nombre qu'il a faits Ă la trĂšs-sainte Vierge, en Ă©levant par l'Incarnation Ă la dignitĂ© incomparable de sa vraie MĂšre. Dans la troisiĂšme messe, tĂ©moignez votre reconnaissance Ă Marie de vous avoir fait naĂźtre en JĂ©sus-Christ, et par lĂ d'ĂȘtre vĂ©ritablement votre mĂšre pour le temps et pour l'Ă©ternitĂ©. Lorsque vous eĂ»tes le bonheur de devenir son enfant, vous n'Ă©tiez pas capable de lui tĂ©moigner vos sentiments de gratitude; aujourd'hui que vous connaissez quelque chose de ses misĂ©ricordes Ă votre Ă©gard, acquittez-vous envers elle, autant que vous le pourrez , et invitez les saints Anges Ă s'unir Ă vous pour vous aider Ă lui tĂ©moigner votre Cette divine mĂšre a voulu vous avoir pour enfant, afin que vous lui donniez la joie de voir JĂ©sus-Christ grandir, se fortifier et se dĂ©velopper dans votre Ăąme. Elle a nourri et fait croĂźtre le corps du Sauveur par les soins qu'elle a pris de son enfance; et elle veut dĂ©velopper sa vie en vous jusqu'Ă ce que vous, arriviez Ă la perfection de cette vie Ă laquelle Dieu le pĂšre vous vie de JĂ©sus croĂźt et augmente dans les chrĂ©tiens lorsque ce divin Sauveur ne trouvant point en eux de rĂ©sistance, il fait paraĂźtre ses vertus divines et sa saintetĂ© dans leurs douce et vive satisfaction ne procureriez-vous pas Ă Marie si, Ă l'occasion de cette solennitĂ©, vous triomphiez de ces dĂ©fauts dans lesquels vous retombez si souvent, et qui, empĂȘchant JĂ©sus-Christ d'agir en vous, le tiennent comme dans un Ă©tat habituel d'impuissance et de faiblesse! Conjurez donc Marie d'ĂŽter de ce coeur toutes les affections qui ne seraient pas pour JĂ©sus. Priez-le avec ferveur de vous aider Ă les arracher, et d'en faire comme un petit faisceau de myrrhe pour l'offrir Ă l'Enfant JĂ©sus dans sa aller Ă lui les mains vides, tandis que les bergers et les mages s'empressent de lui porter chacun leurs prĂ©sents ? Tels sont ceux que JĂ©sus et Marie attendent de votre amour; votre cĆur pourrait-il les lui refuser?Prenez donc la rĂ©solution de rĂ©primer en vous les mouvements de votre impatience naturelle, pour laisser Ă JĂ©sus la facilitĂ© de faire paraĂźtre sa patience en vous; d'Ă©touffer les saillies de votre amour-propre, pour qu'il puisse montrer en vous son humilitĂ© et sa douceur; de surmonter vos antipathies ou vos affections trop sensibles, afin de lui donner lieu de manifester pour vous sa divine charitĂ©; enfin d'attaquer de front tous vos dĂ©fauts, pour qu'il fasse Ă©clater en vous et par vous toutes ses aimables vertus, et qu'ainsi il grandisse et se dĂ©veloppe dans votre JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 21 DĂ©c - 2233 CHAPITRE VII. NATIVITĂ DE JĂSUS-CHRIST; MARIE EST LA MĂRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRĂTIENS3° Pour vous maintenir dans des dispositions si nĂ©cessaires, consacrez-vous tout de nouveau Ă Marie en qualitĂ© d'enfant, et promettez-lui de vivre Ă son Ă©gard dans l'abandon le plus filial et la dĂ©pendance la plus absolue. Elle Ă©tend sa sollicitude maternelle sur tous vos besoins, sur ceux du corps aussi bien que sur ceux de l' donc comme de sa main la nourriture que vous prenez tous les jours, les vĂȘtements nouveaux dont vous usez, tous les autres soulagements nĂ©cessaires ou utiles Ă votre conservation, en un mot, tout ce que la divine Providence met Ă votre disposition pour vous aider Ă passer la vie fidĂ©litĂ© Ă tout recevoir comme de la main de cette aimable mĂšre, entretiendra en vous les sentiments de piĂ©tĂ© filiale que vous lui devez, et contribuera puissamment Ă vous faire user de toutes ces choses d'une maniĂšre trĂšs-pure. et Avant de rien entreprendre de tant soit peu considĂ©rable, ayez soin de lui en demander la permission comme ferait un enfant Ă sa mĂšre. L'Enfant JĂ©sus, le plus parfait modĂšle en ce genre qui puisse jamais ĂȘtre proposĂ©, nous a donnĂ© cet exemple de soumission Ă Marie, et nous a mĂ©ritĂ© la grĂące de la fĂ»t toujours Ă©clairĂ© par la lumiĂšre de son PĂšre, qui lui montrait ce qu'il avait Ă faire, il ne laissait. pas, comme un enfant trĂšs-soumis Ă sa mĂšre, de ne se porter Ă rien sans son agrĂ©ment ; combien plus convient-il que vous vous conformiez Ă cette sainte pratique, pour trouver la lumiĂšre dans vos obscuritĂ©s et Ă©viter les piĂ©ges et les illusions de donc soin, avant de rien entreprendre, de lui demander son agrĂ©ment; et cela 1° en renonçant Ă vos vues propres;2° en vous unissant Ă ses intentions trĂšs-pures et trĂšs-saintes;3° en la priant, si la chose qu'il s'agit de faire est conforme Ă son bon plaisir, d'y donner sa sainte bĂ©nĂ©diction, ou d'en empĂȘcher lexĂ©cution si elle ne lui Ă©tait pas agrĂ©able;4° mais un moyen de fixer alors vos incertitudes, ce serait de consulter une personne sage et dĂ©sintĂ©ressĂ©e, et si vous ĂȘtes membre d'une communautĂ©, la personne qui vous gouverne, en regardant dans sa dĂ©cision la volontĂ© de Marie qui se fera connaĂźtre Ă vous par ce Une autre pratique qui nourrira en vous cette piĂ©tĂ©. filiale, ce sera de lui demander sa sainte bĂ©nĂ©diction Ă genoux, et, si vous le pouvez, devant quelqu'une de ses images, le matin, dĂšs votre lever, le soir, immĂ©diatement avant de prendre votre repos. Servez-vous alors, Ă l'imitation de l'Ăglise, de ces paroles qui lui sont familiĂšres Que la Vierge Marie, avec son doux Enfant, nous bĂ©nisse Nos, cum prole pia, benedicat Virgo vous consacrant Ă elle le matin, demandez-lui de vous revĂȘtir tout de nouveau de la vie de JĂ©sus-Christ, son Fils; priez-la de vous obtenir la fidĂ©litĂ© nĂ©cessaire pour la faire croĂźtre et se dĂ©velopper en vous, et enfin pour vous renouveler dans ces dispositions durant le jour,, demandez-lui encore sa bĂ©nĂ©diction maternelle en entrant dans votre chambre et lorsque vous en sortez, si votre position voua permet de vous assujettir Ă cette sainte JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mer 22 DĂ©c - 2231 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLELe sacrifice de Notre-Seigneur, figurĂ© par tous les sacrifices de la loi, devait, comme ceux-ci, avoir quatre parties. La premiĂšre Ă©tait l'offrande faite Ă Dieu, ou la prĂ©sentation solennelle de la victime; la seconde, son immolation sanglante; la troisiĂšme, sa consommation par le feu; et la quatriĂšme, la communion, par laquelle Dieu, sous la figure du feu, et le peuple de son cĂŽtĂ© , Ă©taient censĂ©s participer Ă la mĂȘme victime en signe de parfaite l'offrande qui lui en Ă©tait faite, Dieu s'appropriait tellement la victime qu'il ne lui laissait plus l'usage d'elle-mĂȘme, en sorte qu'elle ne vivait plus que pour lui. En signe de cette appropriation, le grand prĂȘtre, lorsqu'on prĂ©sentait certaines hosties au temple, mettait ses deux mains sur elles de la part de Dieu, figurant ainsi la possession parfaite que Dieu le PĂšre prendrait un jour de JĂ©sus-Christ sa vĂ©ritable son Fils vint au monde, le PĂšre Ă©ternel mit en quelque sorte sur la sainte humanitĂ© ses deux mains, c'est-Ă -dire son Verbe et son Esprit son Verbe qui s'appropria la nature humaine, et son Esprit qui en prit une entiĂšre et irrĂ©vocable dĂšs le moment de l'Incarnation, le Fils de Dieu s'offrit ainsi et fit voeu d'hostie et de servitude Ă son PĂšre, ce fut intĂ©rieurement et dans le secret des entrailles de Marie. Il venait cependant pour lui. rendre tous les devoirs auxquels les hommes sont obligĂ©s, les devoirs extĂ©rieurs et publics aussi bien que les devoirs intĂ©rieurs et cachĂ©s, et aussi pour rendre sensible aux hommes sa religion envers son son sacrifice se faisant pour l'Ăglise qui est visible, devait ĂȘtre visible lui-mĂȘme en toutes ses parties. Il fallait donc qu'il rĂ©itĂ©rĂąt publiquement son offrande; et dans quel lieu devait-il la renouveler ainsi, sinon dans le temple de JĂ©rusalem, le seul asile de la vraie religion, dans le temple des Juifs, dont il venait perfectionner en sa personne la religion, pour la faire passer jusqu'Ă nous, et ĂȘtre lui-mĂȘme la fin de l'ancienne loi et le principe de la. venait accomplir en, sa personne, jusqu'au dernier iota, tout ce qui avait Ă©tĂ© prĂ©dit et figurĂ© de lui. Or c'Ă©tait dans le temple que devaient ĂȘtre offertes Ă Dieu toutes lĂ©s hosties ses figures; il fallait donc qu'il fĂ»t portĂ© au temple de JĂ©rusalem; et qu'il y rĂ©itĂ©rĂąt solennellement son offrande, rendant ainsi Ă Dieu ses voeux devant son peuple, et par un culte extĂ©rieur et public Vota mea Domino reddam, in conspectu omnis populi pourquoi Marie, instruite des prophĂ©ties qui l'annonçaient et des figures qui le reprĂ©sentaient, elle qui, ayant vĂ©cu l'espace d'environ douze ans dans le temple, avait adorĂ© mille fois en esprit le sang vĂ©ritable du Fils de Dieu en celui des victimes qu'elle voyait rĂ©pandre tous les jours, Marie ne l'a pas plutĂŽt reçu en sa possession, qu'elle dĂ©sire d'aller au temple, afin de se dĂ©mettre de tous ses droits sur lui, et de le livrer entre les bras de Dieu le PĂšre pour le Ă©tait dans une plus Ă©troite obligation que personne de prĂ©senter pour elle-mĂȘme Ă Dieu cette hostie, aux mĂ©rites de laquelle elle devait toutes les grĂąces dont elle se voyait comblĂ©e, et qui surpassaient celles que l'Ăglise entiĂšre devait jamais recevoir. Marie; la plus innocente des crĂ©atures, la seule exempte de toute souillure, la seule digne d'approcher de Dieu avec confiance, Ă©tant la mĂ©diatrice de l'Ăglise , devait offrir elle-mĂȘme Ă Dieu dans le temple JĂ©sus-Christ, notre hostie, et sy dĂ©vouer par avance Ă la mort, comme un jour elle irait le lui offrir sur le Calvaire. D'ailleurs, Dieu ayant dĂ©fendu qu'on lui prĂ©sentĂąt aucune victime dĂ©robĂ©e et voulant que chaque hostie lui fĂ»t offerte par les mains de ceux Ă qui elle appartenait, c'Ă©tait Ă Marie de lui prĂ©senter cette hostie que la nature et 1a grĂące lui avaient donnĂ©e si parfaitement et si JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Jeu 23 DĂ©c - 2225 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLEEnfin il fallait que Marie accomplit en cette occasion solennelle ce qui Ă©tait expressĂ©ment marquĂ© d'elle dans la loi, aussi bien que de JĂ©sus-Christ, son Fils. Or Dieu y avait figurĂ© l'offrande publique qu'elle devait lui faire de son Fils au temple, en ordonnant qu'on lui prĂ©sentĂąt au mĂȘme lieu tous les enfants mĂąles premiers-nĂ©s, images de une femme conçoit et qu'elle mette au monde un enfant mĂąle, Ă©tait-il dit dans la loi,... elle portera Ăą l'entrĂ©e du tabernacle un agneau d'un an pour ĂȘtre offert en holocauste, et elle offrira pour le pĂ©chĂ© le petit d'une colombe...Si elle n'a pas le moyen de trouver un agneau, elle offrira deux petits de colombes l'un pour ĂȘtre offert en holocauste, l'autre en expiation du double sacrifice qu'il fallait offrir, pour l'enfant et pour sa mĂšre, l'un en holocauste, autre pour le pĂ©chĂ©, exprimait celui que Notre-Seigneur devait offrir de lui-mĂȘme afin d'opĂ©rer le salut du ne suffisait pas, en effet, que Marie nous eĂ»t donnĂ© le Sauveur, il fallait de plus qu'il fĂ»t immolĂ© rĂ©ellement; en sorte qu'avant la mort sanglante qu'il devait souffrir Ă l'Ăąge de trente-trois ans, ni lui, quoique innocent, ni l'Ăglise, ne pouvaient entrer dans le ciel Nonne hoec oportuit pati Christum, et ita intrare in gloriam suam ?Cet interdit nous est figurĂ© dans la loi, qui dĂ©clarait l'enfant et sa mĂšre immondes, et les excluait de l'entrĂ©e du temple, image du ciel, jusqu'Ă ce que le sacrifice, prescrit pour l'un et pour l'autre, eĂ»t Ă©tĂ© offert. Si une femme met au monde un enfant mĂąle, elle sera immonde pendant sept jours. Le nombre de sept, qui est mystĂ©rieux, signifiait ici tous les temps qui devaient prĂ©cĂ©der l' huitiĂšme jour l'enfant sera circoncis, et la mĂšre demeurera encore trente-trois jours dans cet Ă©tal immonde, pendant lesquels elle ne touchera rien de saint, et n'entrera point dans le signifiait que Notre-Seigneur serait trente-trois ans dans la honte de notre chair et de la gĂ©nĂ©ration d'Adam; que pendant tout ce temps il n'entrerait point dans le sanctuaire du ciel, dans le sein de son PĂšre oĂč il avait Ă©tĂ© engendrĂ©, et qui aurait dĂ», comme Fils, ĂȘtre le lieu de son figurait aussi que l'Ăglise serait pareillement exclue du ciel tant que JĂ©sus-Christ n'aurait pas Ă©tĂ© mis en croix. Si donc Marie, quoique innocente, demeura exclue pendant trente-trois jours de l'entrĂ©e du temple, et fut censĂ©e immonde, c'est que, devant y prĂ©senterle sacrifice de l'Ăglise, elle Ă©tait la figure rĂ©elle de cette mĂȘme Ăglise, encore immonde et souillĂ©e, jusqu'Ă ce qu'au bout de trente-trois ans JĂ©sus-Christ eĂ»t Ă©tĂ© immolĂ© sur le Calvaire, et que mĂȘme il eĂ»t Ă©tĂ© consommĂ© en Dieu son PĂšre par la ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 25 DĂ©c - 1029 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLELa mort et la rĂ©surrection du Sauveur, ces deux sacrifices, ou plutĂŽt ces deux parties d'un mĂȘme sacrifice, Ă©taient figurĂ©es par celui que devait offrir la mĂšre d'un enfant mĂąle. Lorsque les jours de sa purification auront Ă©tĂ© accomplis, soit pour un fils, soit pour une fille, ajoute Dieu dans cette mĂȘme loi, elle portera Ă l'entrĂ©e du tabernacle un agneau pour ĂȘtre offert en holocauste, et le petit d'une colombe ou une tourterelle, qui sera offerte comme hostie pour expier le pĂ©chĂ©; et si elle n'a pas le moyen d'offrir un agneau, elle offrira deux tourterelles ou deux petits de colombes l'un en holocauste, lautre en expiation. Le prĂȘtre priera pour elle, et par lĂ elle sera purifiĂ©e du deux tourterelles ou ces deux petites colombes, qui, selon l'Ăcriture, devaient ĂȘtre offertes Ă Dieu pour tenir la place de l'enfant mĂąle, et pour signifier le sacrifice auquel il Ă©tait destinĂ©, reprĂ©sentaient, en effet, les mystĂšres de la mort et de la rĂ©surrection de JĂ©sus-Christ. La loi ne pouvant exprimer nettement par un seul sacrifice la diversitĂ© de ces deux mystĂšres, Dieu avait ordonnĂ© qu'on lui offrit deux colombes pour les figurer sĂ©parĂ©ment l'un de l' qu'on offrait en sacrifice pour le pĂ©chĂ©, qui Ă©tait Ă©gorgĂ©e et dont le sang Ă©tait rĂ©pandu au pied de l'autel , figure de la . terre , reprĂ©sentait l'immolation sanglante et la mort de JĂ©sus-Christ en qui, aprĂšs son immolation, Ă©tait jetĂ©e. au feu, oĂč elle Ă©tait toute consumĂ©e, et pour cela appelĂ©e holocauste, exprimait la rĂ©surrection de JĂ©sus-Christ consommĂ© par ce mystĂšre dans le feu de la divinitĂ©, c'est-Ă -dire dans la gloire de accomplir ces figures, Marie et Joseph se rendent donc au temple avec l'Enfant JĂ©sus. Le temps. de la purification Ă©tant accompli, selon la loi de MoĂŻse, » rapporte l'ĂvangĂ©liste, c'est-Ă -dire le trente-troisiĂšme jour depuis la circoncision de JĂ©sus Ă©tant arrivĂ© , ils portĂšrent l'enfant Ă JĂ©rusalem four le prĂ©senter au Seigneur, ainsi qu'il est Ă©crit dans la loi Tout mĂąle premier-nĂ© sera consacrĂ© au Seigneur; et pour donner ce qui Ă©tait offert en sacrifice, selon qu'il est Ă©crit dans la loi du Seigneur deux tourterelles ou deux petits de colombes. »Dans l'offrande publique, le prĂȘtre considĂ©rait attentivement si l'hostie prĂ©sentĂ©e avait toutes les marques dĂ©sirĂ©es par la loi et ordonnĂ©es de Dieu; et, aprĂšs que celui qui la prĂ©sentait avait mis ses mains sur l'hostie, pour marquer qu'il se dĂ©pouillait de tout le droit que Dieu lui avait donnĂ© sur elle, le prĂȘtre, l'ayant examinĂ©e Ă loisir, la recevait des mains de celui qui l'offrait, comme s'il eĂ»t dit Je reprends de la part de Dieu tout le droit que vous me rĂ©trocĂ©dez; je reprends cette hostie pour ne plus m'en dessaisir et pour ne m'en dĂ©mettre jamais c'est pour l'Ă©ternitĂ© que je reçois ce sacrifice. »Ce fut ce qui arriva rĂ©ellement dans la prĂ©sentation de notre hostie au temple, par les mains de Marie et de Joseph. On n'y vit pas seulement la victime avec ses figures, la cause et ses effets tout ensemble; on y vit encore, dans la personne du saint vieillard SimĂ©on, Dieu le PĂšre acceptant visiblement l' SimĂ©on, qui se rend au temple par le mouvement du Saint-Esprit, cet homme juste en qui Ă©tait l'esprit de Dieu, fut dans cette circonstance une figure expresse et vivante du PĂšre Ă©ternel, souverain sacrificateur de son Fils et joyeux NoĂ«l Ă tous ! ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 25 DĂ©c - 2316 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLEAussi Marie reconnaissant dans ce saint personnage le reprĂ©sentant de Dieu le PĂšre, lui remet de la part de l'Ăglise cette divine hostie; et comme JĂ©sus est la chair de sa chair, les os de ses os, le sang de son sang, elle semble dire Ă Dieu, en sa qualitĂ© de MĂšre PĂšre Ă©ternel, je ne l'ai pas plutĂŽt reçu que je vous transporte et vous cĂšde tout le droit que vous m'avez donnĂ© sur lui par sa vous vous prĂ©sentez Ă moi et paraissez Ă mes yeux comme prĂȘtre, c'est pour l'immoler Ă votre gloire je le livre donc entre vos bras pour ĂȘtre n'Ă©tait pas encore nĂ© qu'il se dĂ©vouait Ă la mort il n'a jamais Ă©tĂ© Ă lui; dĂ©jĂ il s'est offert Ă vous dans mon sein et vous a remis tout le droit qu'il avait sur soi-mĂȘme. Mais parce qu'il Ă©tait Ă moi et que vous me laviez donnĂ©, il veut aussi que je vous le prĂ©sente et que je me dĂ©mette de tout le droit que j'ai sur me dĂ©mets donc de mon trĂ©sor entre vos mains, et vous offre de la part de l'Ăglise ce que j'ai de plus cher au monde, et ce qui est de plus grand au ciel et sur la terre, afin que, par ce voeu solennel et cette offrande publique de religion, il soit totalement Ă vous. »En vertu de cette oblation solennelle, JĂ©sus-Christ fut donc destinĂ© Ă la mort. Il aurait mĂȘme rĂ©ellement donnĂ© sa vie dans le moment qu'on Ă©gorgeait celle des colombes qui Ă©tait offerte pour expier le pĂ©chĂ©, S'il n'avait eu Ă satisfaire Ă beaucoup d'autres devoirs, qui ne lui permettaient pas de mourir sitĂŽt ni dans cette circonstance; car il devait ĂȘtre immolĂ© hors du pourquoi la sainte Vierge le rachĂšte aujourd'hui par deux colombes qui sont immolĂ©es Ă sa place. Mais comme il est prĂ©sentĂ© dans le temple, qui Ă©tait le lieu destinĂ© Ă l'immolation, il s'immole lui-mĂȘme en esprit Ă la gloire de son PĂšre, qui, dans la personne du saint vieillard, l'accepte comme hostie d'expiation. Il l'accepte pareillement comme hostie de louange, lorsque l'autre colombe est jetĂ©e dans le dans la personne de ce saint vieillard recevant en ses bras Notre-Seigneur, le recevant dans un sein rempli du feu de l'amour de Dieu lui-mĂȘme, et Spiritus sanctus erat in eo, Dieu le PĂšre le reçoit dĂ©jĂ Ă bras ouverts, comme il fera au jour de sa rĂ©surrection aprĂšs son immolation sanglante; et en recevant ce sacrifice, il reçoit aussi d'avance celui de toute l'Ăglise, en vue de laquelle il lui est plus, si le saint vieillard SimĂ©on tient ici la place du PĂšre Ă©ternel, qui accepte par lui la victime, c'est JĂ©sus-Christ qui est, lui-mĂȘme le prĂȘtre de sa propre Ă©tait dit dans la loi de la prĂ©sentation de l'enfant mĂąle, qu'au sacrifice des deux colombes le prĂȘtre joindrait sa priĂšre particuliĂšre pour la mĂšre de l'enfant, et que, par lĂ , elle serait le prĂȘtre et l'hostie de son propre sacrifice, le vrai et l'unique prĂȘtre de Dieu; dont tous les prĂȘtres de la loi n'Ă©taient que l'ombre et la figure, prie alors efficacement pour le genre humain ou l'Ăglise qui l'a mis au monde; il s'offre Ă Dieu pour elle, et accomplit enfin cet oracle du prophĂšte Les holocaustes, non plus que les sacrifices pour le pĂ©chĂ©, ne vous ont pas Ă©tĂ© agrĂ©ables vous m'avez formĂ© un corps, qui est ce tabernacle, l'ouvrage de vos propres mains, et tous les membres que vous m'avez destinĂ©s pour composer mon corps que je viens, ĂŽ mon Dieu, pour accomplir votre volontĂ©. Je suis votre serviteur; je suis votre serviteur et le Fils de votre servante. » Ainsi, comme Adam, en sa qualitĂ© de chef du genre humain, avait perdu sa famille en s'Ă©loignant de Dieu JĂ©sus-Christ, en tant que chef de son Ăglise, s'offrant d'avance Ă lui en qualitĂ© d'hostie universelle, consacre et dĂ©die Ă Dieu toute l'Ăglise, par cette seule oblation de lui-mĂȘme et de tous ses JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 26 DĂ©c - 2154 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLEAussi Marie reconnaissant dans ce saint personnage le reprĂ©sentant de Dieu le PĂšre, lui remet de la part de l'Ăglise cette divine hostie; et comme JĂ©sus est la chair de sa chair, les os de ses os, le sang de son sang, elle semble dire Ă Dieu, en sa qualitĂ© de MĂšre PĂšre Ă©ternel, je ne l'ai pas plutĂŽt reçu que je vous transporte et vous cĂšde tout le droit que vous m'avez donnĂ© sur lui par sa vous vous prĂ©sentez Ă moi et paraissez Ă mes yeux comme prĂȘtre, c'est pour l'immoler Ă votre gloire je le livre donc entre vos bras pour ĂȘtre n'Ă©tait pas encore nĂ© qu'il se dĂ©vouait Ă la mort il n'a jamais Ă©tĂ© Ă lui; dĂ©jĂ il s'est offert Ă vous dans mon sein et vous a remis tout le droit qu'il avait sur soi-mĂȘme. Mais parce qu'il Ă©tait Ă moi et que vous me laviez donnĂ©, il veut aussi que je vous le prĂ©sente et que je me dĂ©mette de tout le droit que j'ai sur me dĂ©mets donc de mon trĂ©sor entre vos mains, et vous offre de la part de l'Ăglise ce que j'ai de plus cher au monde, et ce qui est de plus grand au ciel et sur la terre, afin que, par ce voeu solennel et cette offrande publique de religion, il soit totalement Ă vous. »En vertu de cette oblation solennelle, JĂ©sus-Christ fut donc destinĂ© Ă la mort. Il aurait mĂȘme rĂ©ellement donnĂ© sa vie dans le moment qu'on Ă©gorgeait celle des colombes qui Ă©tait offerte pour expier le pĂ©chĂ©, S'il n'avait eu Ă satisfaire Ă beaucoup d'autres devoirs, qui ne lui permettaient pas de mourir sitĂŽt ni dans cette circonstance; car il devait ĂȘtre immolĂ© hors du pourquoi la sainte Vierge le rachĂšte aujourd'hui par deux colombes qui sont immolĂ©es Ă sa place. Mais comme il est prĂ©sentĂ© dans le temple, qui Ă©tait le lieu destinĂ© Ă l'immolation, il s'immole lui-mĂȘme en esprit Ă la gloire de son PĂšre, qui, dans la personne du saint vieillard, l'accepte comme hostie d'expiation. Il l'accepte pareillement comme hostie de louange, lorsque l'autre colombe est jetĂ©e dans le dans la personne de ce saint vieillard recevant en ses bras Notre-Seigneur, le recevant dans un sein rempli du feu de l'amour de Dieu lui-mĂȘme, et Spiritus sanctus erat in eo, Dieu le PĂšre le reçoit dĂ©jĂ Ă bras ouverts, comme il fera au jour de sa rĂ©surrection aprĂšs son immolation sanglante; et en recevant ce sacrifice, il reçoit aussi d'avance celui de toute l'Ăglise, en vue de laquelle il lui est plus, si le saint vieillard SimĂ©on tient ici la place du PĂšre Ă©ternel, qui accepte par lui la victime, c'est JĂ©sus-Christ qui est, lui-mĂȘme le prĂȘtre de sa propre Ă©tait dit dans la loi de la prĂ©sentation de l'enfant mĂąle, qu'au sacrifice des deux colombes le prĂȘtre joindrait sa priĂšre particuliĂšre pour la mĂšre de l'enfant, et que, par lĂ , elle serait le prĂȘtre et l'hostie de son propre sacrifice, le vrai et l'unique prĂȘtre de Dieu; dont tous les prĂȘtres de la loi n'Ă©taient que l'ombre et la figure, prie alors efficacement pour le genre humain ou l'Ăglise qui l'a mis au monde; il s'offre Ă Dieu pour elle, et accomplit enfin cet oracle du prophĂšte Les holocaustes, non plus que les sacrifices pour le pĂ©chĂ©, ne vous ont pas Ă©tĂ© agrĂ©ables vous m'avez formĂ© un corps, qui est ce tabernacle, l'ouvrage de vos propres mains, et tous les membres que vous m'avez destinĂ©s pour composer mon corps que je viens, ĂŽ mon Dieu, pour accomplir votre volontĂ©. Je suis votre serviteur; je suis votre serviteur et le Fils de votre servante. » Ainsi, comme Adam, en sa qualitĂ© de chef du genre humain, avait perdu sa famille en s'Ă©loignant de Dieu JĂ©sus-Christ, en tant que chef de son Ăglise, s'offrant d'avance Ă lui en qualitĂ© d'hostie universelle, consacre et dĂ©die Ă Dieu toute l'Ăglise, par cette seule oblation de lui-mĂȘme et de tous ses JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Lun 27 DĂ©c - 2229 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLEEnfin, pour qu'il ne manquĂąt rien Ă l'oblation publique de l'hostie du genre humain, Dieu y ajoute toute la solennitĂ© et tout l'Ă©clat la trĂšs sainte Vierge reprĂ©sentĂąt dignement l'Ăglise entiĂšre, au nom de laquelle elle faisait l'oblation, Dieu veut que l'Ăglise chrĂ©tienne et la synagogue y soient reprĂ©sentĂ©es chacune en particulier; et il appelle la religion de lune et de l'autre pour assister Ă l'offrande publique de leur commun prophĂ©tesse Anne y vient de la part de la gentilitĂ© et de l'Ăglise chrĂ©tienne, dont elle est la figure; et SimĂ©on, au nom de la loi mosaĂŻque, de l'esprit de laquelle il Ă©tait saint Vieillard tient, en effet, la place de deux personnages dans le mystĂšre de la prĂ©sentation, ce qui n'est pas sans exemple parmi les hommes cĂ©lĂšbres de l'ancien Testament, qui figuraient quelquefois des objets divers Ă cause des dispositions diffĂ©rentes que l'esprit de Dieu rĂ©pandait dans leurs cĆurs et des actions qu'il leur inspirait de faire. SimĂ©on reprĂ©sente le PĂšre Ă©ternel ; il figure aussi la loi ancienne. Il y avait Ă JĂ©rusalem, rapporte l'ĂvangĂ©liste, un homme juste et craignant Dieu, nommĂ© SimĂ©on, qui attendait la consolation d'IsraĂ«l, et le Saint-Esprit Ă©tait en lui avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© par l'Esprit-Saint qu'il ne mourrait pas, qu'auparavant il n'eĂ»t vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au temple par le mouvement de l'esprit de Dieu, comme le pĂšre et la mĂšre de l'enfant JĂ©sus l'y portaient, afin d'accomplir Ă son Ă©gard ce qui Ă©tait ordonnĂ© par la soi, il le prit lui-mĂȘme entre ses bras et bĂ©nit Dieu, en disant C'est maintenant, Seigneur, que vous laisser, mourir en paix votre serviteur, selon votre promesse, puisque mes yeux ont vu le Sauveur que vous nous donnez et que vous avez prĂ©parĂ© Ă tous les peuples, comme la lumiĂšre qui Ă©clairera les gentils et la gloire de votre peuple IsraĂ«l.»La loi ancienne, en la personne de SimĂ©on, voyant donc dans le Sauveur, qu'elle tient comme dans ses bras, la vĂ©ritĂ© des mystĂšres qu'elle annonçait, et pour lesquels elle avait Ă©tĂ© Ă©tablie, dit Ă Dieu, dans les transports de sa reconnaissanceC'est maintenant, Seigneur, que vous renvoyez en paix votre serviteur, selon votre promesse, puisque mes yeux ont vu le Sauveur que vous nous envoyez. Comme si la loi mosaĂŻque disait Maintenant je suis au comble de mes vĆux; je vois de mes yeux et je tiens dans mes mains la rĂ©alitĂ© de mes figures; je jouis de la vĂ©ritĂ© des mystĂšres pour lesquels je Ă prĂ©sent je cesserais d'ĂȘtre, si celui que j'attendais ne voulait m'ensevelir avec honneur, Ă cause du respect qu'il me porte comme ayant Ă©tĂ© instituĂ©e et formĂ©e de vos mourrai donc en paix, maintenant que j'ai entre mes bras et que je vous prĂ©sente, ĂŽ PĂšre Ă©ternel, celui qui apaise votre colĂšre, qui seul vaut plus que toutes les hosties et tous les sacrifices, et qui vous rendra plus d'honneur que ne le feraient toutes les crĂ©atures ensemble, quand elles vous seraient toutes sacrifiĂ©es. »Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 28 DĂ©c - 2241 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLEC'est lui que vous avez prĂ©parĂ©, depuis quatre mille ans que le. monde est formĂ©, lui que vous avez destinĂ©, non plus Ă un peuple particulier, mais Ă tous les peuples de l'univers, afin de les retirer de leurs iniquitĂ©s et de l'aveuglement oĂč ils Ă©taient prĂ©cipitĂ©s par leur faute. Il est la lumiĂšre qui doit Ă©clairer les gentils abĂźmĂ©s dans l'horreur du pĂ©chĂ©, et la gloire d'IsraĂ«l votre peuple, quoiqu'il doive sembler en ĂȘtre l'opprobre dans sa mort sur la croix. Il sera, par sa rĂ©surrection, non-seulement le roi pacifique de toute la JudĂ©e sa patrie, comme le vĂ©ritable Salomon, mais un roi conquĂ©rant qui subjuguera toute crĂ©ature et sera rĂ©vĂ©rĂ© dans tout l' Dieu, qui remplit SimĂ©on de l'esprit de la loi dont il tient. la place, lui confĂšre beaucoup de grĂąces et lui rĂ©vĂšle encore de grands secrets, qui ne seront connus qu'au jour du jugement. Il lui donne l'esprit de prophĂ©tie et veut qu'il annonce Ă Marie elle-mĂȘme ce qu'elle n'avait point appris jusque-lĂ , savoir la part qu'elle devait avoir aux souffrances de son le pĂ©chĂ© a pris son origine dans le plaisir, et comme il a son siĂšge dans l'Ăąme, c'est "surtout dans son Ăąme que JĂ©sus-Christ doit ĂȘtre immolĂ© par la douleur, afin de satisfaire Ă Dieu par un coeur qui, valant plus que tout le monde, rende lui seul plus d'honneur Ă la MajestĂ© divine par la douleur; que tous les pĂ©cheurs ne lui auront causĂ© de dĂ©shonneur par leurs joies vaste que tout le monde, l'esprit intĂ©rieur de JĂ©sus-Christ a vu tout ce que Dieu exigeait que les hommes souffrissent dans leurs corps et dans leurs Ăąmes, et il s'est Ă©tendu Ă tout cela tout d'un coup. il a pleurĂ© leurs pĂ©chĂ©s, comme si lui-mĂȘme les eĂ»t commis; il a acceptĂ© intĂ©rieurement toutes leurs souffrances et les a endurĂ©es dans son Ă leurs peines extĂ©rieures, il a acceptĂ© les tourments de ses martyrs, les maladies de ses fidĂšles, les persĂ©cutions de ses enfants, et tout ce que pourront jamais endurer ses membres, afin de souffrir, par son esprit rĂ©pandu en eux, tout ce que la justice MisĂ©ricordieuse de Dieu exercera sur eux de plus rigoureux et de plus parce que Marie tient la place de l'Ăglise, dans l'oeuvre de notre rĂ©demption, elle doit participer plus que personne aux souffrances du RĂ©dempteur. Lorsque Adam, dans le paradis terrestre, goĂ»ta le coupable plaisir que JĂ©sus-Christ vient expier par sa mort, Eve partagea, avec lui cette criminelle jouissance, et devint par lĂ , pour tousses enfants, le canal empoisonnĂ© qui leur communiqua Ă tous le pĂ©chĂ© et la mort; et Dieu veut que Marie partage au Calvaire les douleurs et la pĂ©nitence de JĂ©sus-Christ, afin de la communiquer aussi par elle Ă l' veut qu'elle le voie souffrir intĂ©rieurement et extĂ©rieurement, et qu'Ă la vue de la colĂšre divine allumĂ©e contre son Fils, chargĂ© de nos crimes, elle ait le coeur percĂ© de part en part, comme d'un coup d'Ă©pĂ©e. C'est ce que Dieu lui fait connaĂźtre dans ce jour par la bouche de SimĂ©on, qui semble n'ĂȘtre prophĂšte que pour elle seule, et de qui elle reçoit cette prophĂ©tie vivante Et quant Ă vous, votre Ăąme sera transpercĂ©e d'un glaive, afin que les sentiments de beaucoup de coeurs soient JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mer 29 DĂ©c - 2233 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLEVotre Ăąme sera transpercĂ©e, c'est-Ă -dire votre cĆur sera affligĂ© d'un coup trĂšs perçant de la blessure mortelle qui fera mourir la victime elle-mĂȘme. Par lĂ il lui apprend que les douleurs et les souffrances du Messie, prĂ©dites par les prophĂštes, seraient aussi ses propres douleurs le coup qui fera mourir cette adorable victime devant percer sa MĂšre elle-mĂȘme. Car il ne parle que d'une douleur et d'un glaive; la mĂȘme affliction qui sera dans le Fils de Dieu sera aussi dans Marie, par une trĂšs-intime ces paroles de SimĂ©on, Marie comprenant ce qu'elle aurait Ă endurer par la vue de la mort de son Fils, ce furent des larmes et des douleurs trĂšs grandes. Eh quoi ! disait-elle, au nom de l'Ăglise en son affliction, un Dieu portĂ© dans le temple comme un pĂ©cheur; l'innocent offert comme un coupable; celui qui est le maĂźtre de tout, qui sait tout, qui est la force mĂȘme, pris pour le plus pauvre du monde, pour un ignorant, pour un enfant emmaillottĂ© ! ».Et puis, l'embrassant, elle lui disait Mon bien-aimĂ© est Ă moi, et moi je suis Ă lui. » De son cĂŽtĂ©, l'enfant JĂ©sus versait des larmes et souffrait par compassion, pour les douleurs de sa MĂšre affligĂ©e de sa mort Ă venir; et, s'adressant intĂ©rieurement Ă elle, il lui disait, pour l'encourager par les fruits que produirait son sacrifice DĂ©liez les liens aux pĂ©cheurs; donnez la lumiĂšre aux aveugles; retirez les hommes de leurs offenses et procurez-leur tous les biens. »Admirable bontĂ© de Dieu, qui vĂ©rifie aujourd'hui en notre faveur cette parole de David A ceux qui vous craignent, vous avez fait signe de fuir devant l'arc, y exposant votre fils et sa MĂšre. Car ce n'est point Marie qu'il avertit, d'Ă©viter les coups et de fuir comme feront les autres. Au contraire, elle fera paraĂźtre plus de force de Dieu dans l'accablement des douleurs de son fils, dont elle sera tout abreuvĂ©e, que n'en montreront jamais toutes les autres crĂ©atures; et, au lieu de fuir devant l'arc, qui est la croix, elle demeurera ferme et debout auprĂšs de son si c'est l'Ăglise qu'il avertit de fuir devant l'arc, pourquoi veut-il faire la mĂȘme blessure Ă JĂ©sus et Ă Marie, et les percer tous deux de douleur? Pourquoi veut-il tenir ces deux innocentes victimes, abĂźmĂ©es et absorbĂ©es dans la pĂ©nitence et la douleur de nos crimes? C'est, comme il nous l'apprend par la bouche de SimĂ©on, afin de manifester les sentiments de beaucoup de cĆurs, c'est-Ă -dire, afin de faire naĂźtre dans beaucoup de cĆurs les sentiments de pĂ©nitence et de douleur, dont JĂ©sus-Christ est veut que Marie les fasse passer en eux, aprĂšs s'en ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ©e elle-mĂȘme. Il veut que, touchĂ©s de ce mĂȘme esprit de pĂ©nitence et de componction, nous pleurions nos propres pĂ©chĂ©s, aprĂšs que Marie, tout innocente qu'elle est, les aura pleurĂ©s amĂšrement; et que JĂ©sus, l'innocence mĂȘme, non-seulement les aura pleurĂ©s et dĂ©testĂ©s, mais nous aura encore mĂ©ritĂ©, par ses douleurs, la grĂące de les pleurer et de souffrir en esprit de pĂ©nitence les peines temporelles que la justice divine exige de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Jeu 30 DĂ©c - 2230 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLELa prĂ©sentation de Notre-Seigneur au temple est donc la cĂ©rĂ©monie de la loi qui explique le saint mystĂšre de JĂ©sus-Christ mort et ressuscitĂ©. L'on y voit les figures avec le victime rĂ©elle; 1e sacrifice des deux colombes, et aussi JĂ©sus-Christ immolĂ©, et JĂ©sus-Christ consommĂ© dans la y voit la purification et la sanctification de l'Ăglise l'union parfaite de l'ancien et du nouveau Testament, enfin, Dieu-le PĂšre acceptant visiblement notre hostie et nous rĂ©conciliant avec Vierge trĂšs-prudente ne parlait Ă personne des mystĂšres que Dieu voulait tenir cachĂ©s; et c'est encore ce que l'ĂvangĂ©liste nous donne Ă entendre en rĂ©pĂ©tant deux fois, au sujet des circonstances qui prĂ©cĂ©dĂšrent ou qui accompagnĂšrent la naissance du Sauveur, qu'elle les conservait et en confĂ©rait en son faut savoir, en effet, qu'elle avait vu les mystĂšres de son Fils par contemplation avant sa venue au monde, plus pleinement et plus clairement que ne les avaient vus tous les prophĂštes, et qu'elle n'aurait pu les connaĂźtre par toutes leurs prophĂ©ties, et que d'ailleurs le Verbe divin l'en avait instruite Ă fond, lorsque, par l'Incarnation, il vint reposer en donc, aprĂšs les avoir ainsi connus par contemplation, les voyait s'accomplir rĂ©ellement en la personne de son Fils, et, confĂ©rant leur accomplissement avec ce qui lui avait Ă©tĂ© manifestĂ© intĂ©rieurement, comparant les prĂ©dictions avec les effets, elle reconnaissait que toutes choses se passaient en lui de la maniĂšre que Dieu les lui avait reprĂ©sentĂ©es avant sa venue Maria autem conservabat omnia verba haec, conferens in corde participer Ă l'esprit eu Ă la grĂące du saint mystĂšre de la PrĂ©sentation de Notre-Seigneur, nous devons renouveler la consĂ©cration solennelle que JĂ©sus-Christ y fit de nous-mĂȘmes Ă fut figurĂ©e par les deux colombes, .images expressives non-seulement de JĂ©sus, mais encore de tous les chrĂ©tiens que Dieu voulait conduire Ă la perfection, en les faisant passer par les deux Ă©tats qu'elles qui Ă©tait seulement immolĂ©e et dont on rĂ©pandait le sang, marquait l'extĂ©rieur de notre vie, qui doit ĂȘtre purifiĂ©e par l'esprit de pĂ©nitence; et l'autre, qui Ă©tait ensuite consumĂ©e par le feu, marquait notre intĂ©rieur, qui doit ĂȘtre transformĂ© en Dieu par la JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 1 Jan - 908 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLECette consĂ©cration, que Notre-Seigneur fit alors de ses membres en gĂ©nĂ©ral, l'Ăglise l'a renouvelĂ©e pour chacun de nous en particulier, lorsqu'elle nous a mis au nombre de ses enfants par le saint baptĂȘme; et il est Ă remarquer que les circonstances qui accompagnent l'administration de ce sacrement Ă©taient figurĂ©es par celles qui avaient lieu Ă la prĂ©sentation des victimes dans le temple. Lorsqu'on les y amenait, elles Ă©taient censĂ©es ĂȘtre encore profanes; et cela exprimait l'Ă©tat oĂč nous nous trouvions nous-mĂȘmes avant notre rĂ©gĂ©nĂ©ration, Ă©tant alors, Ă cause de notre naissance d'Adam; des enfants de malĂ©diction et de victime demeurait Ă la porte du tabernacle; et pareillement, lorsqu'on nous prĂ©senta au baptĂȘme, nous ne fĂ»mes pas d'abord introduits dans l'Ăglise, image du royaume de Dieu oĂč rien de souillĂ© ne saurait entrer. Le dĂ©mon, qui noue possĂ©dait alors, devait d'ailleurs ĂȘtre chassĂ© de nous, avant que nous pussions ĂȘtre introduits dans d' prĂȘtres eu temple, en consacrant les victimes Ă Dieu, les soustrayaient Ă tout usage profane, et pareillement, lorsqu'on nous introduisit dans l'Ă©glise, Dieu en fit autant .de nous dĂ©dia et nous appropria totalement Ă lui par l'action du prĂȘtre qui imposa sur nous l'Ă©tole, par celle de l'imposition frĂ©quente des mains, mais surtout par le caractĂšre ineffaçable qui fut imprimĂ© dans notre Ăąme et par la donation que Dieu nous fit alors de son ce divin Esprit vint rĂ©sider en nous comme dans un temple consacrĂ© Ă la MajestĂ© divine. Ayant donc fait profession, d'hostie par le baptĂȘme et commencĂ© d'ĂȘtre victimes dĂšs ce moment, vous avez Ă©tĂ© tellement consacrĂ©s et appropriĂ©s Ă Dieu, que vous n'avez plus de droit sur vous-mĂȘmes, et le monde n'en a plus sur vous. Par consĂ©quent vous devez vivre pour Dieu seul,. en attendant l'heure de votre sacrifice, qui sera celle de votre vous faire vivre de la sorte, le Saint-Esprit en venant rĂ©sider en vous par le baptĂȘme vous a donnĂ© une vie nouvelle, qui est la vie propre des vie a deux parties la mort au pĂ©chĂ© et la vie Ă Dieu; la premiĂšre sert de fondement Ă la seconde, comme saint Paul ne cesse de le rĂ©pĂ©ter Ignorez-vous, dit-il, qu'ayant Ă©tĂ© baptisĂ©s en JĂ©sus-Christ, c'est dans sa mort que nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s? C'est-Ă -dire, par le baptĂȘme nous avons Ă©tĂ© revĂȘtus des sentiments intĂ©rieurs et des dispositions qu'il avait en mourant, et qu'il offrit pour nous Ă Dieu son que la grĂące de sa mort, qui nous doit faire, mourir au pĂ©chĂ©, a couvert notre Ăąme par le baptĂȘme, comme l'eau couvrait notre corps, afin que, comme JĂ©sus-Christ est ressuscitĂ©, nous marchions aussi dans les sentiers d'une vie nouvelle?C'est-Ă -dire de cette vie dont nous avons pareillement reçu la grĂące par ce sacrement le Saint-Esprit, si nous le laissons maĂźtre de notre cĆur, nous donnant des inclinations semblables Ă celles de JĂ©sus-Christ ressuscitĂ©. Faites donc Ă©tat, conclut saint Paul, que vous ĂȘtes morts au pĂ©chĂ©, et vivants Ă Dieu, en Notre-Seigneur ANNEE 2022 Ă tous ! ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 2 Jan - 737 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLECette consĂ©cration, que Notre-Seigneur fit alors de ses membres en gĂ©nĂ©ral, l'Ăglise l'a renouvelĂ©e pour chacun de nous en particulier, lorsqu'elle nous a mis au nombre de ses enfants par le saint baptĂȘme; et il est Ă remarquer que les circonstances qui accompagnent l'administration de ce sacrement Ă©taient figurĂ©es par celles qui avaient lieu Ă la prĂ©sentation des victimes dans le les y amenait, elles Ă©taient censĂ©es ĂȘtre encore profanes; et cela exprimait l'Ă©tat oĂč nous nous trouvions nous-mĂȘmes avant notre rĂ©gĂ©nĂ©ration, Ă©tant alors, Ă cause de notre naissance d'Adam; des enfants de malĂ©diction et de victime demeurait Ă la porte du tabernacle; et pareillement, lorsqu'on nous prĂ©senta au baptĂȘme, nous ne fĂ»mes pas d'abord introduits dans l'Ăglise, image du royaume de Dieu oĂč rien de souillĂ© ne saurait entrer. Le dĂ©mon, qui noue possĂ©dait alors, devait d'ailleurs ĂȘtre chassĂ© de nous, avant que nous pussions ĂȘtre introduits dans d' prĂȘtres eu temple, en consacrant les victimes Ă Dieu, les soustrayaient Ă tout usage profane, et pareillement, lorsqu'on nous introduisit dans l'Ă©glise, Dieu en fit autant de nous dĂ©dia et nous appropria totalement Ă lui par l'action du prĂȘtre qui imposa sur nous l'Ă©tole, par celle de l'imposition frĂ©quente des mains, mais surtout par le caractĂšre ineffaçable qui fut imprimĂ© dans notre Ăąme et par la donation que Dieu nous fit alors de son ce divin Esprit vint rĂ©sider en nous comme dans un temple consacrĂ© Ă la MajestĂ© divine. Ayant donc fait profession, d'hostie par le baptĂȘme et commencĂ© d'ĂȘtre victimes dĂšs ce moment, vous avez Ă©tĂ© tellement consacrĂ©s et appropriĂ©s Ă Dieu, que vous n'avez plus de droit sur vous-mĂȘmes, et le monde n'en a plus sur vous. Par consĂ©quent vous devez vivre pour Dieu seul,. en attendant l'heure de votre sacrifice, qui sera celle de votre vous faire vivre de la sorte, le Saint-Esprit en venant rĂ©sider en vous par le baptĂȘme vous a donnĂ© une vie nouvelle, qui est la vie propre des chrĂ©tiens. Cette vie a deux parties la mort au pĂ©chĂ© et la vie Ă Dieu; la premiĂšre sert de fondement Ă la seconde, comme saint Paul ne cesse de le rĂ©pĂ©ter Ignorez-vous, dit-il, qu'ayant Ă©tĂ© baptisĂ©s en JĂ©sus-Christ, c'est dans sa mort que nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s ?C'est-Ă -dire, par le baptĂȘme nous avons Ă©tĂ© revĂȘtus des sentiments intĂ©rieurs et des dispositions qu'il avait en mourant, et qu'il offrit pour nous Ă Dieu son que la grĂące de sa mort, qui nous doit faire, mourir au pĂ©chĂ©, a couvert notre Ăąme par le baptĂȘme, comme l'eau couvrait notre corps, afin que, comme JĂ©sus-Christ est ressuscitĂ©, nous marchions aussi dans les sentiers d'une vie nouvelle?C'est-Ă -dire de cette vie dont nous avons pareillement reçu la grĂące par ce sacrement le Saint-Esprit, si nous le laissons maĂźtre de notre coeur, nous donnant des inclinations semblables Ă celles de JĂ©sus-Christ ressuscitĂ©. Faites donc Ă©tat, conclut saint Paul, que vous ĂȘtes morts au pĂ©chĂ©, et vivants Ă Dieu, en Notre-Seigneur JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 2 Jan - 2313 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLECette mort, par laquelle il faut entrer dans la vie chrĂ©tienne, n'est autre chose que la ruine des mauvaises inclinations, qui sont en nous les restes de notre premiĂšre naissance. En effet, l'inclination des sens vers les crĂ©atures reste toujours en nous aprĂšs lĂš baptĂȘme, et c'est le martyre que tout vrai chrĂ©tien doit souffrir en esprit de pĂ©nitence, d'ĂȘtre inclinĂ© par les sens vers les crĂ©atures, et de ne s'y attacher ces inclinations vicieuses nous portent Ă dĂ©sirer les honneurs, les richesses et les plaisirs, par le baptĂȘme, l'esprit de JĂ©sus-Christ nous attire Ă l'humilitĂ©, Ă l'amour de la pauvretĂ©, Ă la recherche de la mortification ; et c'est dans la pratique de ces vertus que consiste prĂ©cisĂ©ment l'immolation de nous-mĂȘmes, qui doit nous rendre semblables Ă JĂ©sus-Christ, et ne faire de lui et de nous qu'une seule victime d' que dans le mystĂšre mĂȘme de la Purification, JĂ©sus et Marie nous donnent des exemples admirables de ces trois sortes d'anĂ©antissement nĂ©cessaires Ă tous les vrais chrĂ©tiens. Vous y voyez l'anĂ©antissement Ă l' Fils aussi bien que la MĂšre ne veulent rien ĂȘtre dans l'estime et dans le cĆur des hommes; ils s'assujettissent aux lois communes des pĂ©cheurs; et, quoiqu'ils contiennent et qu'ils portent dans leurs cĆurs la sanctification du temple et celle de tous les hommes, ils sont regardĂ©s comme des y voyez l'anĂ©antissement aux grandeurs et aux richesses du monde; puisque JĂ©sus et Marie, les plus grands et. les plus puissants de la terre, Ă qui tout appartient, paraissent dans le temple comme s'ils Ă©taient les plus pauvres, dĂ©nuĂ©s de toutes commoditĂ©s; c'est par l'offrande de deux colombes que Marie rachĂšte son Fils, ce qui Ă©tait le prix des misĂ©rables et des plus pauvres d'entre les ils y sont anĂ©antis en tout eux-mĂȘmes, ne voulant rien avoir ni rien ĂȘtre que pour l'immoler Ă Dieu par un entier sacrifice disposition qui paraĂźtra surtout au Calvaire, lorsque JĂ©sus et Marie accompliront extĂ©rieurement ce que figurait la colombe dont le sang Ă©tait les vertus que ,vous devez vous efforcer de pratiquer vous-mĂȘme dans votre condition, si vous voulez ne pas laisser inutile l'offrande que JĂ©sus-Christ a faite de vous dans sa PrĂ©sentation, ni rendre infructueuse la grĂące de votre l'humilitĂ©, la pauvretĂ©, la mortification dans les occasions que la Providence vous prĂ©sente, pour vous exercer Ă ces vertus, c'est proprement ce que Notre-Seigneur appelle porter sa croix. Celui qui veut venir aprĂšs moi, dit-il, qu'il se renonce lui-mĂȘme, qu'il porte sa croix et me se dire chrĂ©tien et avoir en horreur sa croix, qui est le signe et la marque de la profession chrĂ©tienne? Il est vrai que la croix serait accablante pour vous, si vous Ă©tiez seul Ă la n'est-ce pas pour en partager le poids que JĂ©sus-Christ s'est fait votre semblable ? n'est-ce pas pour fortifier votre faiblesse naturelle qu'au baptĂȘme il vous a donnĂ© son esprit? Dans les cĂ©rĂ©monies de ce sacrement, le prĂȘtre, image de Dieu, a fait sur vous deux croix avec de l'huile l'une sur vos Ă©paules, l'autre sur votre pourquoi? C'Ă©tait pour marquer que l'Esprit-Saint ou l'esprit de JĂ©sus-Christ, figurĂ© par l'huile, imprimait dans votre cĆur l'amour de la croix, et qu'il vous communiquait sa force pour la porter les Ă©paules Ă©tant dans l'homme le siĂšge de la force, comme le cĆur est celui de l' JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Lun 3 Jan - 2241 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLECette mort, par laquelle il faut entrer dans la vie chrĂ©tienne, n'est autre chose que la ruine des mauvaises inclinations, qui sont en nous les restes de notre premiĂšre naissance. En effet, l'inclination des sens vers les crĂ©atures reste toujours en nous aprĂšs le baptĂȘme, et c'est le martyre que tout vrai chrĂ©tien doit souffrir en esprit de pĂ©nitence, d'ĂȘtre inclinĂ© par les sens vers les crĂ©atures, et de ne s'y attacher pas. Comme ces inclinations vicieuses nous portent Ă dĂ©sirer les honneurs, les richesses et les plaisirs, par le baptĂȘme, l'esprit de JĂ©sus-Christ nous attire Ă l'humilitĂ©, Ă l'amour de la pauvretĂ©, Ă la recherche de la mortification ; et c'est dans la pratique de ces vertus que consiste prĂ©cisĂ©ment l'immolation de nous-mĂȘmes, qui doit nous rendre semblables Ă JĂ©sus-Christ, et ne faire de lui et de nous qu'une seule victime d' que dans le mystĂšre mĂȘme de la Purification, JĂ©sus et Marie nous donnent des exemples admirables de ces trois sortes d'anĂ©antissement nĂ©cessaires Ă tous les vrais chrĂ©tiens. Vous y voyez l'anĂ©antissement Ă l'honneur. Le Fils aussi bien que la MĂšre ne veulent rien ĂȘtre dans l'estime et dans le cĆur des hommes; ils s'assujettissent aux lois communes des pĂ©cheurs; et, quoiqu'ils contiennent et qu'ils portent dans leurs cĆurs la sanctification du temple et celle de tous les hommes, ils sont regardĂ©s comme des y voyez l'anĂ©antissement aux grandeurs et aux richesses du monde; puisque JĂ©sus et Marie, les plus grands et. les plus puissants de la terre, Ă qui tout appartient, paraissent dans le temple comme s'ils Ă©taient les plus pauvres, dĂ©nuĂ©s de toutes commoditĂ©s; c'est par l'offrande de deux colombes que Marie rachĂšte son Fils, ce qui Ă©tait le prix des misĂ©rables et des plus pauvres d'entre les Juifs. Enfin ils y sont anĂ©antis en tout eux-mĂȘmes, ne voulant rien avoir ni rien ĂȘtre que pour l'immoler Ă Dieu par un entier sacrifice disposition qui paraĂźtra surtout au Calvaire, lorsque JĂ©sus et Marie accompliront extĂ©rieurement ce que figurait la colombe dont le sang Ă©tait les vertus que ,vous devez vous efforcer de pratiquer vous-mĂȘme dans votre condition, si vous voulez ne pas laisser inutile l'offrande que JĂ©sus-Christ a faite de vous dans sa PrĂ©sentation, ni rendre infructueuse la grĂące de votre baptĂȘme. Pratiquer l'humilitĂ©, la pauvretĂ©, la mortification dans les occasions que la Providence vous prĂ©sente, pour vous exercer Ă ces vertus, c'est proprement ce que Notre-Seigneur appelle porter sa croix. Celui qui veut venir aprĂšs moi, dit-il, qu'il se renonce lui-mĂȘme, qu'il porte sa croix et me suive. Peut-on se dire chrĂ©tien et avoir en horreur sa croix, qui est le signe et la marque de la profession chrĂ©tienne? Il est vrai que la croix serait accablante pour vous, si vous Ă©tiez seul Ă la n'est-ce pas pour en partager le poids que JĂ©sus-Christ s'est fait votre semblable ? n'est-ce pas pour fortifier votre faiblesse naturelle qu'au baptĂȘme il vous a donnĂ© son esprit? Dans les cĂ©rĂ©monies de ce sacrement, le prĂȘtre, image de Dieu, a fait sur vous deux croix avec de l'huile l'une sur vos Ă©paules, l'autre sur votre cĆur. Savez-vous pourquoi? C'Ă©tait pour marquer que l'Esprit-Saint ou l'esprit de JĂ©sus-Christ, figurĂ© par l'huile, imprimait dans votre cĆur l'amour de la croix, et qu'il vous communiquait sa force pour la porter les Ă©paules Ă©tant dans l'homme le siĂšge de la force, comme le cĆur est celui de l' JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 4 Jan - 2234 CHAPITRE VIII. MYSTĂRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRĂSENTATION DE JĂSUS AU TEMPLEC'est dans leurs mains qu'ils portent ces cierges pour protester que, faisant profession de la foi de JĂ©sus-Christ, ils ne veulent s'employer qu'aux oeuvres qu'il leur ordonne, et que l'Ăvangile leur montre par sa sainte vont en procession le cierge en main, et cette procession est gĂ©nĂ©rale, pour signifier qu'ils veulent marcher tous les jours de leur vie dans les voies de l'Ăvangile; comme s'ils disaient Seigneur, votre parole, soit intĂ©rieure, soit extĂ©rieure, sert de conduite Ă votre Ăglise; votre sainte foi qui nous Ă©claire, et qui a Ă©tĂ© rĂ©pandue dans nos Ăąmes par le baptĂȘme, sera la rĂšgle et la direction de notre vie. »Enfin, comme on renouvelle publiquement en ce jour la profession qu'on avait faite dans ce sacrement, chacun tient soi-mĂȘme le cierge qu'il n'avait portĂ© que par les mains des parrains et des marraines, et ce cierge on le tient en marchant, pour dire qu'en toutes choses et dans toute notre conduite, nous marcherons dans les sentiers de la foi, selon les ordres et les desseins de Dieu, chacun dans sa vocation IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEPour comprendre la puretĂ© et la saintetĂ© des devoirs que JĂ©sus rendait Ă Joseph et Ă Marie, il faut savoir que quoiqu'il ne formĂąt qu'une seule personne, il subsistait, Ă vrai dire, en deux conditions portion supĂ©rieure de son Ăąme, qui consiste dans l'entendement et la volontĂ©, voyait toujours l'essence divine et toutes les beautĂ©s adorables de son jouissait de la gloire dont il jouit maintenant, et des opĂ©rations immenses de l'esprit de Dieu en lui. Mais, par un miracle de la toute-puissance divine, la portion infĂ©rieure qui possĂ©dait et animait son corps, demeurait datas l'Ă©tat d'une Ăąme commune et ordinaire, et ne jouissait point de la gloire ni de la vue de sa gloire se fĂ»t rĂ©pandue sur cette portion de. son Ăąme, elle eĂ»t rendu le corps glorieux et eĂ»t ĂŽtĂ© au Verbe incarnĂ© le moyen de souffrir. Dieu le PĂšre ne donnait donc la possession et la jouissance de lui-mĂȘme qu'Ă . la portion supĂ©rieure de l'Ăąme de son retenait ses opĂ©rations et ses effets en cette partie sublime, sans souffrir que ces dons s'Ă©coulassent dans cette portion qui animait et vivifiait le corps, laquelle, au contraire, Ă©tant destinĂ©e Ă la pĂ©nitence et Ă la privation de la jouissance de Dieu et de ses dĂ©lices, Ă©tait souvent dans des abandons, des dĂ©laissements et des afflictions que nous aurions peine Ă JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mer 5 Jan - 2230 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEToutefois; voulant donner une sorte de satisfaction et de soulagement a jette portion de l'humanitĂ© du Sauveur, et lui faire passer avec quelque adoucissement la vie arriĂšre de ce se rendit visible, en quelque façon, dans Marie et dans Joseph, pour converser sensiblement sous leur extĂ©rieur avec son Fils. Marie et Joseph Ă©taient pour JĂ©sus, victime d'expiation; une image de Dieu, dans laquelle il adorait sa providence temporelle, son amour envers lui et envers les temple Ă©tait bien pour JĂ©sus un lieu de dĂ©votion, parce qu'il y voyait une figure matĂ©rielle et morte de Dieu; mais en Marie et Joseph il voyait une figure vivante, spirituelle et divine de toutes ses grandeurs et de toutes ses n'Ă©tait donc pas la beautĂ© intĂ©rieure de ces deux saintes personnes que Dieu avait fortifiĂ©es exprĂšs de ses mains, pour le reprĂ©senter lui-mĂȘme Ă l'humanitĂ© souffrante de son Fils, et lui mettre toujours devant les yeux son vrai portrait et son image vivante dans le temps de son absence ! Ainsi la soumission de JĂ©sus envers ses saints parents Ă©tait fondĂ©e sur celle qu'il devait au PĂšre malgrĂ© l'amour incomprĂ©hensible qu'il porte Ă sa MĂšre, malgrĂ© son obĂ©issance religieuse Ă ses volontĂ©s, JĂ©sus-Christ ne laisse paraĂźtre pour elle aucune faiblesse. Comme il vient rĂ©former les dĂ©fauts de nos coeurs, et nous donner le modĂšle d'une conduite parfaite, il Ă©vite, lorsqu'il travaille Ă l'oeuvre de son PĂšre cĂ©leste, tout ce qui eĂ»t pu le faire soupçonner d'avoir, dans la personne de sa MĂšre, de l'attache Ă la chair et au se conduit Ă son Ă©gard de maniĂšre Ă servir d'exemple aux ouvriers Ă©vangĂ©liques qu'il doit laisser dans son Ăglise aprĂšs lui; c'est ce qu'il fait paraĂźtre en restant secrĂštement au nous donne dans cette circonstance une instruction admirable de la maniĂšre dont nous devons agir envers nos parents en ce qui regarde les ordres de Dieu sur n'eĂ»t alors que douze ans, et qu'il fĂ»t encore sous la conduite extĂ©rieure de sa mĂšre; quoique Marie fĂ»t la plus sainte mĂšre qui ait Ă©tĂ© et qui sera jamais; quoiqu'il fĂ»t assurĂ© qu'elle ne l'aurait pas dĂ©tournĂ© de faire la volontĂ© de Dieu, et qu'au contraire elle l'aurait portĂ© Ă l'accomplir dans toute son Ă©tendue et dans ses moindres circonstances, il ne voulut pas nĂ©anmoins lui dĂ©couvrir son dessein, ni lui demander conseil sur ce qu'il avait Ă lĂ il nous apprit que, dans les choses que Dieu demande de nous, il n'y a aucun conseil Ă prendre de nos parents, qui ne nous ayant pas Ă©tĂ© donnĂ©s de Dieu pour la conduite de notre Ăąme, ne sont pas aussi les organes dont il veut se servir pour nous faire connaĂźtre ses ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Jeu 6 Jan - 2204 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEPour se conformer aux ordres de son PĂšre, JĂ©sus n'est point arrĂȘtĂ© par les saintes larmes de sa mĂšre, ni par la douleur de saint Joseph, si affligĂ©s de son ,absence; il sacrifie les sentiments et les tendresses du plus saint et du plus cordial des enfants. Il Ă©tait mĂȘme disposĂ© d'aller jusqu'au bout du monde si son PĂšre cĂ©leste l'eĂ»t dĂ©sirĂ© de lui; et quand il n'aurait jamais dĂ» revoir la trĂšs-sainte Vierge en cette vie, et que mĂȘme elle eĂ»t Ă©tĂ© mille fois plus affligĂ©e encore de son absence, jamais la douleur de sa mĂšre, qu'il sentait lui-mĂȘme si vivement, ni son amour pour elle, ne lui auraient donnĂ© d'autre lorsque ses parents le retrouvĂšrent dans le temple, sa mĂšre lui ayant dit Mon Fils, pourquoi en avez-vous usĂ© de la sorte avec nous? VoilĂ que votre pĂšre et moi nous vous cherchions tout affligĂ©s ; » JĂ©sus leur, rĂ©pondit Pourquoi me cherchiez-vous? ne saviez-vous pas qu'il faut que je sois occupĂ© aux oeuvres de mon PĂšre? » C'est-Ă -dire que je dois travailler pour les intĂ©rĂȘts de mon PĂšre cĂ©leste, qui a sur vous un souverain domaine, et que je dois oublier tout pour faire sa volontĂ© l'enfant JĂ©sus parle ici Ă ses saints parents avec tant de fermetĂ©, il ne faut pas croire que de son cĂŽtĂ© il n'eĂ»t pas Ă©tĂ© affligĂ© de leur Ă©loignement. Il sentait vivement dans son coeur toutes ces inclinations justes, innocentes et pures, qui restent dans les enfants pour leur pĂšre et leur elles tirent leur origine de Dieu, qui se plaĂźt a imprimer dans les enfants ce sentiment de retour envers leurs parents, pour l'obligation qu'ils leur doivent de lĂȘtre qu'ils ont reçu par eux, JĂ©sus, qui tenait son propre corps de la chair trĂšs pure de Marie, les ressentait comme nous, avant sa l'Ă©vangĂ©liste ajoute-t-il, aprĂšs le rĂ©cit prĂ©cĂ©dent Il partit ensuite avec eux, se rendit Ă Nazareth, et il leur Ă©tait soumis; et l'Ăvangile, ne fait point mention d'aucune autre vertu de JĂ©sus-Christ, pendant trente ans, que de sa soumission et de son obĂ©issance Ă Joseph et Ă le propre d'un fils d'obĂ©ir Ă son pĂšre; Notre-Seigneur, comme Fils parfait du PĂšre Ă©ternel, lui a obĂ©i depuis le commencement de sa vie jusqu'Ă sa mort; et s'il a vĂ©cu ainsi sous la direction de Joseph et de Marie, c'est qu'il envisageait l'un et l'autre comme des images vivantes du PĂšre fidĂ©litĂ© de son obĂ©issance Ă©tait mĂȘme telle, qu'Ă moins d'une conduite extraordinaire de Dieu son PĂšre sur lui, comme dans sa retraite au temple, il soumettait les lumiĂšres du Saint-Esprit en lui Ă l'approbation de Marie et de Joseph, Dieu rĂ©sidant visiblement dans l'un et dans l'autre pour leur faire approuver les sentiments intĂ©rieurs qu'il lui l'exemple de soumission que JĂ©sus-Christ a voulu donner Ă l'Ăglise pour l'instruction des particuliers, lesquels ne peuvent pas se promettre une conduite de Dieu plus spĂ©ciale qu'il ne l'avait lui-mĂȘme. Il n'y a personne exempt de soumission, quelque communication que Dieu lui fasse de ses lumiĂšres, et toujours faut-il faire approuver ses sentiments par celui qui tient ici-bas la place de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 8 Jan - 1002 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEAjoutons que JĂ©sus ne fait jamais paraĂźtre pour Marie cette tendresse qui, amollissant et affaiblissant leur cĆur, rend trop souvent les enfants incapables de faire Ă Dieu es sacrifices qu'il exige. L'Ăvangile rapporte trois circonstances oĂč il a parlĂ© Ă sa sainte MĂšre; et nous ne voyons pas que dans aucune il lui ait dit une seule de ces paroles dont la nature a coutume de se servir pour exprimer et entretenir ses plus vives le temple, il lui parle avec un esprit de zĂšle admirable pour la gloire de Dieu son PĂšre, lui tĂ©moignant avec force qu'il doit s'appliquer aux oeuvres qui regardent son la seconde occasion, qui fut celle des noces de Cana, il lui parle avec un amour trĂšs-pur pour son PĂšre, lui reprĂ©sentant la dĂ©pendance oĂč il est de ses divines volontĂ©s pour les accomplir dans les moments qu'il avait marquĂ©s la troisiĂšme, qui eut lieu au Calvaire, il lui parle avec un esprit de charitĂ© et de tendresse trĂšs-grandes pour les hommes, Ă qui il donne, dans le prĂ©sent qu'il leur fait, le plus aimable secours qu'ils pouvaient attendre pour leur parle donc de la sorte Ă sa sainte MĂšre, quoiqu'elle lui soit incomparablement plus chĂšre que toute l'Ăglise ensemble, si mĂȘme il ne la voit pas trĂšs-souvent lorsqu'il travaille extĂ©rieurement Ă l'Ćuvre de son PĂšre, c'est par fidĂ©litĂ© au ministĂšre dont il est condamner devant les Juifs les sentiments de la nature dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e et Ă©tablir une gĂ©nĂ©ration nouvelle, toute spirituelle, dont il estimait plus les moindres sentiments que ceux de la nature humaine les plus innocents et les plus purs, il ne pouvait, en qualitĂ© de Messie, faire paraĂźtre, durant sa vie parmi les hommes, son amour envers Marie, ni lui donner tous les tĂ©moignages publics d'affection que son cĆur dĂ©sirait. La biensĂ©ance d'ailleurs ne lui permettait pas de les tĂ©moigner au pourquoi, outre la raison mystĂ©rieuse dont nous parlerons, il ne la nomme pas sa mĂšre, ni Ă Cana ni sur le Calvaire. Un jour que JĂ©sus parlait au peuple, sa mĂšre et ses parents Ă©tant venus le trouver sans pouvoir pĂ©nĂ©trer jusqu'Ă lui Ă cause de la foule, quelqu'un lui dit VoilĂ votre mĂšre et vos frĂšres qui sont dehors et qui demandent Ă vous rĂ©pondit Ă cet homme Qui est ma mĂšre? et qui sont mes frĂšres? et Ă©tendant la main sur ses disciples VoilĂ , dit-il, ma mĂšre et mes frĂšres; car quiconque fait la volontĂ© de mon PĂšre, qui est dans les cieux, celui-lĂ est mon frĂšre, ma sĆur et ma cette rĂ©ponse, il montre qu'il a plus d'attache aux intĂ©rĂȘts de son PĂšre qu'Ă ceux de la nature, et qu'il prĂ©fĂšre ceux qui lui appartiennent en qualitĂ© d'enfants de Dieu, comme Ă©tait la trĂšs-sainte Vierge, Ă ceux qui ne lui appartiendraient prĂ©cisĂ©ment que selon la dans une autre circonstance oĂč il enseignait le peuple, comme nous l'avons dĂ©jĂ remarquĂ©, une femme Ă©levant sa voix du milieu de la foule, lui dit Heureux le sein qua vous a portĂ©, et les mamelles que vous avez sucĂ©es. JĂ©sus rĂ©pond Mais dites plutĂŽt bienheureux ceux qui Ă©coutent la parole de Dieu et qui la lĂ , il montre encore qu'il estime mille fois plus Marie de ce qu'elle obĂ©issait Ă Dieu, que de ce qu'elle Ă©tait sa mĂšre selon la chair. C'Ă©tait comme s'il eĂ»t dit Ce que j'estime le plus dans ma mĂšre, ce ne sont pas ses qualitĂ©s naturelles, ce n'est pas par lĂ qu'elle est considĂ©rable, mais bien pour avoir fait la volontĂ© de mon PĂšre, et avoir Ă©tĂ© fidĂšle Ă sa sainte ce qui est de Dieu en elle, et ce qui m'oblige le plus Ă l' JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 9 Jan - 700 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIE Cependant quelque amour, que le Sauveur eĂ»t pour sa mĂšre, quelque estime. qu'il fĂźt de sa saintetĂ©, ce n'Ă©tait pas le moment de faire Ă©clater son affection pour elle. Admirez la conduite de Dieu dans le mystĂšre de l'Incarnation; il y observe un ordre merveilleux, une dĂ©cence digne de lui. Le Verbe sur la terre Ă©tait Ă©gal, Ă son PĂšre et digne des mĂȘmes louanges ; si sa divinitĂ© restait cachĂ©e, elle n'en Ă©tait pas moins adorable. L'humanitĂ© de JĂ©sus-Christ, cette arche admirable oĂč Dieu habite en plĂ©nitude pour le bien de ses crĂ©atures et pour les communications de ses grĂąces, mĂ©ritait elle-mĂȘme de recevoir un honneur et des louanges suprĂȘmes. Toutefois JĂ©sus-Christ venant sur la terre, comme victime pour le pĂ©chĂ©, ne doit point d'ordinaire faire montre de son Ă©galitĂ© avec son PĂšre. Il vient, au contraire, s'anĂ©antir; voilĂ par oĂč il commence, disant qu'il ne veut point d'honneur comme homme, qu'il n'est rien par lui-mĂȘme, qu'il ne cherche point sa gloire, Gloriam meam non quaero qu'il ne cherche que celle de son PĂšre cĂ©leste qui l'a envoyĂ©. Il s'oppose mĂȘme Ă l'honneur qu'on lui rend, ne souffrant pas qu'on fasse attention Ă lui pour tout ce qu'on y voit de grand, mais seulement Ă Dieu qui en est d'auteur. C'est ce sentiment qui le porte dans l'Ăvangile Ă reprendre celui qui l'avait appelĂ© bon, et Ă refuser cette qualitĂ© comme homme; car comme tel il est crĂ©ature et par consĂ©quent nĂ©ant. Avant sa rĂ©surrection, Ă©tant encore dans l'Ă©tat de la chair, qui est un Ă©tat d'infirmitĂ©, il agit souvent trĂšs faiblement, se servant de raisonnements, de miracles, de prophĂ©ties, pour tĂącher de convaincre les hommes ans faire usage de sa puissance divine, qui eĂ»t, converti dans un moment les coeurs les plus endurcis et les plus obstinĂ©s du monde. La crainte d'ĂȘtre trop respectĂ©, et ainsi de passer pour le Dieu de la gloire que les Juifs n'eussent jamais crucifiĂ©, lui fait donc cacher sa puissance infinie par le grand dĂ©sir qu'il a de mourir. Mais Dieu e PĂšre, qui veut procurer Ă son Fils L'honneur et les louanges qu'il mĂ©rite, le pourvoit, dans les jours mĂȘmes de son infirmitĂ©, d'une Ăglise, oĂč ces honneurs lui soient rendus en toute saintetĂ©, et perfection. Il lui bĂątit un temple plus glorieux que celui de Salomon, et ce temple est la sainte Vierge, qui suit JĂ©sus-Christ partout pour le louer et le glorifier. Et comme, autrefois, les prĂȘtres accompagnaient. l'Arche partout, cette divine Vierge aussi accompagne Notre-Seigneur dans tous ses saints mystĂšres; de sorte qu'elle lui sert comme d'Ăglise portative. Aussi voyons-nous que toutes les qualitĂ©s de l'Ăglise lui sont appliquĂ©es; et de mĂȘme que l'Ăglise est destinĂ©e de Dieu pour honorer l'humanitĂ© sainte de JĂ©sus-Christ, la sainte Vierge aussi, qui contient en Ă©minence toutes les grĂąces, les vertus, et surtout la religion de l'Ăglise, est destinĂ©e de Dieu et sert pour glorifier parfaitement l'humanitĂ© de son Fils, et pour l'accompagner dans tout le mystĂšre de l'Incarnation. Ou plutĂŽt en la trĂšs-sainte Vierge il y a toute l'Ăglise, et plus que toute l'Ăglise ensemble; en elle JĂ©sus-Christ trouve mille fois plus d'adorations, de louanges, d'amour, que tout ce que le reste de la crĂ©ature lui en rendra jamais. Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 9 Jan - 2215 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIECependant quelque amour, que le Sauveur eĂ»t pour sa mĂšre, quelque estime. qu'il fĂźt de sa saintetĂ©, ce n'Ă©tait pas le moment de faire Ă©clater son affection pour elle. Admirez la conduite de Dieu dans le mystĂšre de l'Incarnation; il y observe un ordre merveilleux, une dĂ©cence digne de lui. Le Verbe sur la terre Ă©tait Ă©gal, Ă son PĂšre et digne des mĂȘmes louanges ; si sa divinitĂ© restait cachĂ©e, elle n'en Ă©tait pas moins de JĂ©sus-Christ, cette arche admirable oĂč Dieu habite en plĂ©nitude pour le bien de ses crĂ©atures et pour les communications de ses grĂąces, mĂ©ritait elle-mĂȘme de recevoir un honneur et des louanges suprĂȘmes. Toutefois JĂ©sus-Christ venant sur la terre, comme victime pour le pĂ©chĂ©, ne doit point d'ordinaire faire montre de son Ă©galitĂ© avec son PĂšre. Il vient, au contraire, s'anĂ©antir; voilĂ par oĂč il commence, disant qu'il ne veut point d'honneur comme homme, qu'il n'est rien par lui-mĂȘme, qu'il ne cherche point sa gloire, Gloriam meam non quaero qu'il ne cherche que celle de son PĂšre cĂ©leste qui l'a s'oppose mĂȘme Ă l'honneur qu'on lui rend, ne souffrant pas qu'on fasse attention Ă lui pour tout ce qu'on y voit de grand, mais seulement Ă Dieu qui en est d' ce sentiment qui le porte dans l'Ăvangile Ă reprendre celui qui l'avait appelĂ© bon, et Ă refuser cette qualitĂ© comme homme; car comme tel il est crĂ©ature et par consĂ©quent nĂ©ant. Avant sa rĂ©surrection, Ă©tant encore dans l'Ă©tat de la chair, qui est un Ă©tat d'infirmitĂ©, il agit souvent trĂšs faiblement, se servant de raisonnements, de miracles, de prophĂ©ties, pour tĂącher de convaincre les hommes ans faire usage de sa puissance divine, qui eĂ»t, converti dans un moment les cĆurs les plus endurcis et les plus obstinĂ©s du crainte d'ĂȘtre trop respectĂ©, et ainsi de passer pour le Dieu de la gloire que les Juifs n'eussent jamais crucifiĂ©, lui fait donc cacher sa puissance infinie par le grand dĂ©sir qu'il a de Dieu e PĂšre, qui veut procurer Ă son Fils L'honneur et les louanges qu'il mĂ©rite, le pourvoit, dans les jours mĂȘmes de son infirmitĂ©, d'une Ăglise, oĂč ces honneurs lui soient rendus en toute saintetĂ©, et lui bĂątit un temple plus glorieux que celui de Salomon, et ce temple est la sainte Vierge, qui suit JĂ©sus-Christ partout pour le louer et le comme, autrefois, les prĂȘtres accompagnaient. l'Arche partout, cette divine Vierge aussi accompagne Notre-Seigneur dans tous ses saints mystĂšres; de sorte qu'elle lui sert comme d'Ăglise voyons-nous que toutes les qualitĂ©s de l'Ăglise lui sont appliquĂ©es; et de mĂȘme que l'Ăglise est destinĂ©e de Dieu pour honorer l'humanitĂ© sainte de JĂ©sus-Christ, la sainte Vierge aussi, qui contient en Ă©minence toutes les grĂąces, les vertus, et surtout la religion de l'Ăglise, est destinĂ©e de Dieu et sert pour glorifier parfaitement l'humanitĂ© de son Fils, et pour l'accompagner dans tout le mystĂšre de l' plutĂŽt en la trĂšs-sainte Vierge il y a toute l'Ăglise, et plus que toute l'Ăglise ensemble; en elle JĂ©sus-Christ trouve mille fois plus d'adorations, de louanges, d'amour, que tout ce que le reste de la crĂ©ature lui en rendra JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Lun 10 Jan - 2300 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEConsidĂ©rant donc dĂ©jĂ son Ăglise dans Marie, y voyant cette Ăpouse promise, pour l'amour de laquelle, aprĂšs avoir quittĂ© son PĂšre Ă©ternel en s'incarnant, il doit quitter aussi la Synagogue sa mĂšre, il considĂšre la diffĂ©rence qu'il y aura entre l'une et l' compare cette MĂšre spirituelle et divine avec la Synagogue, sa mĂšre matĂ©rielle et charnelle, cette assemblĂ©e de rĂ©prouvĂ©s, de gens endurcis, toujours attachĂ©s Ă la terre et Ă la chair. Il ne peut parler de Dieu Ă la Synagogue, si Ă©loignĂ©e de lui, si pleine d'avarice et d'aveuglement; Marie seule est le sujet de ses les Juifs, il ne voyait rien, en effet, que de vicieux. Non-seulement ils ne rendaient Ă Dieu aucun devoir de reconnaissance, aucun remerciement pour les biens particuliers qu'ils avaient reçus de lui, tels que la loi, les prophĂštes et les autres merveilles dont ils avaient Ă©tĂ© favorisĂ©s, mais ils Ă©taient encore chargĂ©s d'offenses contre la MajestĂ© divine. Vivant au milieu de tant de pĂ©cheurs, de tant de gens endurcis, de tant de personnes abominables, le Fils de Dieu sur la terre Ă©tait dans une mort ne trouvait de consolation et de soulagement ici-bas que dans le seul coeur de Marie. Hors de lĂ , ce n'Ă©taient partout qu'objets de crainte et d'horreur; il ne rencontrait que le pĂ©chĂ©, vĂ©ritable cause de sa passion; il voyait Ă©crit sur les visages l'arrĂȘt de sa mort sanglante, et rencontrait autant de bourreaux qu'il y avait de vue lui Ă©tait un martyre insupportable, qui le faisait soupirer continuellement pour l'Ăglise. C'Ă©tait aussi ce qui lui faisait toujours dĂ©sirer sa mort, pour mĂ©riter la naissance Ă cette assemblĂ©e de fidĂšles, qui, jouissant des grĂąces qu'il aurait acquises, vivraient dĂ©gagĂ©s du sang et de la chair, et seraient Ă©levĂ©s par le Saint-Esprit Ă la contemplation de Dieu et Ă son amour, ce qui est la vocation de l' mĂȘme en priant pour Marie que JĂ©sus priait avec tant d'ardeur et de zĂšle pour l'Ăglise future. Car il trouvait l'Ăglise en sa mĂšre comme une portion d'elle-mĂȘme; il priait donc Ă la fois pour la perfection et pour la glorification de l'une et de l'autre, selon l'Ă©tendue et la force de cet amour et ainsi l'Ăglise se ressentait des effets immenses du saint amour qu'il portait Ă Vierge, MĂšre aimable et plus que trĂšs-aimable vous l'ĂȘtes plus qu'on ne peut l'exprimer, c'est sur ce saint modĂšle de l'amour que JĂ©sus vous porte, qu'il aime son Ăglise; il Ă©tend sur elle l'amour qu'il a pour nous savons bien, Vierge sainte, que comme vous comprenez seule toutes les perfections et les beautĂ©s rĂ©pandues et partagĂ©es dans l'Ăglise, vos grĂąces ainsi multipliĂ©es et exprimĂ©es dans ce corps servent de sujet Ă JĂ©sus pour nous aimer, et sont autant d'aiguillons qui excitent son amour pour JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 11 Jan - 2158 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEO chaste Ăpouse ! ĂŽ sainte MĂšre de JĂ©sus ! unique toute belle, c'est vous qui ĂȘtes le parfait objet de son amour!. que l'Ăglise vous est donc obligĂ©e! Sans y penser, elle reçoit mille caresses de JĂ©sus Ă tout moment, parce qu'elle vous reprĂ©sente et qu'il vous voit rĂ©pandue dans elle. Celui qui aime s'estime heureux quand il peut rencontrer quelque chose qui ressemble ou qui appartient Ă ce qu'il aime, quand ce ne serait qu'un cheveu. Quel amour l'Ăglise ne doit-elle pas produire en JĂ©sus, puisqu'il voit reprĂ©sentĂ©es et -reproduites en elle les grĂąces et les beautĂ©s de Marie ! Que si les enfants de la personne qu'on aime sont si aimables Ă cause de leur MĂšre, que sera-ce de toute l'Ăglise, dont les particuliers sont les enfants de ta chaste amante de JĂ©sus? En aimant l'Ăglise, il baise le portrait de sa MĂšre, et, comme si l'Ăglise Ă©tait rĂ©ellement sa MĂšre, il l'aime, il la chĂ©rit et se donne Ă elle avec le mĂȘme cette qualitĂ© d'expression sensible de l'Ăglise future, dont elle tenait la place, Marie Ă©tait destinĂ©e Ă ne former, avec son divin Fils qu'une seule victime d'expiation et une mĂȘme hostie de louange. De lĂ l'union incomprĂ©hensible qui existait entre JĂ©sus et Marie, et qui rendait cette divine Vierge participante de tout ce qu'Ă©prouvait JĂ©sus-Christ. Il en Ă©tait de l'intĂ©rieur de Marie, par rapport Ă celui de JĂ©sus-Christ, comme d'un petit cercle qui serait dans un grand, et qui contiendrait en soi toutes les lignes du grand cercle, mais moins vastes que celles de ce dernier; car, Ă©loignĂ© les intentions de la trĂšs-sainte Vierge fussent les mĂȘmes que celles de JĂ©sus-Christ, elles Ă©taient bien moins Ă©tendues que celles du Fils de Dieu, infiniment plus grand qu'elle ne peut doit juger par lĂ du continuel martyre qu'a souffert Marie, destinĂ©e Ă n'ĂȘtre avec lui qu'une seule victime d'expiation. Comme victime universelle, chargĂ©e d'expier nos pĂ©chĂ©s et d'en souffrir toutes les peines, JĂ©sus-Christ a supportĂ© intĂ©rieurement, et toutefois rĂ©ellement les douleurs de toutes les maladies, de toutes les plaies des hommes. Il eĂ»t voulu les souffrir dans son corps. Ne le pouvant pas, il en a portĂ© le dĂ©sir dans son cĆur et en a souffert la peine intĂ©rieure et invisible, telle qu'elle s'exprime extĂ©rieurement dans les malades, les estropiĂ©s, les martyrs ; endurant ces douleurs au fond de sa chair, de ses nerfs , de ses tendons, de ses artĂšres, sans qu'elles fussent visibles aux yeux des hommes. Son ardeur de souffrir et d'endurer pour la gloire de son PĂšre Ă©tait mĂȘme si immense, qu'elle n'a point eu de bornes ni de ne pouvons donc pas comprendre quel a Ă©tĂ© le martyre intĂ©rieur de la trĂšs-sainte Vierge, que le Saint-Esprit rendait participante de tout ce qu'Ă©prouvait JĂ©sus-Christ. Elle Ă©tait si intimement unie Ă lui par ce divin Esprit, rĂ©sidant et agissant en elle, que tout ce qui tombait sur JĂ©sus retombait sur Marie; elle Ă©tait ainsi submergĂ©e comme dans un ocĂ©an de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mer 12 Jan - 2254 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEAinsi en a-t-il Ă©tĂ© du dĂ©sir et de l'amour de la confusion, de l'anĂ©antissement, de la pauvretĂ©, comme aussi des hommages intĂ©rieurs qu'elle rendait Ă la MajestĂ© divine; l'Esprit de JĂ©sus-Christ vivant en elle, non pour y ĂȘtre oisif, mais pour y imprimer, son immense religion envers son Esprit de JĂ©sus, l'unique louange de Dieu, cette voix, dont il est dit dans l'Apocalypse qu'elle se fait entendre comme la voix d'une multitude et d'un million de millions d'Ăąmes, cette voix qui rĂ©sonne par la bouche de toute crĂ©ature, Ă©tait renfermĂ©e en la trĂšs-sainte Vierge comme un ne produit pas la voix il la redit et la rĂ©pĂšte; ainsi, l'Ăąme de Marie disait les mĂȘmes choses que cette voix divine. C'Ă©tait l'expression la plus parfaite des louanges de Dieu en JĂ©sus-Christ. Elle n'interrompait pas cette sainte occupation, mĂȘme pendant son sommeil, selon ces paroles du Cantique des cantiques Je dors et mon cĆur veille. C'Ă©tait l'Ă©tat de Notre-Seigneur sur la terre, avec cette diffĂ©rence cependant que ce qui se faisait en lui en Ă©minence, se passait en Marie dans cette perfection relative, qui convient Ă la crĂ©ature et qui peut ĂȘtre PRATIQUES1° Les sentiments d'affection de JĂ©sus pour sa sainte MĂšre doivent vous servir de modĂšle dans votre amour envers vos parents, si vous voulez honorer Dieu en les aimant, comme votre qualitĂ© de chrĂ©tien vous y service qu'il eĂ»t reçu de la trĂšs-sainte Vierge, quelque parfaite qu'elle fĂ»t, JĂ©sus l'aimait non pour elle-mĂȘme, mais pour Dieu, qu'il adorait vivant en elle comme dans un tabernacle oĂč il rĂ©sidait pour lui ; en sorte que, dans sa MĂšre,, c'Ă©tait Dieu mĂȘme qu'il comment vous devez aimer vos parents, c'est-Ă -dire les aimer du mĂȘme amour dont vous aimez Dieu , avec cette diffĂ©rence que vous aimez Dieu pour lui-mĂȘme et vos parents pour Dieu, mais toujours Dieu dans vos leur donnant des marques d'affection, vous n'aurez donc pas pour fin de, satisfaire une certaine tendresse de cĆur que vous Ă©prouvez pour sentiment naturel, qui se trouve aussi dans les animaux, est trop grossier, trop terrestre pour ĂȘtre le motif qui inspire une Ăąme chrĂ©tienne. S'il y a des occasions oĂč il soit convenable que vous donniez de ces sortes de tĂ©moignages Ă vos parents, ce sera Ă Dieu mĂȘme, rendu sensible dans leurs personnes, que vous les bien loin d'amollir votre cĆur et de diminuer votre piĂ©tĂ© filiale envers Dieu, ces marques de tendresse seront alitant de devoirs religieux que vous lui rendrez et qui augmenteront en vous son saint JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Jeu 13 Jan - 2243 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIECette affection chrĂ©tienne pour vos parents, au lieu d'Ă©teindre vos sentiments do tendresse naturelle, les ennoblira, les perfectionnera, les rendra surnaturels. Vous aimerez sincĂšrement vos parents, malgrĂ© les dĂ©fauts auxquels ils pourraient ĂȘtre sujets, comme s'ils Ă©taient les personnes du monde les plus accomplies; parce que votre amour aura pour objet non leurs qualitĂ©s personnelles, mais Dieu, dont ils sont les vous les aimerez aussi cordialement s'ils vous donnent quelque juste sujet de plainte, et mĂȘme s'ils vous maltraitent, que s'ils n'avaient pour vous que des tĂ©moignages de tendresse et de prĂ©dilection. Dieu ne veut pas, en effet, que les imperfections qui peuvent se rencontrer dans ses images le privent de l'honneur qu'il prĂ©tend recevoir de nous; et Notre-Seigneur ne mĂ©rite pas moins de respect dans un ciboire d'Ă©tain ou de plomb que dans un autre d'argent ou d'or, parce que dans l'un et dans l'autre il est Ă©galement grand, Ă©galement Dans le dessein de Dieu , les parents ne devraient ĂȘtre que de saintes images de sa paternitĂ©, destinĂ©es Ă attirer Ă lui les respects et l'affection des enfants dont il est le premier pĂšre; et ils ne sont souvent, hĂ©las l que des idoles vivantes qui lui dĂ©robent sa gloire, en retenant pour eux-mĂȘmes l'honneur et l'affection qui lui sont trĂšs-sainte Vierge, quelque innocente qu'elle fĂ»t dans son Ăąme et dans ses sens, n'avait jamais en vue la satisfaction de sa sensibilitĂ© propre en donnant des marques de tendresse Ă l'Enfant JĂ©sus. Dans ces occasions, elle se proposait toujours de tĂ©moigner son amour sensible Ă la personne du Verbe; car ses caresses avaient pour motif non le corps de JĂ©sus, mais la divinitĂ© qui y Ă©tait unie et qu'elle aimait en lui. A son exemple, les vrais chrĂ©tiens, quoiqu'ils adorent le corps de Notre-Seigneur dans l'Eucharistie, l'adorent non pour lui-mĂȘme, mais pour la divinitĂ© qui en est insĂ©parable; aussi tous des hommages qu'ils rendent Ă cette chair sacrĂ©e sont autant de devoirs religieux qui les unissent Ă Dieu de plus en plus, et les rendent aussi plus participants de sa lieu que les personnes qui n'ont point Dieu en vue dans les tĂ©moignages de tendresse qu'elles se donnent, se remplissent de l'amour les unes des autres , elles S'Ă©loignent de Dieu d'autant plus qu'elles s'aiment plus vivement. Ainsi cet amour naturel, que Dieu a mis dans les coeurs des pĂšres et des mĂšres, pour communiquer, comme par un canal, ses vertus divines aux enfants et accroĂźtre en eux sa vie, n'est trop souvent qu'un moyen funeste qui les remplit de l'amour des crĂ©atures et des vanitĂ©s du a-t-il de plus ordinaire que de voir des mĂšres, aprĂšs avoir parĂ© leurs enfants, qui Ă peine se soutiennent sur leurs pieds, prendre plaisir Ă les louer, Ă les admirer, Ă exagĂ©rer follement leur bonne grĂące? L'expression de joie qui paraĂźt dans les traits de leur visage, leurs paroles animĂ©es, leurs gestes significatifs font plus d'impression qu'on ne le pense sur le coeur des enfants, et les ouvrent aux premiĂšres saillies de la vanitĂ© et de la folle estime d' ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 15 Jan - 1023 CHAPITRE IX. SOCIĂTĂ DE JĂSUS ET DE MARIEC'est ce qu'il est aisĂ© de remarquer Ă l'attitude qu'ils savent prendre alors, Ă leur dĂ©marche, Ă tous leurs procĂ©dĂ©s pleins de hauteur; jusque-lĂ qu'on en voit se prĂ©fĂ©rer aux autres avec orgueil, et dĂ©daigner mĂȘme ceux Ă qui l'on ne donne pas les mĂȘmes louanges ou qui ne sont pas si bien ces insinuations perfides, la puissance et les charmes du langage et de l'amour maternels, qui devraient prĂ©parer dans les enfants les voies Ă l'exercice de la foi, de l'espĂ©rance et de la charitĂ© qu'ils ont reçues dans leur baptĂȘme, tendent, au contraire, Ă y Ă©teindre ces vertus, et contribuent en quelque sorte Ă les rendre orgueilleux, hautains et dĂ©daigneux, avant mĂȘme qu'ils soient raisonnables. VoilĂ les suites naturelles et inĂ©vitables de la premiĂšre Ă©ducation, lorsqu'elle n'est pas dirigĂ©e par les lumiĂšres de la foi Prenez donc la rĂ©solution de parler toujours aux enfants comme vous le feriez s'ils Ă©taient dĂ©jĂ raisonnables et capables de goĂ»ter les maximes du christianisme, ne leur proposant aucun des motifs propres Ă donner de l'estime pour les vanitĂ©s du monde, desquelles vous devez, au contraire, leur inspirer doucement le Parlez-leur de Dieu et des choses du ciel, de maniĂšre Ă leur montrer par l'expression de votre visage, par votre accent, par vos paroles, quelle estime profonde vous en faites Enfin, dans les tĂ©moignages .d'amitiĂ© que vous ne pouvez vous dispenser de leur donner, unissez-vous Ă Marie, aimant par motif de religion l'Enfant JĂ©sus, puisqu'il est vivant dans eux par son esprit et par sa grĂące. Par la fidĂ©litĂ© Ă ces moyens, vous aurez le bonheur de dĂ©velopper dans leurs cĆurs les vertus chrĂ©tiennes, d'honorer Dieu dans l'Ćuvre de l'Ă©ducation des enfants, et d'y trouver pour vous-mĂȘme une source de bĂ©nĂ©dictions et de X. NOCES DE CANAToutes les paroles de l'Ăcriture, quoique en apparence trĂšs-simples, sont pleines de mystĂšres et contiennent des sens admirables et profonds, parce qu'ayant Ă©tĂ© Ă©crites par des auteurs sacrĂ©s, dans la lumiĂšre du Saint-Esprit, elles comprennent des sens conformes Ă l'Ă©tendue et Ă la grandeur de cette mĂȘme en Ă©tait-il des actions du Fils de Dieu sur la terre. Il n'en faisait aucune, il ne se passait rien dans sa personne divine, oĂč il n'y eĂ»t quelque chose de mystĂ©rieux. Il ne s'est pas contentĂ© des figures de l'ancien Testament, qui promettaient ce que lui-mĂȘme devait accomplir il a fait aussi pendant sa vie des oeuvres qui, Ă©tant trĂšs-saintes en elles-mĂȘmes , figuraient encore des choses plus sublimes, auxquelles il prĂ©parait les peuples incapables alors de les comprendre et de les les miracles qu'il faisait pour donner des tĂ©moignages de sa divinitĂ©, figuraient les merveilles qu'il venait opĂ©rer dans le monde et qui Ă©taient le vĂ©ritable objet de sa mission. Ces aveugles, ces sourds ; ces muets et les autres qu'il guĂ©rissait ; reprĂ©sentaient Ă son esprit le genre humain dans l'Ă©tat oĂč l'avait rĂ©duit le premier pĂ©chĂ© de l' rĂ©surrections qu'il opĂ©rait, entre autres celle de Lazare, qui eut lieu quatre jours aprĂšs sa mort, figuraient la rĂ©surrection spirituelle du genre humain, enseveli depuis quatre mille ans dans l'ombre de la mort du pĂ©chĂ©; et si Notre-Seigneur pleure sur Lazare avec frĂ©missement, c'est en tĂ©moignage de l'Ă©motion que causait Ă son esprit l'excĂšs des pĂ©chĂ©s du JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 15 Jan - 2105 CHAPITRE X. NOCES DE CANA Les noces de Cana , dont nous allons parler, Ă©taient la figure d'un Ă©vĂ©nement bien plus important . elles signifiaient mystĂ©rieusement les noces que JĂ©sus-Christ venait cĂ©lĂ©brer avec le genre humain ou l'Ăglise. Par l'Incarnation il avait Ă©pousĂ© dĂ©jĂ la nature humaine en gĂ©nĂ©ral dans la personne de la trĂšs-sainte Vierge; mais c'Ă©tait par la communion Ă son corps et Ă son sang qui est pour chacun de nous l'extension et la continuation de l'Incarnation, qu'il devait Ă©pouser chaque Ăąme en particulier. ce qui le fait appeler par saint Paul du nom de mari ou d'Ă©poux. Par la communion, il met l'Ăąme dans une unitĂ© parfaite avec lui, se mĂȘlant Ă elle et la rendant une mĂȘme chose avec lui-mĂȘme, c'est-Ă -dire imprimant en elle des sentiments conformes aux siens, des mouvements pareils, des inclinations et des dispositions toutes semblables. Il commence cette unitĂ© par le baptĂȘme, il la continue par la confirmation et il l'achĂšve par la sainte communion Qui mange ma chair et boit mon sang, dit-il, demeure en moi et moi en lui. C'est lĂ le point parfait du mariage de Notre-Seigneur avec l'Ăąme, oĂč il se fait parfaitement un avec elle, oĂč il la fait ĂȘtre avec lui une mĂȘme chose, de mĂȘme qu'il est un avec son PĂšre, et que son PĂšre est un avec lui. Comme donc, en venant sur la terre, il voulait se laisser aux hommes dans l'eucharistie, pour consommer par lĂ son union avec les Ăąmes ses Ă©pouses, il a pris plaisir Ă figurer ce sacrement de diverses maniĂšres; et dans le festin de Cana, en changeant l'eau en vin, son dessein fut de prĂ©parer l'esprit des peuples au changement du pain en sa chair et du vin en son sang. VoilĂ pourquoi il commence par ce premier de tous ses miracles, l'exercice de sa puissance divine; et s'il l'opĂšre Ă la seule demande de sa MĂšre, touchĂ©e de compassion pour le convives de Cana, c'est qu'il veut nous montrer qu'il n'accorde rien Ă son Ăglise, que consĂ©quemment aux dĂ©sirs de Marie. JĂ©sus Ă©tant venu de la JudĂ©e Ă Cana en GalilĂ©e, dit l'ĂvangĂ©liste, on cĂ©lĂ©bra des noces dans cette ville , auxquelles la MĂšre de JĂ©sus se trouvait avec JĂ©sus lui-mĂȘme, ainsi que ses disciples, qu'on y avait aussi conviĂ©s. Pendant le repas, le vin venant Ă manquer, la MĂšre de JĂ©sus dit Ă son Fils Ils n'ont point de vin. » Ces paroles sont une preuve bien touchante de la grande bontĂ© de Marie, qui, par charitĂ© pour le prochain, fait d'elle-mĂȘme cette demande Ă JĂ©sus; elles montrent comme elle veille toujours sur nos besoins, et comme elle a connaissance de la bonne volontĂ© de son Fils, qui ne lui refuse rien de ce qu'il sait lui ĂȘtre agrĂ©able. Ils n'ont point de vin, c'Ă©tait comme si elle eĂ»t dit Ă JĂ©sus Ayez compassion de ces pauvres Ă©poux; pour moi, si j'avais comme vous le pouvoir de crĂ©er ce qui leur manque, je le leur procurerais de grand coeur. » Elle lui demande donc un vrai miracle, quoiqu'elle sache trĂšs-bien que JĂ©sus n'en ait encore opĂ©rĂ© aucun, et que mĂȘme le moment marquĂ© dans les dĂ©crets de Dieu le PĂšre pour faire Ă©clater la puissance de son Fils ne soit pas arrivĂ©. C'est ce que JĂ©sus-Christ dĂ©clare dans la rĂ©ponse qu'il lui fait. Source ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Dim 16 Jan - 2206 CHAPITRE X. NOCES DE CANAQu'y a-t-il Ă vous et Ă moi, c'est-Ă -dire de puissance, pour faire ce que vous dĂ©sirez; car mon heure d'opĂ©rer des miracles n'est pas encore arrivĂ©e ? Les paroles de Notre-Seigneur supposent , en effet, d'aprĂšs le gĂ©nie des langues anciennes, la prĂ©tĂ©rition du mot puissance ou pouvoir, qu'il faut y sous-entendre , pour en avoir le sens comme s'il eĂ»t rĂ©pondu Ă la trĂšs-sainte Vierge Ni vous, ni moi comme homme, ne pouvons donner ni opĂ©rer par nous-mĂȘmes le bien que vous voulez que je vient de Dieu le PĂšre, qui veut faire toutes choses par nous, comme par des organes et des racines qui doivent puiser en lui leur sĂšve et leur vie. Vous ne pourriez rien que par moi; et moi j'ai les mains liĂ©es, jusqu'Ă ce que le moment de mon PĂšre soit venu. Notre-Seigneur, en effet, comme Dieu et comme homme, ne peut rien qu'en union avec son Dieu , il n'est avec lui qu'une seule puissance; comme homme, il reçoit Ă tout moment de la DivinitĂ© la lumiĂšre, le mouvement et la puissance d'agir; et, par consĂ©quent, il les reçoit du PĂšre, avec dĂ©pendance de lui pour agir dans les moments qu'il lui marque. Hors de ces moments , il ne fait rien. et demeure dans l'attente de ses volontĂ©s l'heure mĂȘme, la trĂšs-sainte Vierge, qui, par la vue continuelle qu'elle avait de Dieu, voyait en lui mille choses secrĂštes, connut en sa contemplation que le miracle qu'elle dĂ©sirait allait ĂȘtre opĂ©rĂ©, Ă la considĂ©ration de la demande qu'elle venait de faire et, voyant clairement les dispositions de JĂ©sus-Christ Ă son Ă©gard, non moins que ce qui devait arriver, elle dit incontinent aux serviteurs des noces, pour les prĂ©parer Ă l'ordre qu'ils allaient recevoir de JĂ©sus-ChristFaites en confiance tout ce qu'il vous dira de faire. Il y avait lĂ six grandes urnes de pierre, destinĂ©es aux purifications en usage chez les Juifs, dont chacune contenait deux ou trois mesures. JĂ©sus, sachant donc que le moment des desseins de son PĂšre Ă©tait venu, dit incontinent aux serviteurs Remplissez d'eau toutes ces urnes; » et, ils les remplirent jusqu'Ă leur comme s'il eĂ»t dit Ă Marie Maintenant que le moment est venu, ĂŽ ma MĂšre, je vais produire ce que vous demandez. »En effet, la vertu de l'Esprit de Dieu, qui rĂ©sidait en lui, ayant opĂ©rĂ© Ă l'instant le miracle du changement de cette eau en vin, Notre-Seigneur dit aux serviteurs Maintenant que l'heure dans laquelle mon PĂšre voulait opĂ©rer par moi ce prodige est venue, maintenant puisez dans ces urnes, et portez-en au maĂźtre d' serviteurs lui en portĂšrent; mais quand celui-ci eut goĂ»tĂ© cette eau changĂ©e en vin, ne sachant d'oĂč ce vin Ă©tait venu, il appela l'Ă©poux et lui dit Tout le monde sert d'abord le bon vin et ensuite celui qui est de moindre qualitĂ©; pour vous, vous avez rĂ©servĂ© le meilleur jusqu'Ă cette JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mar 18 Jan - 2222 CHAPITRE X. NOCES DE CANACe fut lĂ , conclut l'ĂvangĂ©liste, le premier des miracles de JĂ©sus; par lĂ , il fit Ă©clater sa puissance divine, et ses disciples crurent en lui. » Ce changement dans les disciples Ă©tait l'un des effets surnaturels que la trĂšs-sainte Vierge dĂ©sirait d'obtenir; et ce miracle de l'eau changĂ©e en vin est donc une preuve Ă©clatante de sa sollicitude pour le salut du monde de mĂȘme que saint Jean-Baptiste, envoyĂ© de Dieu, afin que par lui tous crussent en JĂ©sus-Christ, avait reçu la foi par le ministĂšre de Marie au jour de la Visitation; ainsi, Ă l'occasion de la demande qu'elle fait ici Ă JĂ©sus, les apĂŽtres reçoivent l'accroissement de cette foi qu'ils doivent porter chez les gentils et par toute la terre; et de cette sorte Ă Cana, aussi bien que dans la Visitation, Marie est l'instrument et la mĂšre de notre foi. Ajoutons que, dans cette circonstance, elle obtient de plus pour l'Ăglise future l'institution de la divine Ă©tait elle-mĂȘme le membre le plus auguste de cette Ăglise, et elle en possĂ©dait dĂ©jĂ toutes les grĂąces et toutes les vertus. D'avance elle rendait Ă JĂ©sus, comme il a Ă©tĂ© dit, les hommages qu'il devait recevoir un jour de l'Ăglise, dont elle tenait ainsi la place, et qu'elle reprĂ©sentait Ă ses yeux; et dans cette circonstance, elle parle et agit au nom de l'Ăglise elle-mĂȘme. VoilĂ pourquoi aux noces de Cana, non moins que sur le Calvaire, elle semble perdre sa qualitĂ© de mĂšre, et JĂ©sus-Christ, qui la considĂšre comme si elle Ă©tait l'Ăglise en personne, s'abstient de la nommer sa MĂšre; il lui donne le nom de femme, l'Ăglise, au nom de laquelle elle agit, Ă©tant nommĂ©e femme dans les Marie demande donc le changement de l'eau en vin, c'est qu'Ă©clairĂ©e sur les desseins de Dieu, et contemplant dans la lumiĂšre divine le mystĂšre sublime que les noces de Cana figuraient, c'est-Ă -dire l'assemblĂ©e des chrĂ©tiens, elle sollicite en leur faveur l'institution de la sainte Eucharistie comme le moyen le plus puissant pour fortifier leur faiblesse aprĂšs que JĂ©sus-Christ sera remontĂ© aux ce qu'elle dit au coeur de son Fils par ces paroles mystĂ©rieuses qui montrent sa. grande charitĂ© et sa tendre compassion pour nous Ils n'ont point de vin. Ce fut, en effet, le motif signifiĂ© par ces mĂȘmes paroles qui porta JĂ©sus-Christ Ă laisser Ă l'Ăglise ce sacrement adorable, comme il nous l'apprend lui-mĂȘme dans le miracle de la multiplication des pains, autre figure de l'Eucharistie J'ai compassion de ce peuple qui demeure continuellement avec moi; ils n'ont rien Ă manger, et je ne veux pas les renvoyer ainsi, de peur, ajoute-t-il, que dans le chemin ils ne tombent en dĂ©faillance. »Pour le toucher plus efficacement, Marie, qui renferme toute la perfection de l'Ăglise future, se considĂ©rant elle-mĂȘme comme membre de l'Ăglise, allĂšgue ici Ă JĂ©sus ses propres besoins par ces paroles Ils n'ont point de vin. Elle lui demande pour elle-mĂȘme l'institution de cet adorable sacrement, de ce vrai pain de vie, et le conjure de ne pas la laisser sur la terre sans ce soulagement aprĂšs qu'il sera remontĂ© aux donc que JĂ©sus-Christ opĂšre avec tant de bontĂ© et d'empressement le miracle de Cana Ă la seule demande de sa MĂšre, son intention est de nous montrer qu'il n'a accordĂ© Ă son Ăglise l'auguste sacrement, figurĂ© par le changement de l'eau en vin, que consĂ©quemment aux dĂ©sirs de Marie, et que par l'empire d'amour qu'elle exerce sur son coeur, elle dispose Ă son grĂ© de sa puissance divine en faveur des hommes .Source ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Mer 19 Jan - 2237 CHAPITRE X. NOCES DE CANAO aimable MĂšre ! sainte MaĂźtresse ! c'est donc vous qui avez servi d'occasion Ă JĂ©sus-Christ de se donner Ă nous dans le sacrement de son amour. Voyant qu'aprĂšs sa retraite dans les cieux, vous deviez ĂȘtre privĂ©e de celui sans lequel vous n'auriez pu vivre, il s'est renfermĂ© tout entier, pour votre amour, dans un mystĂšre; afin de vous ĂȘtre toujours prĂ©sent; et c'est Ă votre considĂ©ration que l'Eglise jouit elle-mĂȘme d'une faveur si en vous toutes les beautĂ©s et toutes les perfections de l'Ăglise, et incomparablement davantage, JĂ©sus, Ă©pris d'amour pour vous, nous a ainsi aimĂ©s dans votre personne. Il communie l'Ăglise Ă son corps et Ă son sang comme si elle Ă©tait sa MĂšre, et se donne Ă elle avec le mĂȘme PRATIQUESJĂ©sus est dans l'Eucharistie l'aliment qui nous nourrit; Marie est comme l'arbre qui a produit cet aliment cĂ©leste. De mĂȘme que, dans l'arbre, le fruit est le produit naturel de la sĂšve, laquelle prend cette forme et cette qualitĂ© de fruit, et devient par lĂ propre Ă nous nourrir; ainsi, dans la sainte Eucharistie, le corps de JĂ©sus-Christ est le produit de la fĂ©conditĂ© de Marie, qui l'a formĂ© de sa propre doute c'est JĂ©sus-Christ qui nous donne lui-mĂȘme ce fruit de la vie Ă©ternelle, comme c'est Adam, et non pas Ăve, qui nous a communiquĂ© Ă torrs le fruit de mort. Mais cest des mains d'Ăve qu'Adam le reçut La femme que vous m'avez donnĂ©e, dit-il Ă Dieu, m'a donnĂ© de ce fruit; et Marie, Ă son tour, a fourni Ă JĂ©sus le fruit que lui-mĂȘme nous pressa Adam, elle le sollicita et l'entraĂźna Ă manger de ce fruit, et par lĂ nous le communiqua Ă tous; et de mĂȘme Marie, par ses priĂšres, par ses instances, si puissantes sur le coeur de son Fils, a obtenu pour nous ce vĂ©ritable aliment de actions de grĂąces n'avez-vous donc pas Ă rendre Ă cette divine MĂšre? Comment pourrez-vous lui tĂ©moigner assez votre reconnaissance pour un si ineffable bienfait? HĂ©las ! que votre vie serait triste, qu'elle serait languissante, si JĂ©sus-Christ n'eĂ»t pas laissĂ© Ă son Ăglise ce divin tĂ©moignage de son amour!Ce pain cĂ©leste n'est-il pas la joie des vĂ©ritables chrĂ©tiens, leur soutien, leur force, leur bonheur unique sur la terre, puisqu'en introduisant JĂ©sus-Christ dans leurs Ăąmes, il leur fait possĂ©der dĂ©jĂ toutes les dĂ©lices des bienheureux, tous les trĂ©sors du ciel ?Marie envisageait et sentait vivement combien le dĂ©faut d'un tel bienfait rĂ©pandrait de tristesse sur notre vie, combien cette privation laisserait de faiblesse et de langueur dans nos Ăąmes, combien elle nous exposerait Ă des chutes funestes. VoilĂ pourquoi elle dit Ă JĂ©sus ces touchantes paroles Ils n'ont point de vin. Ils n'ont point ce vin cĂ©leste qui engendre les vierges, ce froment des Ă©lus que vous pouvez leur procurer en vous donnant vous-mĂȘme Ă eux comme un divin ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Jeu 20 Jan - 2229 CHAPITRE X. NOCES DE CANARĂFLEXIONS PRATIQUESLa reconnaissance que Marie attend de votre cĆur, et que dĂ©jĂ elle se promettait lorsqu'elle faisait pour vous cette demande, elle l'a exprimĂ©e par ce peu de paroles adressĂ©es aux serviteurs des noces de Cana Faites tout ce que vous dira parfaite Ă la volontĂ© de JĂ©sus renferme, en effet, tous vos devoirs, puisque cette obĂ©issance n'est pas distinguĂ©e, au fond, de l'amour que vous devez Ă cet adorable parfaitement Ă JĂ©sus, qu'est-ce autre chose qu'aimer la volontĂ© de JĂ©sus, aimer les dĂ©sirs de JĂ©sus, aimer le bon plaisir de JĂ©sus, aimer la personne sacrĂ©e de JĂ©sus?Plus l'amour est ardent, plus il se soumet avec affection, avec sincĂ©ritĂ©, avec bonheur Ă la personne qu'il aime; et il s'attache Ă elle d'autant plus Ă©troitement, il lui demeure uni d'autant plus fortement, il s'identifie avec elle d'autant plus rĂ©ellement, qu'il lui obĂ©it avec une fidĂ©litĂ© plus constante, plus universelle, plus exacte, plus dĂ©licate, plus pure, plus pourquoi Notre-Seigneur, dans l'Ăvangile, dit Si vous m'aimez, gardez mes commandements; et encore Ce n'est pas celui qui dit Seigneur, Seigneur, qui entrera au royaume de Dieu, mais celui qui fait la volontĂ© de mon PĂšre donc, par une fidĂ©litĂ© constante Ă la grĂące, de ne rien nĂ©gliger de tout ce que JĂ©sus demande de vous dans l'Ă©tat auquel il vous a la pratique de la charitĂ© et de la douceur envers tous, surtout envers les personnes dont le caractĂšre ou les maniĂšres vous fournissent plus d'occasions de vous exercer au renoncement chrĂ©tien; que la fidĂ©litĂ© Ă Ă©touffer dans votre cĆur tout sentiment d'orgueil et d'estime de vous-mĂȘme; que l'exactitude parfaite et religieuse Ă tous vos devoirs d'Ă©tat soient donc les moyens ordinaires que vous employiez pour vous prĂ©parer Ă la sainte communion, et le fruit que vous vous efforciez toujours de trouver dans cette manne vous pourrez vous approcher de JĂ©sus avec une humble et entiĂšre confiance, parce que vous ressemblerez Ă celle qui ne fut la plus parfaite de ses servantes, que parce qu'elle se montra toujours la plus affectionnĂ©e Ă ses divines JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation sur la vie intĂ©rieure de la TrĂšs Sainte Vierge Marie avec M. Olier Sam 22 Jan - 1121 CHAPITRE XI. INSTITUTION DE L'ADORABLE SACREMENT DE L' les sacrifices de l'ancienne toi on distinguait, comme nous l'avons dit, quatre parties l'oblation, l'immolation, la conflagration ou consommation, et enfin la quatre parties figuraient les principales circonstances extĂ©rieures du sacrifice de exprimait sa PrĂ©sentation au temple; l'immolation, son sacrifice sanglant sur le Calvaire; la conflagration, sa rĂ©surrection glorieuse; la communion indiquait, Aije moi-mĂȘme un trouble si j'ai l'impression de n'ĂȘtre qu'attirĂ© par cela ? N'Ă©tant pas psychiatre ou psychologue, je ne peux que vous parler de mon expĂ©rience et des leçons que j'en ai tirĂ©e. Tout d'abord, nous avons tous une partie narcissique en nous et c'est tant mieux car c'est ce qui nous aide Ă garder de l'estime de soi et Ă avancer. Il ne faut cependant pas que cela devienneCommençonspar le confort, plusieurs axes logiques possibles : C'est rassurant : le confort, c'est doux, c'est chaleureux, certains visualisent le confort comme un endroit sĂ©curisĂ©, sĂ©curisant, pourquoi pas de gros coussins, une tĂ©lĂ©, plein de choses qui font que l'on aura pas Ă ressentir l'ennui, ni la douleur, ni la flemme. Un cocon403 ERROR Request blocked. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID dUHRyrsHW6UYei3SMmv4g7MDIW5UMux15n7uKQZa3Kq9jsLz4JVO8g==
LajardiniĂšre paresseuse et inexpĂ©rimentĂ©e en moi applaudit. Nous ajoutons les nutriments essentiels pour favoriser la croissance du jardin, soit le compost Fafard Biosol et lâengrais naturel Fafard pour potager 4-3-7. Jâen profite pour choisir des plants de laitue romaine et de concombre patio pour complĂ©ter mon assortiment de lĂ©gumes.
Comment savoir si elle une fille est attirĂ©e par moi ? Une femme vous fixe. Elle vous regarde, lâair gĂȘnĂ© ou non, avec un peu dâinsistance sans que cela soit dĂ©sagrĂ©able ? Vos regards se croisent, vous sentez quâil se passe quelque chose ?Certainement, vous lui plaisez, mais il reste Ă savoir Ă quel dâune simple attirance, dâun plus grand intĂ©rĂȘt ou de lâamour proprement dit ?Du jeu de sĂ©duction au grand amour, des pistes ont Ă©tĂ© exploitĂ©es par les comportementalistes pour savoir si câest possible. Certains indices font rĂȘver et rĂ©vĂšlent souvent un sentiment Ă©veillĂ©. En revanche, dâautres signes physiques sont article est valable pour les femmes, savoir si un homme sâintĂ©resse Ă vous ou non. Les signes sont bien les vous kiff ? Ses pupilles se dilatent ?Signe dâexcitation, la dilatation dâune pupille peut aller jusquâĂ une taille fois supĂ©rieure Ă la normale. Vous nâarrivez pas Ă fixer les yeux de votre pensez-y tout au long de votre est attirĂ© par une personne, nos pupilles se Ă©galement Comment ĂȘtre moins timide ? Nos astuces pour le travail et la vie couranteAlors pourquoi notre corps et nos yeux changent ? Savez-vous que quand quelquâun a les pupilles dilatĂ©es, son visage semble plus particuliĂšrement chez les hommes, plusieurs Ă©tudes ont prouvĂ© que la gente masculine regarde plus les femmes qui ont des pupilles dilatĂ©es, comparĂ©e Ă une autre qui ne lâest pupilles dilatĂ©es servent aussi Ă quâil est intĂ©ressĂ© ? Un regard en dis longQuand on est intĂ©ressĂ© par quelquâun, on ne peut pas sâempĂȘcher de lui appuyer un regard pendant quelques instants. Quâon soit garçon ou fille, il ne faut pas non plus ĂȘtre trop peu de mystĂšre, de discrĂ©tion peut faire rĂ©flĂ©chir lâautre, un garçon tourne le regard, attention ! Si vous avez affaire Ă un homme timide, ce nâest pas forcĂ©ment nĂ©gatif, au contraire. Mais si vous sentez que câest une personne qui semble en confiance, un regard dĂ©tournĂ© peut ĂȘtre mĂȘme, si jamais en repĂ©rant son regard, vous lui fixez Ă votre tour et pourtant il fait semblant comme sâil ne vous a pas vu, cela sâannonce regard peut en dire plus que de nombreux Ă lâaction Se montrer intĂ©ressĂ©Outre la dilatation des pupilles, vĂ©rifiez Ă©galement lâorientation de son corps. Pour attirer votre attention, il pourrait tourner son corps vers exprime une ouverture Ă la personne, contrairement Ă une mauvaise humeur qui signifie un Ă©tat de trouble en prĂ©sence de quelquâun dâautre. Finalement, les ĂȘtres humains sont comme les chats. Si on ne sâintĂ©resse pas Ă la situation ou Ă la personne, on lui tourne facilement le vous appartient ainsi de dĂ©celer si votre interlocuteur essaie de vous envoyĂ© des signes de rapprochements, puis prendre son courage Ă deux mains, et sâavancer !Le regard fait partie des Ă©lĂ©ments qui ne trompent pas et facilement autant il y a plein dâautres Ă©lĂ©ments plus subtils dans lâattitude non verbale qui permettent de savoir si elle est attirĂ©e par vous. On pense par exemple Ă son attitude physique est-elle en retrait ou au contraire avenante ?Met-elle de la distance avec vous si une fille vous touche spontanĂ©ment, il y a de grandes chances que vous lui plaisiez en tout cas elle ne craint pas la proximitĂ© avec vouscherche-t-elle Ă vous plaire en vous donnant son approbation elle rit Ă vos blagues par exempleSâapprocher de lâautreLe tout premier pas nâest pas de dire je tâaime ». Aux premiĂšres secondes de la rencontre imprĂ©vue, ceux qui veulent sâaimer sâ lâun rĂ©duit la distance avec lâautre pour montrer quâ est sous le charme de son dans une soirĂ©e ou lors dâune rĂ©ception, si un homme ou une femme change de table pour ĂȘtre plus prĂšs de la vĂŽtre, ou sâ essaie de vous demander de lui passer un verre, tous ces moindres gestes pourraient cacher un vĂ©ritable sentiment pour Ă©galement notre dossier Comment faire lâamour position, lieu, ambiance, on vous dit tout â€ïžSĂ©duire avec la voixLa voix peut exprimer pas mal de choses. Un changement dâintonation peut marquer lâentrĂ©e dans la partie sĂ©duction ». Plusieurs Ă©tudes ont prouvĂ© que ceux qui arrivent Ă changer leur intonation et leur timbre de voix, sont de trĂšs bons sĂ©ducteurs !La personne qui sâapproche de vous sâexprime-t-elle avec une voix forte et rapide ?Cela tĂ©moigne dâune confiance en soi. AprĂšs, avec une note plus douce et plus grave, il essaie de vous intimider pour mieux rĂ©ussir son coup de sĂ©duction. Du coup, cela fait preuve du sentiment quâil ressent envers finir, voici une vidĂ©o pour savoir si une fille est intĂ©ressĂ©eC2cZ.